État civil :
Né le 17 septembre 1821
Décédé le 11 avril 1893
Profession :
Fonctionnaire
Département :
Ille-et-Vilaine
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 5 janvier 1888
Fin de mandat le 11 avril 1893 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

CALLAC (ALPHONSE CLÉMENT ADOLPHE MORAND, COMTE DE), membre du Sénat, né à Sixt, (Ille-et-Vilaine), le 17 septembre 1821, docteur en droit, entra dans l'administration ; l'Empire le nomma préfet et officier de la Légion d'honneur. Conseiller général et maire de Sixt, M. de Callac fut élu, le 5 janvier 1888, sénateur d'Ille-et-Vilaine, par 606 voix (1,153 votants), contre M. Brune, républicain, qui réunit 549 suffrages. Membre de la droite, M. de Callac s'est prononcé dans la dernière session contre le rétablissement du scrutin uninominal (13 février 1889), contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse (18 février), contre la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat (29 mars, affaire du général Boulanger).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

CALLAC (ALPHONSE, CLÉMENT, ADOLPHE, MORAND DE), né le 17 septembre 1821 à Sixt (Ille-et-Vilaine), mort le 11 avril 1893 à Paris.

Sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1888 à 1893.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 552.)

Membre de diverses commissions spéciales, il se fit entendre à la tribune en 1889 au cours de la discussion des projets de loi tendant à autoriser la ville de Toulouse à changer l'affectation de fonds d'emprunt et concernant les dépenses ordinaires de l'instruction primaire publique. En 1890, il intervint dans un débat sur le livre III du Code rural (police rurale et administrative). En 1891, il s'intéressa au travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels. En 1892, il participa au débat sur l'exercice de la médecine, puis son activité se ralentit. Il devait mourir de façon subite le 11 avril 1893 à Paris, à l'âge de 72 ans.

Dans son éloge funèbre, prononcé à la séance du 25 avril, le Président Challemel-Lacour retraça la carrière du défunt et exprima ses regrets «qu'il soit resté trop peu de temps parmi nous pour avoir eu de bien fréquentes occasions de nous faire profiter de son expérience et de son savoir. Mais ceux d'entre nous que la rencontre de bureaux ou le travail des commissions avaient mis en relation avec lui, rendront témoignage de sa bonne volonté et n'oublieront pas sa parfaite courtoisie ».

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Alphonse de CALLAC

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