- État civil :
- Né le 30 août 1808
Décédé le 10 décembre 1882 - Profession :
- Maître de forges
- Département :
- Haute-Saône
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 7 janvier 1882 ( Non réélu )
avant 1889
DUFOURNEL (FRANÇOIS-ADOLPHE-ADÉODAT), député de 1842 à 1848, représentant en 1848, en 1849 et en 1871, sénateur de 1876 à 1882, né à Gray (Haute-Saône) le 30 août 1808, mort à Gray le 18 décembre 1882, était maître de forges à Gray, et connu pour ses opinions libérales, lorsqu'il fut élu, le 9 juillet 1842 député du 4e collège électoral de la Haute-Saône (Gray), par 213 voix sur 374 votants et 410 inscrits, contre 153 voix à M. Lacordaire, député sortant. Il prit place à gauche, dans les rangs de l'opposition constitutionnelle dirigée par M. Odilon Barrot, et fut réélu, le 1er août 1846, par 244 voix sur 428 votants et 458 inscrits, contre 80 voix à M. Perron et 77 à M. Lacordaire. Il vota contre le ministère Guizot, et prit une part active au mouvement réformiste. Le 23 avril 1848, le département de la Haute-Saône l'élut représentant à l'Assemblée constituante, le 2e sur 9 par 63,499 voix. Il siégea à droite, fit partie du comité du travail, et vota pour le bannissement de la famille d'Orléans, pour la loi sur les attroupements, pour le décret sur les clubs, contre la proposition Proudhon, pour les poursuites contre Louis Blanc, contre les poursuites contre Caussidière, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, contre le droit au travail, contre la réduction de l'impôt du sel, pour la proposition Rateau, pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la haute cour, contre l'amnistie générale, pour l'interdiction des clubs, pour l'abolition de l'impôt des boissons.
Le même département le réélut à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849, le 2e sur 7, avec 32,787 voix sur 63,844 votants et 98,904 inscrits. Il prit place dans la majorité monarchiste, vota constamment avec elle, et combattit la politique du prince président quand celui entra en lutte avec la majorité; au coup d'Etat de décembre 1851, il fut du nombre des représentants qui protestèrent à la mairie du Xe arrondissement. Sous l'empire, il ne tenta de rentrer dans la vie politique qu'aux élections du 24 mai 1869, en se présentant comme candidat indépendant dans la 3e circonscription de la Haute-Saône; il n'obtint que 2,131 voix contre 9,866 données au candidat officiel élu, M. le baron Gourgaud, 8,067 à M. de Mannier, et 384 à M. Lelut. Le 8 février 1871, il fut élu représentant de la Haute-Saône à l'Assemblée nationale, le 1er sur 6, par 24,200 voix sur 34,563 votants et 93,897 inscrits. Il se fit inscrire à la réunion Feray (centre gauche) , puis fit partie du groupe Target, et vota : pour la paix, pour les prières publiques, pour l'abrogation des lois d'exil, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée, pour la démission de Thiers, pour l'arrêté contre les enterrements civils, pour le septennat, pour le maintien de l'état de siège, contre le retour du parlement à Paris, contre la dissolution, pour l'amendement Wallon, contre l'amendement Pascal Duprat, pour les lois constitutionnelles. Aux élections sénatoriales du 30 janvier 1876, il fut porté, comme candidat dans la Haute-Saône, sur la liste de l'Union conservatrice. Il protesta, et fut élu, comme républicain, par 336 voix sur 646 votants. Il siégea parmi les constitutionnels, qui votèrent le plus souvent avec la droite; il se prononça notamment pour la dissolution de la Chambre demandée par le cabinet du 16 mai (juin 1877). Au renouvellement triennal du 8 janvier 1882, M. Dufournel échoua avec 174 voix sur 644 votants.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de François DUFOURNEL
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