CONCLUSION - Fabienne Keller , rapporteure
Je souhaite remercier chacun d'entre vous d'être resté patiemment avec nous, toute la matinée. Il reste beaucoup de travail à accomplir, mais nous avons, pour reprendre les propos du professeur Leport, réussi aujourd'hui à élargir la communauté à d'autres spécialistes, du numérique et de la communication.
Il se révèle vraiment indispensable que nous travaillions ensemble, en temps de paix, notamment sur une idée très simple, très militaire : faire des exercices en repartant de ce qui est déjà arrivé, en passant en revue ce qu'on aurait peut-être pu mieux faire, ce qui permet de se préparer.
Cher monsieur Vallat, la crise de demain ne sera en aucun cas celle sur laquelle on a fait un exercice. Telle est la caractéristique des maladies infectieuses émergentes. Elles comportent un risque, un aléa. On ne peut maîtriser tous les facteurs en matière de santé, mais on peut définir une conduite. Des personnes s'attachent à rassembler tous les savoirs et à livrer les bonnes recommandations au bon moment. Ce travail de fond doit être réalisé en temps de paix.
J'aurai une mention particulière pour le professeur Patrice Debré, grâce auquel j'ai démarré ce travail, et je remercie les professeurs Catherine Leport et Patrick Zylberman, qui nous ont aidés dans la préparation de cet atelier.
Merci à tous. Le combat continue.
PROGRAMME
Afin d'assurer le suivi du rapport d'information publié en mai 2012 qu'elle a précédemment consacré aux maladies infectieuses émergentes, la délégation sénatoriale à la prospective a souhaité approfondir l'analyse de certaines des mesures susceptibles d'améliorer la gestion des crises sanitaires.
9 h |
Accueil des participants |
9 h 15 |
Ouverture par Roger Karoutchi, président de la délégation Introduction par Fabienne Keller, rapporteure |
9 h 30 |
PREMIÈRE TABLE RONDE |
Pourquoi de nouvelles maladies infectieuses continuent-elles d'émerger ? |
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Les causes des maladies infectieuses émergentes sont multiples et pas toujours identifiées. On sait néanmoins qu'une grande part provient de la faune sauvage ou domestiquée : c'est le cas aujourd'hui avec Ebola dont le vecteur connu est la chauve-souris. Les nouvelles conditions de vie dans un monde en pleine mutation amplifient les menaces épidémiques. L'urbanisation, les transports, la déforestation ou les changements climatiques sont notamment des facteurs responsables du développement des crises sanitaires. Pour prévenir efficacement ces maladies, il est indispensable d'agir sur ces différentes causes en ayant une approche pluridisciplinaire. |
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Interviendront notamment : Didier Bompangue (professeur associé à l'Université de Kinshasa) Sylvie Briand (directrice du département Maladies épidémiques et pandémiques à l'OMS) Véronique Chevalier (directrice adjointe de l'UR AGIRs (animal et gestion intégrée des risques) au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, Cirad) Philippe Cramer (médecin, auteur du livre « Le défi des maladies infectieuses ») Patrice Debré (professeur d'immunologie à l'Université Pierre et Marie Curie) Jean-François Delfraissy (coordinateur interministériel Ebola, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales, ANRS) Jean-François Guégan (directeur de recherche à l'IRD) Lucien Hounkpatin (maître de conférences en psychologie clinique et psychopathologie, spécialiste des rites funéraires ) Frédéric Le Marcis (professeur d'anthropologie sociale à l'École normale supérieure de Lyon) Catherine Leport (professeure des universités, praticienne hospitalière) Thierry Pineau (chef du département santé animale à l'Inra) Gérard Salem (géographe de la santé, Université Paris-Ouest, ICSu) Bertrand Schwartz (responsable du département biologie-santé à l'Agence nationale de la recherche, ANR) |
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10 h 45 |
Échanges avec la salle |
11 h 15 |
DEUXIÈME TABLE RONDE |
Comment valoriser les outils numériques dans la gestion des crises sanitaires ? |
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Compte tenu du développement spectaculaire de ses
capacités techniques et du taux
En revanche, on l'a vu, l'usage d'internet et les réseaux sociaux sont susceptibles d'alimenter la désinformation en santé, les campagnes anti-vaccination et les rumeurs plus ou moins fondées. Il faut alors trouver les moyens de rétablir une information fiable et sensibiliser à cet objectif essentiel les différents acteurs de la santé et, avec eux, l'ensemble des citoyens. |
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Interviendront notamment : |
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Pascale Briand (inspectrice générale de l'agriculture) Bruno Dondero (professeur à l'université Paris 1, directeur du CAVEJ) Arnaud Fontanet (chef de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur) Françoise Laborde (journaliste, ancienne conseillère du CSA) Jean-Paul Moatti (président-directeur général de l'IRD) Somalina Pa (rapporteure générale adjointe au Conseil national du numérique) Jean-Yves Robin (consultant e-santé et big data, ancien directeur de l'ASIP Santé) Benoît Thieulin (président du Conseil national du numérique) Patrick Waelbroeck (professeur d'économie à Télécom Paris Tech) Patrick Zylberman (professeur à l'École des hautes études en santé publique) |
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12 h 20 |
Échanges avec la salle |
12 h 50 |
Conclusion par Fabienne Keller, rapporteure |