- État civil :
- Né le 28 janvier 1832
Décédé le 17 janvier 1892 - Profession :
- Propriétaire agricole
- Département :
- Landes
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 26 juin 1887
Elu le 5 janvier 1888
Fin de mandat le 17 janvier 1892 ( Décédé )
avant 1889
CÈS-CAUPENNE (LOUIS-RAYMOND-ALFRED DE), membre du Sénat, né à Paris, le 28 janvier 1832, propriétaire, devint membre et vice-président du conseil général des Landes. Républicain, il se présenta, le 26 juin 1887, à l'élection sénatoriale qui eut lieu dans les Landes par suite de l'attribution à ce département du siège d'inamovible transformé, après le décès du général Farre, en siège départemental. (Il n'y avait pas eu d'élection de sénateur dans les Landes depuis le renouvellement partiel de 1879). Deux autres candidats républicains, MM. Lourties et Pazat, maire de Mont-de-Marsan, se présentaient concurremment avec M. de Cès-Caupenne, contre le candidat conservateur, M. Boulart, ancien député. Au premier tour, les voix se répartirent comme il suit: M de Cés-Canpenne obtint 171 suffrages, M. Lourties 160, M. Pazat 102 et M. Boulart 269. En vertu d'une décision du congrès républicain, les deux autres candidats de même opinion s'étant retirés au second tour devant M. de Cès-Caupenne, celui-ci réunit, au 2e tour de scrutin, 423 voix coutre 275 à M. Boulart. Elu, il alla siéger à la gauche du Sénat et vota constamment avec elle. Il s'est prononcé dans la dernière session, pour le rétablissement du scrutin uninominal (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats commis contre la sûreté de l'Etat (affaire du général Boulanger).
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
CÉS-CAUPENNE (LOUIS, RAYMOND, ALFRED DE), né le 28 janvier 1832 à Paris, mort le 17 janvier 1892 à Caupenne (Landes).
Sénateur des Landes de 1887 à 1892.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 8.)
Il fut réélu le 5 janvier 1888 au deuxième tour de scrutin par 409 voix sur 709 votants.
Membre de diverses commissions, il fut rapporteur de nombreux projets de loi sur des emprunts contractés par les villes de Romans, Chambéry, Roubaix, Perpignan, Menton, Aurillac et les départements de l'Ardèche et de l'Isère (1888, 1889), sur la prorogation de la surtaxe sur l'alcool à différents octrois, sur l'annexion à la ville de Lyon d'une parcelle de la commune de Villeurbanne (1889).
Il intervint dans la discussion d'une proposition de loi relative au mode d'aliénation des terres domaniales de colonisation en Algérie, afin d'en assurer le développement (1889) et dans la discussion de l'interpellation de M. Auguste Dide sur la situation faite à l'Algérie (1890).
Il mourut en cours de mandat le 17 janvier 1892 à Caupenne (Landes), âgé de 60 ans. A la séance du 18 janvier 1892, le Président Le Royer lui rendit hommage en ces termes : « Il comptait parmi les trop rares Français qui ont donné à l'Algérie une partie de leur existence et de leurs efforts, et vous avez pu apprécier à diverses reprises avec quelle compétence et quelle autorité il savait soutenir les intérêts de notre belle colonie... Le Sénat perd en lui un collaborateur modeste, mais actif et dévoué. »
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis de CÈS-CAUPENNE
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