État civil :
Né le 6 novembre 1831
Profession :
Ingénieur des Ponts et Chaussées
Département :
Loire
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 4 janvier 1879 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

MONTGOLFIER-VERPILLEUX (PIERRE-LOUIS-ADRIEN), représentant en 1871, sénateur de 1876 à 1879, né à Beaujeu (Rhône) le 6 novembre 1831, arrière-neveu de Jacques de Montgolfier, l'inventeur des aérostats, entra en 1851 à l'Ecole polytechnique, en sortit dans les ponts et chaussées, fut nommé, en 1856, ingénieur ordinaire dans le département de la Loire, et chargé en cette qualité d'exécuter, dans les vallées du Furens et de Gien, des barrages contre les inondations. Chevalier de la Légion d'honneur en 1865, ingénieur de 1re classe le 24 décembre 1869, il fut nommé commandant de mobiles en 1870, et versé dans l'arme du génie, prit part à la défense de Briançon et aux différents combats qui eurent lieu devant cette place. Elu, le 8 février 1871, représentant de la Loire à l'Assemblée nationale, le 3e sur 11, par 49,949 voix (89,275 votants. 143,320 inscrits), il siégea à droite, fut envoyé en mission à Saint-Etienne après l'émeute communaliste qui agita cette ville (1871), fut, à l'Assemblée, rapporteur de la commission des travaux publics, et vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, pour le pouvoir constituant, contre le service de trois ans, pour le septennat, pour le ministère de Broglie, contre l'amendement Wallon, contre les lois constitutionnelles. Officier de la Légion d'honneur du 16 mars 1872, directeur de la Compagnie des forges et aciéries de la marine, il fut élu, le 30 janvier 1876, sénateur de la Loire, par 218 voix (393 votants), prit place à droite, et vota la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie. Après la chute du cabinet du 16 mai, il fut plusieurs fois question de M. de Montgolfier pour le portefeuille des Travaux publics. Le renouvellement triennal du Sénat, le 5 janvier 1879, ne lui fut pas favorable; il échoua avec 121 voix sur 390 votants.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

MONTGOLFIER-VERPILLEUX (PIERRE, Louis, Adrien de), né le 6 novembre 1831 à Beaujeu (Rhône), mort le 23 janvier 1913 à Saint-Chamond (Loire).

Représentant de la Loire de 1871 à 1876.

Sénateur de la Loire de 1876 à 1879.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 417.)

Montgolfier-Verpilleux abandonna la vie politique après son échec au renouvellement triennal du Sénat en 1879.

Nommé ingénieur en chef des Ponts et Chaussées en 1875, cinq ans après l'inauguration du barrage de Saint-Chamond, dont il avait dirigé la construction, il fonda en 1881 les Forges du Boucau, près de Bayonne.

C'est en 1887 qu'il entra à la Chambre de commerce de Saint Etienne ; dès l'année suivante, il occupa le fauteuil présidentiel de cette compagnie, à laquelle il sut donner poids et essor.

Il était toujours administrateur de la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et d'Homécourt lorsqu'il mourut, âgé de 81 ans, le 23 janvier 1913 en son château de Saint-Chamond.

Il était commandeur de la Légion d'honneur depuis 1902 et titulaire de plusieurs ordres étrangers.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Pierre de MONTGOLFIER-VERPILLEUX

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