Séance du 1er octobre 1999
ALLOCUTION DE M. LE PRÉSIDENT
M. le président.
Monsieur le ministre, mes chers collègues, en ce premier jour de session, je
voudrais vous dire en toute sincérité le plaisir qui est le mien de vous
retrouver ici, après une intersession que chacun a dû remplir comme il le
souhaitait, en fonction de ses obligations et activités diverses.
Nos services ont mis à profit cette période pour rénover, voire remettre
totalement à neuf notre hémicycle, notamment pour installer une climatisation
qui nous permettra de siéger dans une atmosphère encore plus agréable. Vous le
voyez, nous avons le souci des conditions dans lesquelles nous délibérons.
Mes chers collègues, j'espère que vous avez pu reconstituer vos forces de
travail, car la session précédente a été longue, certes, mais surtout très
chargée, et que vous revenez en pleine forme dans la perspective d'une session
qui s'annonce, elle aussi, particulièrement chargée, comme M. le ministre des
relations avec le Parlement nous l'a indiqué il y a un instant, en conférence
des présidents, peut-être même trop chargée, lui ai-je fait observer à cette
occasion, mais comme toujours avec courtoisie. D'ailleurs, à la fin de la
précédente session, M. le Premier ministre avait lui-même fait savoir que les
ministres avaient beaucoup travaillé et, à juste titre, avaient besoin de
repos. Monsieur le ministre, j'ai le souci de la bonne condition physique des
membres du Gouvernement ; soyez assez aimable de penser également à la nôtre !
(Sourires.)
Cela étant, l'encombrement de notre ordre du jour ne m'a pas empêché de
réaffirmer notre souci constant d'améliorer encore nos méthodes de travail en
ce qui concerne la programmation et l'organisation de nos séances publiques.
Les rapports de nos commissions et de nos délégations doivent être publiés
dans des délais tels que nos collègues et la presse puissent en prendre
connaissance suffisamment à temps avant la séance publique, afin que celle-ci
se déroule dans les conditions de sérénité, de réflexion et de sérieux qui
doivent être la marque de la tradition sénatoriale.
J'ai également formé le voeu avec insistance, et ce voeu a été partagé par
tous les membres de la conférence des présidents, que le Gouvernement veuille
bien ne pas multiplier les déclarations d'urgence au cours de cette session,
car le bicamérisme, auquel nous sommes attachés, mérite de s'exercer pleinement.
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