c. Innovation incrémentale et innovation de rupture
On distingue l'innovation incrémentale et l'innovation de rupture. Elle est incrémentale quand elle s'inscrit dans la poursuite d'un processus déjà engagé. Si ce n'est pas le cas, on parle de rupture.
Cette innovation de rupture est souvent le résultat du hasard : c'est souvent la plus intéressante, mais aussi la moins prévisible. Qui, en effet, a prévu le développement si rapide d'Internet ? Certainement pas Thomas Watson, PDG d'IBM, qui déclarait en 1943 : « Je pense qu'il existe un marché mondial pour environ 5 ordinateurs » .
La capillarité se fait de manière non prédictive. On peut créer des programmes pour chercher des ruptures. Mais c'est insuffisant. Il faut leur adjoindre une cellule de transfert, une cellule observant les évolutions, et les projetant dans des marchés potentiels. C'est ce que font les générateurs technologiques.
Les innovations de rupture peuvent porter par exemple sur les nouvelles technologies de stockage de l'électricité, sur la chirurgie robotique, sur le passage de la chimie du silicium à la chimie du graphène.
L'innovation peut aussi être managériale, pédagogique, financière.
L'innovation est donc multiple.