FORGEMOL de BOSTQUENARD Edmond

1889-1940

FORGEMOL DE BOSTQUENARD (Vicomte EDMOND, LOUIS, LÉOPOLD), né le 20 novembre 1851 à Tournan (Seine-et-Marne), mort le 2 juin 1923.

Sénateur de Seine-et-Marne de 1900 à 1909.

Député de Seine-et-Marne de 1910, à 1914.

Edmond Forgemol de Bostquenard, après avoir obtenu sa licence en droit fut d'abord fonctionnaire au ministère de la Guerre. Publiciste, poète en même temps que propriétaire et administrateur, il aborda la carrière politique en se faisant élire conseiller d'arrondissement. Ensuite, il devint conseiller général de Seine-et-Marne, puis sénateur du même département de 1900 à 1909. Il fut élu à la Chambre Haute le 28 janvier 1900, au premier tour de scrutin, par 531 voix sur 928 votants, mais ne fut pas réélu le 3 janvier 1909. Secrétaire du Sénat de 1904 à 1906, il déclina ces mêmes fonctions de secrétaire le 10 janvier 1907. Il appartenait également à l'Association des journalistes parisiens.

Au Sénat, il s'inscrivit au groupe de l'union républicaine. Il intervenait particulièrement sur les questions touchant l'armée, les conseils de guerre, les périodes d'instruction militaire des réservistes et des territoriaux.

Le 8 mai 1910 il fut élu député de Seine-et-Marne au deuxième tour de scrutin, par 8.420 voix contre 8.140 à M. Delaroue sur 19.979 inscrits, en remplacement de M. Balandreau qui se retira au deuxième tour. Pendant la dixième législature il fit partie des commissions de l'armée, des postes et télégraphes et de l'administration générale.

Il fut battu aux élections générales du 10 mai 1914 par M. Delaroue, par 8.747 voix contre 8.407 sur 17.324 votants. Le scrutin de liste ayant été rétabli, il accepta de figurer, lors des élections générales du 16 novembre 1919, sur la liste républicaine démocratique menée par Félix Gaborit et qui eut trois élus, parmi lesquels Forgemol ne fut pas ; il avait cependant obtenu 30.476 voix sur 75.045 votants.

Il mourut, retiré de la politique, le 6 juin 1923, à l'âge de 72 ans.

Il était officier de l'Instruction publique.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)