- État civil :
- Né le 19 août 1842
Décédé le 21 mai 1898 - Profession :
- Médecin
- Département :
- Nièvre
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 3 janvier 1897
Fin de mandat le 21 février 1898 ( Décédé )
1889-1940
DUCOUDRAY (FRANÇOIS, FÉLIX, EMERY), né le 19 août 1842 à Issoudun (Indre), mort le 21 mai 1898 au Château de Bourras-l'Abbaye, commune de Saint-Malo-en-Donziois (Nièvre).
Député de la Nièvre de 1885 à 1893. Sénateur de la Nièvre de 1897 à 1898. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 448.)
Aux élections générales législatives du 22 septembre 1889, qui marquèrent le retour au scrutin uninominal, il se représenta dans l'arrondissement de Cosne, et fut réélu au premier tour de scrutin par 9.674 voix contre 9.201 au baron de Bourgoing, candidat bonapartiste, sur 19.200 votants.
Il fit partie de la 15e Commission d'intérêt local et de la 25e Commission d'initiative parlementaire. Il continua, sous cette législature, son action en faveur de l'agriculture et de l'équipement des communes. C'est ainsi qu'il présenta, le 3 juillet 1890, un rapport sur le projet de loi tendant à proroger pendant deux années la loi relative aux mesures à prendre contre les incendies de la région boisée des Maures et de l'Esterel. Il fut aussi le rapporteur de la proposition de M. Montaut, ayant pour objet le captage, la dérivation et l'adduction d'eau potable dans les communes (1892).
Il ne se représenta pas aux élections générales des 20 août et 3 septembre 1893.
Mais il fit acte de candidature au renouvellement sénatorial du 3 janvier 1897 et fut élu sénateur de la Nièvre, au troisième tour de scrutin, par 411 voix sur 738 votants. Il remplaçait le comte de Savigny de Montcorps, sénateur sortant, appartenant à la droite. Républicain progressiste, inscrit au groupe de la gauche démocratique, il n'eut pas le temps de participer aux travaux de la Haute Assemblée.
Il mourut prématurément, en cours de mandat, à l'âge de 56 ans, le 21 mai 1898, à Saint-Malo-en-Donziois (Nièvre).
Son éloge funèbre fut prononcé à la séance du 1er juin suivant par le président Emile Loubet : « La fermeté inébranlable de ses convictions républicaines était connue de tous ses collègues et la part qu'il avait prise à la Chambre des Députés à l'étude et à la discussion des. questions économiques nous donnait la certitude que ses connaissances et son activité rendraient dans notre Assemblée de réels services au pays. La sûreté de ses relations et son aménité étaient appréciées de tous les membres du Sénat. »
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Félix DUCOUDRAY
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