État civil :
Né le 22 octobre 1861
Décédé le 16 décembre 1946
Profession :
Officier
Département :
Côtes-du-Nord
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 7 janvier 1912
Fin de mandat le 8 janvier 1921 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

KÉRANFLEC'H-KERNEZNÉ (HERVÉ, CHARLES, MARIE, ROGATIEN de), né le 22 octobre 1861 à Nantes (Loire-Inférieure).

Sénateur des Côtes-du-Nord de 1912 à 1921.

Député des Côtes-du-Nord de 1921 à 1924.

Hervé de Kéranflec'h, après avoir fait carrière dans la cavalerie, se retire avec le grade de commandant. Il vit sur ses terres de Saint-Gilles-Vieux Marché dans les Côtes-du-Nord. Il est maire de la commune et représente le canton au Conseil général. Aussi, lors du renouvellement sénatorial de 1912, se présente-t-il aux élections. Il est élu au premier tour, le 7 janvier, en troisième position derrière deux sortants, avec 658 voix sur 1.237 suffrages exprimés. Au Sénat, Kéranflec'h reste un homme de cheval. A la veille de la guerre, le 27 mars 1913, il rappelle, aux vifs applaudissements de l'Assemblée, l'importance de la cavalerie dans les combats et il déplore l'insuffisance des effectifs. S'il intervient, en mai, sur le budget de l'agriculture, c'est à propos du service des remontes. En 1914, le 19 juin, nouvelle intervention, dans la discussion du budget de la guerre, sur le recrutement des chevaux.

La guerre venue, le commandant en retraite reprend du service à l'état-major de la XIe région à Nantes. Cette guerre lui sera cruelle, qui lui prendra ses fils, tous deux tués à 20 ans.

Le 9 juillet 1921, les cinq sénateurs sortants sont battus d'assez loin par une liste composée de cinq députés du département désireux de changer de palais. Néanmoins, avec 484 voix sur 1.235 votants, Kéranflec'h est le moins mal traité des cinq non réélus. D'ailleurs, une élection partielle à la Chambre des députés, portant sur cinq des neuf sièges des Côtes-du-Nord, lui permet, dès le mois de mai suivant, de reprendre place au Parlement. Au premier tour (17 avril), aucun candidat n'avait pu être proclamé élu, le nombre des votants (60.153) ayant été inférieur à la moitié du nombre des inscrits (151.294). Le 1er mai, au deuxième tour, Kéranflec'h était élu deuxième des 4 députés de la liste dite de représentation professionnelle, le cinquième siège allant à la liste dite d'union républicaine. Il avait obtenu 44.207 voix sur 96.320 suffrages exprimés et l'emportait «au quotient ».

Député, Kéranflec'h qui siégeait à droite comme au Sénat, fit partie de la commission du commerce et de l'industrie, mais il garda sa prédilection pour les sujets touchant à la cavalerie ; le 5 décembre 1922, il intervenait notamment dans la discussion du budget de l'agriculture, à propos des haras et de l'étalonnage privé, pour demander que le nombre des étalons soit conservé.

Hervé de Kéranflec'h ne se représenta pas aux élections générales de 1924. Il consacra sa vie à l'éducation d'une nièce qu'il avait adoptée à la mort de ses fils et à l'administration de sa commune de Saint-Gilles-Vieux-Marché.

Il était officier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Hervé de KERANFLEC'H

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