- État civil :
- Né le 7 mars 1848
Décédé le 19 août 1907 - Profession :
- industriel
- Département :
- Haute-Garonne
-
Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 7 septembre 1902
Elu le 7 janvier 1906
Fin de mandat le 19 août 1907 ( Décédé )
avant 1889
BOUGUES (VICTOR), député de 1881 à 1885, né à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), le 7 mars 1848, étudia le droit, puis s'établit manufacturier dans son pays. Il n'avait jamais joué aucun rôle politique quand il fut, le 21 août 1881, élu député de l'arrondissement de Saint-Gaudens (1re circonscription), par 9,969 voix (15,322 votants, 20,357 inscrits), contre 5,077 à M. Lenglé, député sortant, bonapartiste. M. V. Bougues siégea à l'union républicaine et vota avec les opportunistes : pour les ministères Gambetta et Ferry, contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat, pour les crédits de l'expédition du Tonkin, et contre la nomination des sénateurs par le suffrage universel. Il n'a pas fait partie d'autres législatures.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
BOUGUES (VICTOR), né le 7 mars 1848 à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), mort le 19 août 1907 à Saint-Gaudens.
Député de la Haute-Garonne de 1881 à 1885. Sénateur de la Haute-Garonne de 1902 à 1907. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 417.)
Mais sept ans plus tard, il se présenta à une élection partielle qui eut lieu le 7 septembre 1902, pour pourvoir au remplacement de M. Valentin Abeille sénateur décédé, il fut élu au premier tour de scrutin par 732 voix sur 960 votants ; il fut réélu au renouvellement triennal du 7 janvier 1906, toujours au premier tour de scrutin par 575 voix sur 948 votants.
Membre de plusieurs Commissions et inscrit à la Gauche démocratique il prit part à la discussion d'une interpellation de M. Le Provost de Launay sur les fraudes commises et préparées dans la Préfecture de la Haute-Garonne (1906). Le 22 octobre 1907, le Président Antohin Dubost annonçait son décès et prononçait son éloge funèbre : « La démocratie perd en lui, déclara-t-il, un de ses serviteurs les plus sincères et les plus éclairés ». Il était mort prématurément pendant l'intersession, le 20 août 1907 à Saint-Gaudens, à l'âge de 59 ans.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Victor BOUGUES
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