GAY François

1889-1940

GAY (FRANÇOIS), né le 18 mars 1861 à Villefranche-de-Longchapt (Dordogne).

Sénateur de la Nièvre de 1924 à 1932.

Ancien agent-voyer cantonal, François Gay fut nommé en cette qualité, vers 1900, à Corbigny (Nièvre). A partir de 1911, il fut dit « architecte expert ». Il adhéra au parti radical-socialiste. Après avoir été élu au conseil municipal de la ville de Corbigny dont il devint ensuite maire, il se présenta, d'abord sans succès, en 1904, comme conseiller général du canton contre le marquis de Certaines. Mais il prit sa revanche en juillet 1910 contre Etienne Faulquier. Il devint ensuite président du conseil départemental jusqu'en août 1924, époque à laquelle il dut céder la place au socialiste Locquin.

Le 6 janvier 1924, François Gay se présenta aux élections sénatoriales. Il fut élu sénateur de la Nièvre au troisième tour, par 312 voix sur 655 votants, après avoir obtenu 135 voix sur 666 votants au premier tour et 236 voix sur 665 au deuxième tour.

Inscrit au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste, il fut membre des commissions : des pétitions, d'administration générale, départementale et communale. De 1926 à 1932, il fit partie de la commission des travaux publics.

Le 26 novembre 1926, il déposa un amendement à l'article premier de la proposition de loi relative aux baux a ferme de longue durée. Le 3 mars 1927, il présenta un rapport au nom de la commission des travaux publics sur le projet de loi tendant à modifier la loi du 13 mars 1924 portant création d'un corps d'ingénieurs de l'aéronautique et d'un corps d'ingénieurs adjoints et d'agents techniques de l'aéronautique.

Le 7 juillet 1928, il déposa avec MM. Magnien et Provost-Dumarchais, sénateurs de la Nièvre, une proposition de loi relative à l'octroi de secours aux viticulteurs victimes de désastres atmosphériques.

Le 31 mars 1932, il signa le contreprojet de M. Damecour (bouilleurs de cru).

Le 16 octobre 1932, François Gay sollicita le renouvellement de son mandat mais il ne fut pas réélu. Au premier tour il obtint 141 voix sur 676 votants, au deuxième tour 166 voix sur 679 votants et au troisième tour 11 voix sur 679 votants.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)