État civil :
Né le 22 novembre 1821
Décédé le 13 janvier 1897
Profession :
Ingénieur naval
Département :
Var
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Elu le 8 janvier 1882
Fin de mandat le 10 janvier 1889 ( Démissionnaire )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

BRUN (CHARLES-MARIE), représentant à l'Assemblée nationale de 1871, sénateur de 1876 à 1889, et ministre de la Marine, né à Toulon (Var), le 22 novembre 1821, était ingénieur de la marine, officier de la Légion d'honneur, et sans antécédents politiques, quand il fut élu comme républicain, le 8 février 1871, représentant du Var à l'Assemblée nationale, le 1er sur 6, par 39,877 voix (41,923 votants, 89,418 inscrits). Il s'inscrivit au groupe de la gauche républicaine, et vota : le 1er mars 1871, contre la paix; le 10 juin, pour l'abrogation des lois d'exil; le 30 août, contre le pouvoir constituant de l'Assemblée ; le 3 février 1872, pour le retour à Paris; le 24 mai 1873, contre l'acceptation de la démission de Thiers; les 19-20 novembre, contre la prorogation des pouvoirs du maréchal; le 30 janvier 1874, contre la loi des maires; le 30 janvier 1875, pour l'amendement Wallon; le 11 février, pour l'amendement Pascal Duprat; le 25 février, pour l'ensemble de la Constitution. Elu, le 30 janvier 1876, sénateur du Var, par 141 voix sur 208 votants, M. Ch. Brun fut nommé, la même année, directeur des constructions navales. Il vota avec la gauche contre la dissolution de la Chambre des députés, pour l'article 7 et l'application des lois existantes aux congrégations, pour la politique coloniale, etc., et obtint, le 8 janvier 1882, le renouvellement de son mandat sénatorial. Il siégeait à l'union républicaine et faisait partie, en outre, du conseil d'amirauté, quand il entra, le 21 février 1883, comme ministre de la Marine et des Colonies, dans le cabinet formé par M. J. Ferry. C'est lui qui eut, au début de la séance au 26 mai, la triste mission d'annoncer au Parlement la mort du commandant Rivière tué à Hanoï. Il déclara en même temps qu'il venait de donner l'ordre d'expédier les transports destinés à emporter les troupes, en vertu de la loi récemment votée par les Chambres. Il eut aussi à s'occuper de l'élaboration d'un projet d'organisation d'une armée coloniale. Mais l'état de sa santé ne permit pas à M. Charles Brun de conserver longtemps son portefeuille. Il s'en démit, le 9 août 1883, et fut promu, le lendemain, commandeur de la Légion d'honneur. Il a été admis à la retraite, comme directeur des constructions navales, le 7 février 1884. Il a voté pour l'expulsion des princes, pour le l'établissement du divorce, pour la nouvelle loi militaire, etc., et a donné sa démission de sénateur à la fin de 1888.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

BRUN (CHARLES, MARIE), né le 22 novembre 1821 à Toulon (Var), mort le 13 janvier 1897 à Paris-8e.

Représentant du Var à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876. Sénateur du Var de 1876 à 1889. Ministre de la Marine et du Colonies en 1883. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 516.)

C'est le 10 janvier 1889 qu'il donna sa démission de sénateur. Fixé à Paris, il publia en 1895 un ouvrage intitulé : Etude sur la théorie mécanique de la chaleur.

Il avait antérieurement fait paraître un Projet de télégraphie nautique.

Il mourut à Paris-8e, le 13 janvier 1897 âgé de 76 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles BRUN

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