- État civil :
- Né le 31 août 1860
Décédé le 22 mars 1924 - Profession :
- Avocat
- Département :
- Gard
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 11 janvier 1920
Elu le 9 janvier 1921
Fin de mandat le 22 mars 1924 ( Décédé )
1889-1940
CAZELLES (JEAN), né le 31 août 1860 à Nîmes (Gard), mort le 22 mars 1924 à Paris.
Sénateur du Gard de 1920 à 1924.
Fils du docteur Emile Cazelles, conseiller d'Etat, ancien directeur de Cabinet de Waldeck-Rousseau et de surcroît ami et traducteur d'Herbert Spencer, Jean Cazelles fut d'abord avocat à Marseille, mais il se fit bientôt inscrire au barreau de Paris, où il fut secrétaire de la conférence. Dès 1885, à peine âgé de 25 ans, il commença sa carrière politique en entrant au Conseil général du Gard où il allait demeurer pendant plus de 30 ans. Lié d'amitié avec les hommes politiques dont son père avait été le collaborateur et l'ami, il devint en juillet 1899 chef du Cabinet civil du Ministre de la Guerre, le général de Galliffet.
Le 11 janvier 1920, il fut élu sénateur du Gard à une élection partielle destinée à pourvoir au remplacement de M. Bonnefoy-Sibour, décédé. Il emporta le siège, au deuxième tour de scrutin par 602 voix sur 757 votants. Son mandat fut renouvelé le 9 janvier 1921, par 481 suffrages sur 813 votants, avec ceux de Crémieux et de Gaston Doumergue.
Faisant autorité sur les questions agricoles et sur les questions de transports, il appartint au Conseil supérieur de l'agriculture et au Comité consultatif des chemins de fer, mais il se montra actif surtout dans les Commissions sénatoriales de l'armée et des chemins de fer et des transports. Il déposa des rapports sur des nominations et des promotions dans l'ordre national de la Légion d'honneur et sur les projets relatifs à la création des « emplois réservés », à l'aménagement de routes à grand trafic et enfin au classement de l'ensemble des chemins formant la « voie sacrée ».
Il rapporta également une proposition de résolution concernant l'organisation des Commissions sénatoriales et une proposition de loi tendant à modifier l'article 673 du Code civil. Juriste, il intervint, à titre personnel, sur des projets relatifs aux loyers et aux expulsions de locataires, de même que dans les discussions budgétaires et dans des débats portant sur le régime des chemins de fer et sur le recrutement de l'armée.
Il mourut dans la nuit du 21 au 22 mars 1924, des suites d'une maladie qui l'avait tenu plusieurs mois éloigné des séances du Sénat. Son éloge funèbre fut prononcé le 22 mars par le Président Gaston Doumergue. « Il faisait autorité dans les questions d'agriculture et de transport », déclara-t-il. « C'est à cette particulière compétence qu'il avait dû son admission au Conseil supérieur de l'agriculture et au Comité consultatif des chemins de fer. Juriste avisé, il savait envisager toutes les questions sous le double aspect du droit pur et de la réalité. Au milieu de nous, c'est spécialement aux travaux de la Commission de l'armée qu'il avait pris une part importante et il savait défendre à la tribune de l'Assemblée, avec talent et autorité, les idées qu'il soutenait au sein des commissions, »
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean CAZELLES
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