État civil :
Né le 3 mai 1820
Décédé le 18 juin 1896
Profession :
Chartiste
Département :
Lozère
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 5 janvier 1879
Elu le 5 janvier 1888
Fin de mandat le 18 juin 1896 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

ROZIÈRE (THOMAS-LOUIS-MARIE-EUGÈNE DE), membre du Sénat, né à Paris le 3 mai 1820, fit son droit et fut (1842-1845) un élève distingué de.l'école des Chartes. Répétiteur à cette école (1846-1854), il épousa la fille de M. Giraud (V. ce nom) professeur de droit, et, lorsque celui-ci fut nommé ministre de l'Instruction publique, il remplit auprès de lui les fonctions de chef du cabinet (1851). Il collabora à la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes et à la Revue du droit français et étranger, et publia un grand nombre d'ouvrages spéciaux qui lui valurent une solide renommée dans le monde savant, et le poste d'inspecteur général des Archives départementales en 1858. Son Histoire de Chypre, publiée en 1842, fut couronnée par l'Académie des Inscriptions. On remarqua encore : Formuloe andegavenses (1844) ; Cartulaire de l'église du Saint-Sépulcre (1849) ; Formules inédites d'après un manuscrit de Saint-Gall (1853) ; Formules wisigothiques (1854) ; Du grand coutumier de Normandie (1867) ; Dissertations sur le droit ecclésiastique (1869); Liber diurnus(1869), etc. Le 29 juin 1871, M. de Rozière fut nommé membre de l'Institut. Suppléant (1872) de M. Laboulaye au collège de France, officier de la Légion d'honneur (11 octobre 1873), conseiller général du canton de Sévérette (Lozère) de 1858 à 1871, il fut élu (5 janvier 1879) sénateur de la Lozère, par 144 voix (248 votants). Il s'inscrivit au centre gauche, prit part, en 1880, aux débats sur le conseil supérieur de l'Instruction publique, se prononça contre l'article 7 de la loi Ferry, soutint les institutions républicaines, tout en votant parfois avec la droite, repoussa l'expulsion des princes, fut réélu sénateur le 5 janvier 1888, par 207 voix (393 votants), et vota, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondisssement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure de la haute cour contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

ROZIÈRE (THOMAS, LOUIS, MARIE, Eugène de), né le 3 mai 1820 à Paris, mort le 18 juin 1896 à Paris (16e).

Sénateur de la Lozère de 1879 à 1896.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 224.)

En 1890, Eugène de Rozière fut nommé membre suppléant de la commission d'instruction de la Haute Cour de justice ; il devait l'être de nouveau en 1896. Le 14 mars 1892, il prononça un très long et très brillant discours sur le projet de loi relatif à la constitution des universités. Le 21 juillet 1893, il intervint dans la discussion du budget de l'exercice 1894 en faveur des professeurs de l'école alsacienne.

Il mourut à Paris le 18 juin 1896, à l'âge de 76 ans.

Eugène de Rozière était officier de la Légion d'honneur et officier de l'Instruction publique.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Eugène de ROZIERE

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