État civil :
Né le 7 janvier 1892
Décédé le 3 janvier 1974
Profession :
Propriétaire agricole
Département :
Eure-et-Loir
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 10 janvier 1939
Fin de mandat le 21 octobre 1945 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

GAUTRON (JACQUES), né le 7 janvier 1892 à Sours (Eure-et-Loir), Décédé le 3 janvier 1974

Sénateur d'Eure-et-Loir de 1939 à 1945.

Jacques Gautron fit ses études à l'école communale de Sours d'abord, puis au lycée Marceau, à Chartres.

Il faisait son service militaire quand éclata la guerre et quitta l'armée étant maréchal des logis au 32e régiment de dragons. Sa conduite au feu lui avait valu l'attribution de la Croix de guerre.

Il reprit alors l'exploitation paternelle à Sours et fut élu conseiller municipal de cette commune le 3 mai 1925 où il succéda à son père qui exerçait ces fonctions depuis trente-trois ans.

Il fut nommé maire de Sours le 26 septembre 1926, après le décès de M. Prévosteau.

Les électeurs des cantons de Chartres-Sud le désignèrent, en novembre 1931, pour les représenter au conseil d'arrondissement.

En octobre 1934, Jacques Gautron remplaça au Conseil général un conseiller qui ne sollicitait pas le renouvellement de son mandat, M. André Ballay.

En sa qualité de conseiller général, il devint membre du conseil d'administration de l'asile d'Aligre.

Nombreuses sont les associations et syndicats dont M. Jacques Gautron fit partie comme administrateur ou membre du bureau.

Au renouvellement triennal du 23 octobre 1938, Jacques Gautron fut élu sénateur d'Eure-et-Loir au deuxième tour en obtenant 403 voix sur un collège électoral de 721 inscrits.

Des sortants, tous trois membres de la gauche démocratique et qui dans l'ensemble avaient soutenu de leurs votes les gouvernements de front populaire, seul était réélu Jean Valadier, ancien ministre (au premier tour par 366 voix), les deux autres, Maurice Violette, ancien ministre, et Jacques Benoist, ne recueillant respectivement que 274 et 324 voix. De la même tendance que Jacques Gautron, se trouvait élu au deuxième tour avec 390 voix Raymond Gilbert, maire de Chartres. Tous deux s'étaient présentés sous l'appellation c candidats républicains de gauche indépendants et d'union nationale ».

Bien que traditionnellement plus modérée en paroles que la campagne pour les élections à la Chambre des députés, la propagande des deux élus auprès des électeurs sénatoriaux manifestait assez nettement certaines des tendances politiques qui à l'automne 1938 prenaient un empire certain sur de larges couches du pays, critiquant à la fois le désordre économique, présumé issu de la politique du front populaire et l'inefficacité de la politique de défense qui avait conduit à Munich.

Certaines des idées exposées apparaissaient en avance sur les idées courantes à la date où elles furent formulées, telles : la notion de parité du revenu pour les paysans avec les autres catégories de la population, l'organisation professionnelle opposée aux « méthodes collectivistes », la nécessité de conclure « tous » pactes et « toutes » alliances sans autre préoccupation que l'intérêt supérieur de la France.

Son élection validée à la séance du Sénat du 11 janvier 1939, Jacques Gautron prit part régulièrement aux travaux de cette assemblée. On relève ses votes de confiance au gouvernement Daladier sur sa politique extérieure le 7 février 1939 et sur sa politique de guerre le 14 mars 1940.

Les 9 et 10 juillet 1940 à Vichy, Jacques Gautron ne prit pas part au vote sur la loi constitutionnelle déléguant au maréchal Pétain tous pouvoirs pour promulguer une nouvelle Constitution.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

GAUTRON (Jacques)

Né le 7 janvier 1892 à Sours (Eure-et-Loir)

Décédé le 3 janvier 1974 à Sours

Sénateur d'Eure-et-Loir de 1939 à 1945

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1799, 1800)

Durant l'Occupation, Jacques Gautron refuse sa nomination comme conseiller départemental par le gouvernement de Vichy.

A la Libération, il est réélu maire de Sours, mandat qu'il assumera jusqu'en 1971.

Il disparaît en 1974.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jacques GAUTRON

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