- État civil :
- Né le 27 février 1833
Décédé le 16 décembre 1893 - Profession :
- Avocat
- Département :
- Vosges
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 11 juin 1893
Fin de mandat le 16 décembre 1893 ( Décédé )
avant 1889
FERRY (JOSEPH-ALBERT), député de 1881 à 1889, né à Fraize (Vosges) le 27 février 1833, n'est pas de la même famille que le précédent. Il étudia le droit, s'inscrivit au barreau de Saint-Dié et devint maire de cette ville. Membre, secrétaire et vice-président du conseil général des Vosges pour le canton de Gérardmer, il se présenta comme républicain opportuniste, le 21 août 1881, dans la 2e circonscription de Saint-Dié, et fut élu député par 5,560 voix (8,612 votants, 13,625 inscrits), coutre 2,616 à M. Rovel, candidat républicain intransigeant. Il fit partie du nouveau groupe de la gauche radicale, soutint la politique opportuniste dont son homonyme était le chef, donna son suffrage à l'expédition du Tonkin, et porté, le 4, octobre 1885, sur la liste républicaine unique formée dans les Vosges, fut élu député de ce département, le 6e et dernier, par 45,056 voix (87,635 votants, 108,409 inscrits). Il appuya de son vote, dans la législature, les cabinets Rouvier et Tirard, se prononça pour les conventions avec les compagnies de chemins de fer, pour le rétablissement du divorce, pour les surtaxes sur les céréales, et, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), pour l'ajournement indéfini de la révision de la Cottstitution, pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, pour les poursuites contre le général Boulauger; il s'abstint sur le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
FERRY (JOSEPH, Albert), né le 27 février 1833 à Fraize (Vosges), mort le 16 décembre 1893 à Paris.
Député des Vosges de 1881 à 1893.
Sénateur des Vosges en 1893.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II. p. 639.)
Homonyme, mais sans parenté avec Jules Ferry, Albert Fèrry fut réélu dès le premier tour de scrutin aux élections générales législatives du 22 septembre 1889, dans la 2e circonscription de Saint-Dié, avec 5.602 voix sur 10.739 votants, contre 3.134 à M. Stouls et 1.819 à M. de Vomécourt.
Républicain, Albert Ferry, en 1891, dans la discussion du « tarif Méline », c'est-à-dire du tarif général des douanes de 1892 se range à côté des protectionnistes. Il vote contre l'électorat et l'éligibilité des femmes aux conseils des prud'hommes, pour l'ajournement de la proposition de loi tendant à donner des pouvoirs spéciaux à la commission d'enquête sur l'affaire de Panama.
Mais le 17 mars 1893 meurt son homonyme Jules Ferry ; le 11 juin suivant, Albert Ferry est candidat au siège de sénateur des Vosges ainsi vacant et il l'obtient par 497 voix contre 442 au frère du défunt, Charles Ferry, au premier tour de scrutin, sur 983 votants.
Il donna sa démission de député le 24 juin.
Albert Ferry siégea peu de temps au Sénat et n'y prit jamais la parole. Le 14 novembre 1893, il demanda un congé de maladie. Il ne devait jamais plus reparaître au Sénat. II mourut en effet le 16 décembre 1893 à Paris, à l'âge de 60 ans.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Albert FERRY
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