État civil :
Né le 7 mai 1810
Décédé le 30 décembre 1894
Département :
Loire-Inférieure
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 18 avril 1886
Elu le 5 janvier 1888
Fin de mandat le 30 décembre 1894 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

DECROIX (ADOLPHE), membre du Sénat, né à Nogent-le- Rotrou (Eure-et-Loir), le 7 mai 1830, était propriétaire et sans antécédents politiques, lorsque les électeurs monarchistes de la Loire-Inférieure adoptèrent sa candidature à l'élection sénatoriale du 18 avril 1888, pour le siège d'inamovible laissé vacant par le décès de M. de Tréville, siège transforme en siège départemental et échu à la Loire-Inférieure. M. Decroix fut élu sénateur par 639 voix contre 352 données au candidat républicain, M. Fidèle Simon. Il prit place à droite, vota contre les divers ministères de gauche, contre la loi militaire, et en dernier lieu : contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'État (affaire du général Boulanger).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

DECROIX (ADOLPHE, FULGENCE), né à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), le 7 mai 1810, mort le 29 décembre 1894.

Sénateur de la Loire-Inférieure de 1886 à 1894. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 289.)

Membre de diverses Commissions où sa longue expérience - il était conseiller général de la Loire-Infériuere depuis 1852 - était apprécié de ses collègues, Adolphe Decroix, qui siégeait à droite au Sénat, consacra surtout son activité à des lois d'intérêt local, qu'il fut chargé de rapporter, et à des questions concernant plus particulièrement sa région du sud de la Bretagne, comme les travaux d'amélioration du port de Saint-Nazaire (1889) ou des échanges de terrains entre l'Etat et la Compagnie locale du Gaz à Port-Louis (Morbihan).

Il fut aussi, en 1893, l'auteur d'un amendement, adopté par le Sénat contre l'avis du Gouvernement, tendant à ramener de 10 à 5 francs la taxe sur les vélocipèdes.

Il mourut en cours de mandat, à l'âge de 84 ans, le 29 décembre 1894. Le Comte de Laubespin, doyen d'âge, lors de la séance de rentrée du 8 janvier 1895, se borna, en fait d'éloge funèbre, à faire part au Sénat de la disparition de ce regretté parlementaire.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Adolphe DECROIX

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