- État civil :
- Né le 19 décembre 1812
Décédé le 16 mars 1904 - Profession :
- Général
- Département :
- Marne
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 4 janvier 1879 ( Non réélu )
avant 1889
BOISSONNET (ANDRÉ-DENIS-ALFRED), sénateur de 1876 à 1879, né à Sézanne (Marne), le 19 décembre 1812, est le fils d'un général du génie du premier Empire et frère d'un général d'artillerie, le baron Boissonnet. Sorti lui-même de l'Ecole polytechnique, dans cette arme, en 1834, avec le grade de sous-lieutenant, il passa successivement lieutenant en 1836, capitaine en 1840, chef d'escadron en 1855, lieutenant-colonel en 1860, colonel en 1864, et général de brigade le 27 octobre 1870. Ses campagnes en Algérie, à Rome, en Crimée, lui valurent la croix du commandeur de la Légion d'honneur (6 mars 1867). Il venait d'être mis à la tête de l'Ecole polytechnique, quand éclata la guerre franco-allemande ; il prit part, comme chef d'état-major général du génie, aux divers combats livrés sous Metz, et fut fait prisonnier dans cette ville après la capitulation. De retour en France, il s'occupa assez activement de politique conservatrice. Déjà membre et président du conseil général de la Marne, il tenta d'abord de se faire élire représentant de ce département à l'Assemblée nationale lors d'une élection partielle qui eut lieu en 1873 : il échoua contre le candidat républicain, M. Alph. Picart. Aux élections du 30 janvier 1876, le suffrage des électeurs sénatoriaux de la Marne lui fut plus favorable : il l'emporta avec 394 voix sur 752 votants, s'inscrivit au centre droit et vota d'abord avec la majorité monarchiste du Sénat, notamment, en juin 1877, pour la dissolution de la Chambre des députés, réclamée par le gouvernement du 16 mai. Mais, en mars 1878, M. Boissonnet fut précisément de ceux qui contribuèrent à déplacer cette majorité de droite à gauche, en se ralliant à la politique « constitutionnelle » du ministère Dufaure (M. Boissonnet appartenait alors au petit groupe des sénateurs dits constitutionnels). Non réélu, le 5 janvier 1879, - il n'eut alors que 237 voix, tandis que le moins favorisé des candidats républicains, M. Leblond, en obtenait 483, - il fut mis à la retraite, comme général de brigade, au mois de juin de la même année. Grand officier de la Légion d'honneur du 18 décembre 1874.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
BOISSONNET (GÉNÉRAL ANDRÉ, DENIS, ALFRED), né le 1'9 décembre 1812 à Sézanne (Marne), mort le 16 mars 1904 à Paris.
Sénateur de la Marne de 1876 à 1879. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 366).
Il se tint désormais à l'écart de la politique pour jouir en toute tranquillité de sa situation de retraité.
Il mourut à Paris le 16 mars 1904, à 92 ans.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de André BOISSONNET
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