- État civil :
- Né le 13 janvier 1834
Décédé le 13 décembre 1914 - Profession :
- Avocat
- Département :
- Ain
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 18 mars 1900
Elu le 4 janvier 1903
Fin de mandat le 7 janvier 1912 ( Non réélu )
avant 1889
GIGUET (HONORÉ-ANTHELME), député depuis 1883, né à Corbonod (Ain) le 13 janvier 1834, se fit recevoir avocat, mais s'occupa surtout de la culture de ses propriétés. Républicain sous l'Empire, il fut nommé (novembre 1870) procureur de la République à Gex, et démissionna à la chute de Thiers (24 mai 1873). Conseiller général du canton de Seyssel depuis 1871, il fut élu député de l'arrondissement de Belley à l'élection partielle du 25 novembre 1883, par 12,680 voix sur 17,582 votants et 23,449 inscrits, contre 4,577 voix à M. Edouard Portalis, en remplacement de M. Roselli-Mollet, décédé. M. Thévenet, alors avocat à Lyon, depuis député et ministre, lui avait prêté dans les réunions publiques le concours le plus actif. Sans se faire inscrire à aucun groupe, M. Giguet siégea au centre de la gauche et soutint les ministères au pouvoir. Porté, aux élections du 4 octobre 1885, sur la liste de concentration républicaine de l'Ain, il fut réélu, le 1er sur 6, par 44,474 voix sur 76,043 votants et 103,649 inscrits. M. Giguet a repris sa place à gauche, a voté l'expulsion des princes et s'est prononcé, dans la dernière session : pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger; il s'est abstenu sur l'ajournement indéfini de la révision de la constitution.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
GIGUET (HONORÉ, ANTHELME), né le 13 janvier 1834 à Carbonod (Ain), mort le 13 décembre 1914 à Belley (Ain).
Député de l'Ain de 1889 à 1900.
Sénateur de l'Ain de 1900 à 1912.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 168.)
Honoré Giguet fut réélu le 22 septembre 1889, dans la circonscription de Belley, avec 13.764 voix sur 18.721 votants contre 4.780 à Paul Cottin, et réélu sans concurrent en 1893, par 13.304 voix, puis en 1898, par 9.881 voix sur 18.840 votants contre 6.902 à Martelin et 1.954 à Davier.
Son passage à la Chambre fut d'une extrême discrétion.
Le 18 mars 1900, il se porta candidat aux élections sénatoriales ; facilement élu, par 746 voix sur 891 votants, il fut admis le 23 mars de la même année.
Au renouvellement partiel de 1903 il fut réélu tout aussi facilement, par 720 voix sur 883 votants.
Si l'on doit noter qu'il vota la loi de séparation des Eglises et de l'Etat et qu'il fut membre de diverses commissions, là semble s'être bornée, au Sénat, son activité parlementaire. Il n'intervint jamais en séance publique.
Renonçant à se présenter aux élections de 1912, il se retira à Belley, où il mourut le 13 décembre 1914, âgé de 80 ans.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Honoré GIGUET
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