État civil :
Né le 28 mai 1853
Décédé le 13 mai 1928
Profession :
Notaire
Département :
Guadeloupe
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 7 janvier 1900
Elu le 4 janvier 1903
Fin de mandat le 6 janvier 1912 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

CICERON(ADOLPHE, MARIE, DIEUDONNÉ), Né le 28 mai 1853, à Blois (Loir-et-Cher), mort à Saint-Claude (Guadeloupe), le 13 mai 1928.

Sénateur de la Guadeloupe de 1900 à 1912.

Fils d'un notaire du Moule (Guadeloupe), Adolphe Ciceron exerça la même profession que son père, mais à Pointe-à-Pitre où il s'installa en 1878. Conseiller municipal de cette ville en 1885, il devint adjoint au maire puis entra en 1886 au conseil général dont il fut président en 1896.

Elu sénateur le 7 janvier 1900 à une élection partielle, en remplacement de M. Laverve, décédé le 4 février 1882, avec 186 voix sur 285 votants, au premier tour de scrutin, il s'inscrivit au groupe de la gauche démocratique. Il intervint très fréquemment dans les débats concernant les colonies pour demander l'assimilation des vieilles colonies aux départements métropolitains et l'inamovibilité de la magistrature coloniale. Il prit part à la discussion du projet de loi modifiant les tarifs douaniers sur le café (1900), et établit les rapports sur le projet de loi portant prorogation du privilège des banques coloniales et sur celui autorisant la ville de Pointe-à-Pitre à émettre un emprunt (1902).

Réélu au renouvellement triennal du 4 janvier 1903, au premier tour de scrutin, par 189 voix contre 95 à M. Elie Héry, il participa à la discussion du projet de loi sur le recrutement des armées (1903 et 1905), et à celle des budgets des colonies (1906), et de la marine (1907). A la suite des incidents survenus à Pointe-à-Pitre en 1908, il interpella le Gouvernement pour protester contre certains agissements de l'administration et s'opposer au changement du Gouverneur. Il intervint dans la discussion de la proposition de loi tendant à établir des droits de douane sur le manioc, dans celle du budget des colonies de l'exercice 1909 et fut rapporteur du budget des Monnaies et médailles de 1909. On lui doit aussi les rapports sur les projets de loi portant approbation des conventions monétaires du 4 novembre 1908 entre la France, la Belgique, l'Italie et la Suisse et de la convention d'extradition avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. En 1910, il présenta les rapports sur le montant des subventions accordées aux budgets locaux et sur le projet de réorganisation des communes de la Martinique atteintes par le tremblement de terre de 1902. Le 5 juillet, il protesta, au cours d'une interpellation, contre les pressions exercées par l'administration lors des élections législatives dans son département et s'éleva contre l'envoi d'un croiseur à la Guadeloupe. Rapporteur du budget des colonies de l'exercice 1911, il demanda l'égalité dans l'échange des produits avec la métropole et une amélioration du régime des douanes, du crédit agricole et de l'équipement des ports.

Il ne fut pas réélu aux élections du 7 janvier 1912.

M. Henry Bérenger fut admis à le remplacer à la séance du 13 décembre 1912, après de nombreuses délibérations du 9e Bureau, l'élection ayant été contestée.

Il mourut à Saint-Claude (Guadeloupe), le 13 mai 1928, à l'âge de 75 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Adolphe CICERON

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