- État civil :
- Né le 16 mars 1853
Décédé le 6 novembre 1929 - Profession :
- Enseignant
- Département :
- Gironde
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 6 janvier 1924
Fin de mandat le 6 novembre 1929 ( Décédé )
avant 1889
FAURE (ANDRÉ-BERTRAND-PIERRE-FERNAND), député de 1885 à 1889, ne à Ribérac (Dordogne) le 16 mars 1853, fit son droit à Bordeaux, s'inscrivit au barreau de cette ville (novembre 1873), et, après avoir été reçu docteur en droit et agrégé, fut chargé du cours d'économie à la faculté de droit de Douai (1877-1880). puis à celle de Bordeaux (1880). L'un des fondateurs et vice-président de la Société d'économie politique de Bordeaux, vice-président du Comité girondin de la Ligue de l'enseignement (1883), il fut porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine opportuniste de la Gironde, et fut élu, au scrutin de ballottage. le 3e sur 11, par 89.004 voix (162,286 votants, 203,661 inscrits) ; il se plaça à gauche et se mêla activement aux délibérations parlementaires, surtout en matière de budget. La discussion du budget de 1887 lui fournit matière à de fréquents discours et à de nombreux amendements : en novembre 1886. il présenta, à ce sujet, la défense de la politique financière suivie dans les dernières années. Le 30 mars 1887, il combattit, comme équivoque, l'attitude de M. Dauphin, le nouveau ministre des finances; deux fois membre de la commission du budget, il fut également rapporteur du budget du ministère des finances. Les 12 et 14 juin 1888, il parla sur la limitation légale de la longueur de la journée de travail. M. Fernand Faure, qui collabora à la Gironde pour les questions d'économie sociale, a soutenu les ministères Rouvier et Tirard, et s'est prononcé, à la fiu de la législature : pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
FAURE (ANDRÉ, BERTRAND, PIERRE, Fernand), né le 16 mars 1853 à Ribérac (Dordogne), mort le 6 novembre 1929 à Paris.
Député de la Gironde de 1885 à 1889.
Sénateur de la Gironde de 1924 à 1929.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 612.)
En 1889, Fernand Faure est dépossédé de son siège de député par le candidat boulangiste, Antoine Jourde, qui l'emporte au second tour des élections générales par 7.117 voix contre 6.437. Il reprend alors son enseignement à la Faculté de droit de Bordeaux. Trois ans plus tard, il est nommé à la chaire de Statistique de la Faculté de Paris. En 1896, il devient directeur général de l'Enregistrement. Il demeure cinq ans à ce poste, puis reprend sa chaire, en même temps qu'il assume la direction de la Revue politique et parlementaire.
Pendant la Grande guerre, il dirige le secrétariat du Comité économique. En 1917, Paul Doumer, ministre d'Etat dans le gouvernement Painlevé, lui confie la direction de son cabinet.
Tout au long de ces années, il a multiplié les tentatives, tant à Bordeaux qu'à Paris, pour reconquérir un siège de parlementaire. Sans succès. Ce n'est qu'en 1924, après trente-cinq années d'ostracisme, qu'à la faveur d'un renouvellement du Sénat il entre au Palais du Luxembourg comme représentant de la Gironde. Il appartiendra aux commissions des finances, de l'enseignement, des affaires étrangères, dont il sera souvent le rapporteur écouté.
Mais le 6 novembre 1929 on le trouva mort chez son gendre, le professeur Abrami.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Fernand FAURE
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