2. Les consommations intermédiaires

A moyen terme, les consommations intermédiaires augmenteraient en volume de 1,0 % par an, en ralentissement par rapport à la seconde moitié des années 1990 (+1,9 % par an). A moyen terme, la diminution en volume des consommations intermédiaires de l'Etat se ralentit. Les consommations intermédiaires des administrations de Sécurité sociale ralentissent également : +1,5 % en volume après une augmentation moyenne de 2,1 % dans la seconde moitié des années 1990. Les consommations intermédiaires des administrations locales conservent un rythme assez soutenu (+ 2,2 %).

Taux de croissance en volume des consommations intermédiaires des administrations publiques 1)

2000

2001

2002

2003

2004

2005

APU

-0,8

1,1

1,7

1,4

0,9

1,0

Administration centrale

-2,7

-1,5

0,1

-0,2

-0,8

-0,7

Collectivités locales

1,2

3,0

3,0

2,6

2,1

2,2

Sécurité sociale

-1,5

1,5

1,6

1,8

1,5

1,5

1. Rappel 1999 : 3,3 ; 1,6 ; 4,0 4,5.

3. Les investissements publics

Le rythme de croissance de l'investissement public ralentit par rapport à 2000-2001, mais reste supérieur au rythme des années 1990. Pour l'ensemble des administrations, la hausse est de 1,5 % par an en moyenne en volume entre 2003 et 2006. L'investissement des collectivités locales, qui représentent 2/3 de l'ensemble des investissements publics, est plus dynamique (+2,2 % par an). Compte tenu de la contrainte sur l'évolution de ses dépenses, l'Etat continue à réduire son investissement (-0,9 % par an en volume).

Taux de croissance en volume des investissements
des administrations publiques
1)

2000

2001

2002

2003

2004

2005

APU

4,2

2,7

1,7

1,5

1,4

1,5

Administration centrale

-1,1

-0,8

-0,8

-0,9

-0,9

-0,9

Collectivités locales

4,0

3,0

2,3

2,2

2,0

2,2

Sécurité sociale

18,2

9

3,5

2,5

2

2

1. Rappel 1999 : 3,6 ; - 2,6 ; 7,0 ; - 4,7.

4. Les prestations sociales

a) Les prestations maladies

Le programme pluriannuel de finances publiques à l'horizon 2004, présenté début 2001, suppose une croissance annuelle de 1,8 % en moyenne. Le programme antérieur prévoyait une hausse de 1,5 % par an en volume entre 2000 et 2003. Et le programme présenté début 1999 prévoyait une hausse moyenne sur trois ans de 1,15 %.

Les révisions successives à la hausse de l'objectif d'augmentation de dépenses sociales se justifient par les évolutions observées.

Entre 1998 et 2001, les dépenses du champs de l'Objectif National de Dépenses d'Assurance Maladie (Ondam) ont augmenté de 3 % par an en moyenne (à prix constant), et même de 3,5 % entre 1999 et 2001. A prix constants, l'enveloppe de l'Ondam prévue pour 2002 est supérieure de 2,4 % à l'enveloppe de l'année 2001. L'objectif d'une hausse de 1,8 % annoncé par le gouvernement suppose donc une inflexion très forte. Cette hypothèse bien que peu réaliste a été conservée dans nos projections.

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