État civil :
Né le 31 mars 1878
Décédé le 16 septembre 1956
Département :
Eure-et-Loir
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 10 janvier 1939
Fin de mandat le 21 octobre 1945 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

GILBERT (RAYMOND), né le 31 mars 1878 à Chartres (Eure-et-Loir). Décédé le 16 septembre 1956 à Chartres.

Sénateur d'Eure-et-Loir de 1939 à 1945.

Né à Chartres, dont il devait devenir le maire, il fit des études de pharmacie. Ce n'est qu'à l'âge de 61 ans qu'il songea à briguer un siège sénatorial, lors des élections du 23 octobre 1939 ; il fut élu par 319 voix sur 721 votants. Inscrit au groupe de l'union démocratique et radicale, il fut membre de la commission de l'enseignement et de la commission de l'hygiène et de la prévoyance sociale.

Lors de la révision constitutionnelle du 10 juillet 1940, il fut porté comme n'ayant pas pris part au vote, lors du scrutin qui clôtura la discussion de ce texte.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

GILBERT (Raymond, Lucien, Théophile)

Né le 31 mars 1878 à Chartres (Eure-et-Loir)

Décédé le 16 septembre 1956 à Chartres (Eure-et-Loir)

Sénateur d'Eure-et-Loir de 1939 à 1945

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français, tome V, p. 1832)

Après l'armistice de 1940, Raymond Gilbert se retire à Chartres. Élu de cette ville depuis 1935, il y exerce les fonctions de maire jusqu'à la Libération, puis cesse toute activité politique. Il reprend brièvement le poste de pharmacien de l'hôpital municipal, et demeure administrateur de La Dépêche, ancien nom du quotidien L'Echo républicain de la Beauce et du Perche.

Nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1954, en reconnaissance des services rendus à sa ville natale, il y décède deux ans plus tard, à l'âge de 78 ans. Des funérailles solennelles à la cathédrale de Chartres témoignent de l'estime que lui portaient ses concitoyens.

Raymond Gilbert était également décoré de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.

Source : souvenirs de son petit-neveu, Yves Terrien.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Raymond GILBERT

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