État civil :
Né le 16 février 1815
Décédé le 30 août 1885
Profession :
Avocat
Département :
Creuse
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Elu le 25 janvier 1885
Fin de mandat le 30 août 1885 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

FAYOLLE (JOSEPH-EDMOND), représentant du peuple en 1848 et en 1849, sénateur de 1876 à 1885, né à Guéret (Creuse) le 16 février 1815, mort à Guéret le 30 août 1885, fils d'un conseiller de préfecture, étudia le droit, et, reçu avocat, s'inscrivit au barreau de sa ville natale. Il épousa la fille de M. Leyraud, député de l'opposition libérale, et manifesta lui-même, sous le règne de Louis-Philippe, des opinions démocratiques qui le firent nommer conseiller général de la Creuse, commandant de la garde nationale, et, le 23 avril 1848, représentant de ce département à l'Assemblée constituante, le 1er sur 7, par 23,225 voix (49,820 votants). Il siégea à gauche et vota ordinairement avec le parti républicain modéré : contre le rétablissement du cautionnement, contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, pour l'abolition de la peine de mort, contre l'amendement Grévy, contre le droit au travail, pour l'ensemble de la Constitution, pour la suppression de l'impôt du sel, contre la proposition Rateau, contre l'interdiction des clubs, pour la mise en liberté des transportés. Adversaire de la politique de l'Elysée, il la combattit encore à l'Assemblée législative, où il fut réélu représentant de la Creuse, le 13 mai 1849, le 6e et dernier de la liste, par 13,314 voix sur 39,471 votants et 73,014 inscrits. Il appartint à la minorité républicaine et s'associa à la plupart de ses votes et de ses protestations. Il opina contre l'expédition de Rome, contre la loi sur l'enseignement, contre la loi portant restriction du suffrage universel, etc. M. Fayolle protesta contre le coup d'Etat de décembre, fut arrêté à la mairie du 10e arrondissement, mais remis en liberté après une courte détention au Mont-Valérien. Il reprit sa place au barreau de Guéret, et fut choisi, le 24 mai 1869, comme candidat de l'opposition démocratique dans la 1re circonscription de la Creuse : il y réunit, sans être élu, 7,628 voix contre 15,525 à M. Delamarre, candidat officiel. Le 4 septembre 1870 fit M. Fayolle maire de Guéret. Il fut révoqué après le 24 mai 1873 et, lors des premières élections sénatoriales (30 janvier 1876), devint, avec 210 voix sur 328 votants, sénateur de la Creuse. Il fit partie du groupe de la gauche républicaine, se prononça contre la demande de dissolution de la Chambre des députés (juin 1877) et, après la victoire des 363, prêta l'appui de ses votes aux ministères républicains qui occupèrent le pouvoir. Il vota pour l'élection de M. Grévy à la présidence de la République, pour l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur, pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, pour la formule nouvelle du serment judiciaire, pour la réforme du personnel de la magistrature, pour le rétablissement du divorce, etc. Réélu sénateur le 30 janvier 1885, par 452 voix sur 616 votants, M. Fayolle continua de voter avec la majorité de gauche, et mourut au mois d'août de la même année. - Il était membre du conseil général de la Creuse, qu'il avait présidé.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Joseph FAYOLLE

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