3. Contribution à la garantie des retraites des Français
Dans le cadre du grand débat politique actuel, il est proposé de canaliser une partie des recettes d'ouverture du capital d'entreprises nationales ayant encore le statut d'établissement public vers la consolidation des régimes de retraite des Français. Eu égard aux menaces démographiques qui assombrissent l'horizon de ces régimes, cette affectation est légitime.
Néanmoins, dans le droit fil de cette réflexion, on peut se demander si les organes publics créés ou à créer ayant vocation à recevoir les fonds ainsi collectés ne pourraient pas, pour les faire fructifier, en investir une part dans le capital de France Télécom en cas de privatisation.
De cette manière, ceux qui ont contribué au développement de France Télécom en lui achetant ses prestations du temps du monopole pourraient percevoir les fruits de son succès économique dans leurs pensions de retraite.
En outre, le gestionnaire des fonds de garantie constituerait tant une référence stable qu'un aiguillon de gestion dynamique et sûre au capital de France Télécom. Le retrait de l'Etat se trouverait en quelque sorte compensé et les Français -même non actionnaires individuels- pourraient ainsi continuer à avoir un droit de regard sur le comportement d'une entreprise dont le patronyme comporte le beau nom de France.