- État civil :
- Né le 5 mai 1849
Décédé le 15 juillet 1915 - Profession :
- Journaliste
- Département :
- Seine-et-Oise
-
Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 3 janvier 1909
Fin de mandat le 15 juillet 1915 ( Décédé )
avant 1889
DREYFUS (CAMILLE-Ferdinand), député de 1880 à 1885, né à Paris le 5 mai 1849, avocat, rédacteur du Siècle, entra dans la vie parlementaire comme député de l'arrondissement de Rambouillet, qui le 14mars 1880, en remplacement de M. Carrey, décédé, par 8,184 voix sur 14,793 votants et 19,022 inscrits, contre 5,643 voix à M. Maurice Richard, ancien ministre de l'Empire, ancien député, et 756 à M. Robinet de Cléry. M. Dreyfus prit place à gauche, et fut réélu aux élections générales du 21 août 1881 par 9,433 voix sur 14,746 votants et 19,256 inscrits, contre 5,113 voix à M. Maurice Richard. Il prit place à l'Union républicaine, parla (février 1883) dans la discussion générale sur la loi municipale, en faveur de la centralisation; appuya (juin) le projet de loi sur la relégation des récidivistes; fut rapporteur (janvier 1884) du projet de loi rattachant au budget de l'Etat les dépenses de la préfecture de police; (mars) du projet de loi municipale amendée par le Sénat; (9 juin) du projet de révision partielle des lois constitutionnelles. Il vota avec la majorité opportuniste sur toutes les questions. Porté sur la liste opportuniste de Soine-et-Oise aux élections générales du 4 octobre 1885, il échoua avec 26,525 voix sur 119,995 votants. M. Dreyfus était conseiller général de Seine-et-Oise pour le canton de Rambouillet, et fut secrétaire de ce conseil. On l'a parfois confondu avec M. Ferdinand-Camille Dreyfus, le député radical.
Bibliographie
Pierre-André MEYER, Un homme politique face à l'affaire : le cas de Ferdinand DREYFUS, Archives juives, revue d'histoire de France n° 27/1, 1er semestre 1994, p. 26-44
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
DREYFUS (CAMILLE, Ferdinand), né à Paris le 5 mai 1849, mort à Paris le 15 juillet 1915.
Député de Seine-et-Oise de 1880 à 1885. Sénateur de Seine-et-Oise de 1909 à 1915. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des parlementaires, t. II, p. 410).
Ancien député de Rambouillet, rendu à ses occupations, Ferdinand Dreyfus porta toute son attention sur les questions d'assistance : protection de l'enfance (1892), vagabonds mendiants (1894), régime des prisons (1895). Il enseigna en Sorbonne les origines de l'assistance publique.
De 1886 à 1907, il publia de nombreux ouvrages : Vauban économiste (prix Léon Foucher, 1886), Etudes et discours (1887), L'Arbitrage international (1888), Missions sociales et études historiques (Prix Fabien, 1890), Un philanthrope d'autrefois : La Rochefoucauld-Liancourt (1901), L'école républicaine et le patronage féminin (1902), L'assistance sous la Législative et la Convention (1905), L'assistance sous la République de 1848 à 1907, Bibliothèque municipale populaire (1907).
Candidat aux élections sénatoriales le 17 février 1907 (premier tour), F. Dreyfus obtint 273 voix contre 785 à M. Collet, élu en remplacement de feu Maret.
Il sera élu sénateur de Seine-et-Oise le 3 janvier 1909 (premier tour) par 766 voix sur 1.487 votants, alors que M. de Courcel, sénateur sortant, n'obtenait que 705 voix.
Inscrit au groupe de l'Union républicaine, F. Dreyfus prit part, le plus souvent comme rapporteur, à toutes les discussions sur les retraites ouvrières, la mutualité, l'assistance aux familles nombreuses, les caisses des écoles, et s'intéressa particulièrement aux tribunaux spéciaux pour enfants.
Pendant la guerre de 1914-1918, il refusa un portefeuille ministériel.
Il mourut en cours de mandat, le 15 juillet 1915, à Paris, à l'âge de 66 ans, et son éloge funèbre fut prononcé à la séance du Sénat du 22 juillet 1915 par le président Antonin Dubost : « C'était un homme d'affaires rompu à la pratique des contentieux administratif et civil, un vulgarisateur remarquable dont les manuels furent répandus dans toute la France, un économiste d'ordre supérieur qui étudia Vauban et la Révolution, un orateur à la fois vibrant et précis qui échauffait les questions en même temps qu'il les éclairait, un lettré ouvert à toutes les curiosités de l'esprit et de l'art, enfin un coeur généreux, sensible à toutes les grandes maladies sociales. »
Ferdinand Dreyfus était Officier de la Légion d'honneur.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Ferdinand DREYFUS
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