État civil :
Né le 20 décembre 1871
Décédé le 23 avril 1940
Profession :
Fonctionnaire
Département :
Haute-Garonne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Elu le 6 janvier 1924
Fin de mandat le 9 janvier 1933 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BLAIGNAN (RAYMOND), né le 20 décembre 1871 à Toulouse (Haute-Garonne), mort le 23 avril 1940 à Boulogne-sur-Gesse (Haute-Garonne).

Sénateur de la Haute-Garonne de 1920 à 1933.

Fils d'un professeur au lycée de Toulouse, Raymond Blaignan fit ses études classiques dans cet établissement sous la surveillance de son père. Après avoir obtenu son baccalauréat il s'inscrivit à la faculté de droit. Il en sortit licencié et entra dans l'administration des contributions indirectes, puis dans celle des directes pour devenir percepteur. Il collaborait entre-temps à divers périodiques et notamment au supplément du Nouveau Larousse illustré dans lequel il publiait des articles économiques et financiers.

En 1913, il fut détaché en qualité de secrétaire auprès du rapporteur général puis du président de la Commission du budget à la Chambre des députés. Pendant la guerre de 1914 il fit d'abord campagne comme payeur particulier aux armées puis devint en 1915 chef de cabinet du Ministre du Commerce, de l'Industrie et des P.T.T., M. Etienne Clementel pour le rester jusqu'en 1919. Ces fonctions l'ayant mis en contact avec les milieux politiques, il se présenta le 11 janvier 1920 aux élections sénatoriales et fut élu sénateur de la Haute-Garonne au deuxième tour de scrutin, par 495 voix sur 931 suffrages exprimés. Il fut réélu au renouvellement du 6 janvier 1924 au premier tour de scrutin, par 469 voix sur 928 suffrages exprimés. Inscrit au groupe de l'Union démocratique et radicale, il appartint d'abord à la Commission des chemins de fer et à celle des finances. Spécialiste des questions économiques et financières, il participa à plusieurs débats portant notamment sur : les nouvelles ressources fiscales, le budget de l'exercice 1920 (1920) ; la création d'une médaille de la Victoire ; le contrôle des dépenses engagées (1921 et 1922).

Le 9 janvier 1923 il fut élu secrétaire du bureau du Sénat et se fit entendre dans la discussion des crédits provisoires et du budget de l'Imprimerie nationale de l'exercice 1923. Il retrouva son poste de secrétaire du bureau le 10 janvier 1924 et traita à la tribune de nombreuses questions, parmi lesquelles on peut citer : le régime des pensions, celui des retraites des ouvriers de l'Etat. Il devint cette même année secrétaire de la Commission des chemins de fer. En 1925, toujours secrétaire du Sénat, il entra à la Commission de la législation civile et criminelle et s'intéressa au budget du Ministère de l'Instruction publique de cet exercice. En 1926 il intervint à propos de la création de nouvelles ressources fiscales, des loyers de locaux d'habitation, des budgets de l'agriculture et des beaux-arts, des victimes de l'effondrement du clocher de la Dalbade à Toulouse, de l'approvisionnement en farine, en blé et en pain en qualité de rapporteur. En 1927 on l'entendit sur le budget de l'agriculture et celui des chemins de fer, et il fut nommé cette même année membre de la Commission de l'aéronautique commerciale; en 1928 il participa à la discussion d'une interpellation sur les conditions économiques de l'agriculture et la nécessité de les améliorer, ainsi qu'à celle du budget du Ministère des Finances et de la loi de finances ; en 1930 il rapporta le budget du Ministère des Travaux publics et entretint ses collègues de la poudrerie nationale de Toulouse ; en 1931 il s'intéressa aux coopératives agricoles et intervint, toujours en qualité de rapporteur, dans la discussion du budget des travaux publics ; en 1932 il parla sur le personnel du service de santé et soutint une fois encore son rapport sur le budget des travaux publics.

Il échoua aux élections du 10 octobre 1932, n'ayant obtenu au premier tour de scrutin que 290 voix et au deuxième tour 247 voix sur 932 suffrages exprimés.

Il se retira dans sa propriété du Tardan, à Boulogne-sur-Gesse (H.-Garonne) où il mourut le 23 avril 1940.

Il était Chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l'Instruction publique, Commandeur de la couronne d'Italie, Commandeur de l'ordre de Léopold II, et Officier du Ouissam Alaouite Chérifien.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Raymond BLAIGNAN

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