1
L'Office parlementaire
d'évaluation
des politiques publiques a été supprimé par l'article 94
de la loi de finances pour 2001.
2
Votre rapporteur avait présidé, à la demande
du Premier ministre de l'époque, la commission d'étude de
« La réforme du financement des
universités »,dont le rapport fut publié au
début 1981.
3
Cour des comptes, « La fonction publique de
l'Etat », rapport public particulier d'avril 2001, et notamment le
chapitre VI du tome 2 : « la gestion des
enseignants-chercheurs ».
4
Il s'agit notamment des rapports Quermonne et Massenet, et des
rapports Durry et Quenet, sans oublier les rapports du CNE, notamment celui du
groupe de travail présidé par M.Jean Vincens en 1993 sur
« les enseignants du supérieur », et le document
n° 105 du CERC de 1992 sur « les enseignants-chercheurs de
l'enseignement supérieur : revenus professionnels et conditions
d'activité ».
5
Rapport « Nouvelle définition des tâches
des enseignants et des enseignants-chercheurs dans l'enseignement
supérieur français », septembre 2001.
6
Rapport « L'enseignement supérieur des sciences
économiques en question », septembre 2001.
7
Rapport n° 395 ; 2000-2001.
8
Votre rapporteur englobe sous ce terme d'universités les
instituts universitaires de technologie (IUT) et les écoles qui leur
sont rattachées.
9
La France n'a pas voulu adopter au XIX
ème
siècle le modèle universitaire et a conservé un
système de facultés monodisciplinaires. Elle a
développé en parallèle des établissements de
recherche tels le CNRS en 1939 et un ensemble diversifié de grandes
écoles. Les universités ne se sont développées
qu'à partir des années 1960, de facto avec la création de
grandes universités scientifiques comme Orsay et médicales,
concomitamment à la mise en place des centres hospitaliers
universitaires (CHU), puis de jure avec la loi d'orientation de 1968. Ce sont
donc les universités qui sont venues
« concurrencer » le CNRS et les grandes écoles et
non l'inverse.
10
Votre rapporteur, en ce qui concerne les chercheurs, a
volontairement limité le champ de son sujet à ceux des
établissements publics à caractère scientifique et
technique (EPST), les personnels des établissements publics à
caractère industriel et commercial (EPIC) étant le plus souvent
régis par des dispositions spécifiques proches de celles du droit
du travail. De surcroît, au sein de la catégorie des EPST, il a
centré son analyse sur les chercheurs du Centre national de la recherche
scientifique (CNRS), qui regroupe la grande majorité - plus des trois
quarts - des effectifs des chercheurs publics.
11
La liste des personnes auditionnées ainsi que les
contributions écrites adressées à votre rapporteur
figurent en annexe au présent rapport.
12
Ce forum est consultable à l'adresse suivante :
www.senat.fr/consult/universitaires.
13
Ces deux études sont annexées au présent
rapport.
14
Il convient toutefois de souligner qu'il est apparu que certaines
indications figurant dans ces tableaux de classement n'étaient
visiblement plus d'actualité, certains universitaires - en nombre
réduit - que le tirage au sort avait désignés ne
travaillant plus dans l'établissement indiqué. Votre rapporteur y
voit une démonstration concrète de ce que l'Etat ne connaît
qu'avec une précision insuffisante en temps réel ses
fonctionnaires.
15
Bulletin des commissions de l'Assemblée nationale n°
18, période du 3 juillet au 20 septembre 2001, page 2 390.
16
L'organisme -tampon pourrait intervenir comme instance d'appel
en cas de désaccord entre le Président d'un université et
un enseignant-chercheur sur l'établissement de son tableau pluriannuel
de service.
17
Pour des compléments sur ces différents points,
votre rapporteur vous renvoie aux travaux des rapporteurs spéciaux de la
commission des finances, pour le budget de l'enseignement supérieur
(rapport n° 92, tome III, annexe 16 ; 2000-2001), et pour celui de la
recherche (annexe 34).
18
Il convient de rappeler que votre rapporteur a limité le
champ de ses travaux aux seuls chercheurs des EPST.
19
Les formations d'enseignement supérieur dépendant
du budget de l'enseignement supérieur (universités, IUT,
écoles d'ingénieurs, IUFM, ENS) regroupent environ 72 % de la
population estudiantine.
20
Cf. la revue Éducation & formation n° 55
(janvier-mars 2000), publiée par la direction de la programmation et du
développement du ministère de l'éducation nationale.
21
Note d'information du ministère de l'éducation
nationale n° 01-38 « Prévisions à deux ans des
principales filières de l'enseignement supérieur ».
22
Si l'on compare les effectifs réels de la rentrée
2000 aux prévisions faites deux ans auparavant et reproduites dans le
tableau précédent, on constate que les effectifs des premiers
cycles des universités sont inférieurs de 4.000 à la
prévision et que, en revanche, ceux des seconds cycles sont
supérieurs de 10.400 et ceux des troisièmes cycles de
20.800 ! L'erreur de prévision globale sur les universités
atteint donc 2,1 % sur deux ans. Ce constat confirme les difficultés de
la prévision, même à horizon très court...
23
Une plus grande flexibilité pourrait cependant être
encouragée et même exigée à l'intérieur de
chaque discipline. L'hyperspécialisation en matière de recherche
ne doit pas être reproduite au niveau de l'enseignement.
24
Au total le nombre d'ATER serait voisin de 6000 en 2002.
25
Ces évaluations globales sont évidemment fort
approximatives, car il n'est tenu compte ni des effectifs réels, ni des
cours complémentaires, ni des réductions de services pouvant
être accordées aux personnels du second degré pour
préparer thèses et concours.
26
Les obligations de service d'enseignement d'un ATER sont
équivalentes à celles d'un maîtres de
conférences(192 heures de TD par an).
27
Cf. le chapitre deux.
28
Votre rapporteur s'est interdit de faire figurer dans les
effectifs de personnel de l'enseignement supérieur les moniteurs. Le
monitorat complète en effet , en échange d'un service de 64
heures de TD, une allocation de recherche (financée sur le budget du
ministère de la recherche, à l'exception de celles
attribuées à des normaliens).
29
L'article 27 de la loi d'orientation de 1968 disposait
déjà que « le ministre répartit entre les
universités... les emplois figurant à la loi de
finances ». Cette disposition a été reprise dans la loi
de 1984 relative à l'enseignement supérieur.
30
Système analytique de répartition des moyens.
31
La commission des finances du Sénat avait
déjà, à de multiples reprises, dénoncé les
modifications incessantes de la nomenclature budgétaire qui contribuent
à rendre peu lisible le budget de l'enseignement supérieur.
32
Sur ce point, voir le rapport de notre collègue Joël
Bourdin, au nom de la commission des finances, n° 203 « Les
lacunes de l'information statistique relative aux administrations
publiques » (2000-2001).
33
Votre rapporteur s'étonne que les universitaires n'aient
pas à informer l'administration de la date à laquelle ils
souhaitent faire valoir leurs droits à retraite.
34
Décision n° 83-165 DC du 20 janvier 1984.
2
Cette politique a été initiée par Claude
Allègre, alors conseiller spécial du ministre de
l'éducation nationale, Lionel Jospin.
35
Deux thèses coexistèrent longtemps dans le
système français : la thèse de 3
ème
cycle donnant accès au grade de maître-assistant et la
thèse de doctorat d'Etat exigée des professeurs.
36
Plus exactement, elles n'ont pas la possibilité de cotiser
aux ASSEDIC et doivent donc supporter le coût prohibitif d'un
licenciement.
37
Sur ce point, il est possible de se reporter à l'ouvrage
de Mme Christine Musselin, La longue marche des universités
françaises, Presses universitaires de France, janvier 2001.
38
Au comité consultatif des universités (CCU)
succéda le conseil supérieur des corps universitaires (CSCU),
puis le conseil supérieur provisoire des universités (CSPU) et
enfin le conseil national des universités (CNU) !
39
Certaines règles coutumières sont en
général respectées pour le choix du président et
pour la composition du jury.
40
Il convient toutefois de relever que le PLF pour 2002
prévoit la création, à compter du
1
er
septembre 2002, d'une indemnité pour les membres du
CNU, d'un montant de 303.783 euros (près de 2 millions de francs).
41
La Cour des comptes indique, dans son rapport public particulier
précité, que le nombre de candidatures à la qualification
s'élève à environ 22.500, « ce qui correspond,
du fait de l'intervention de deux rapporteurs pour chaque dossier, à
l'examen chaque année de 45.000 dossiers par les 1.848 membres du
CNU ».
42
Tous les enseignants appartenant à ce département
votent, ou ont en tout cas la possibilité de voter, afin d'éviter
les contestations qui touchent souvent les commissions de spécialistes
françaises (localisme, choix arbitraire, critères peu
transparents...). Dans certaines universités, il arrive même que
les personnels administratifs et les représentants des étudiants
du département aient le droit de vote.
43
En revanche, les avancements d'échelon se font à
l'ancienneté à l'exception du passage au second échelon de
la classe exceptionnelle.
44
Montant arrondi en mai 2001 des émoluments nets de la
retenue pour pension avant retenues sociales et indemnité de
résidence.
45
Données du chapitre 31-11 article 10 compte non tenu des
universitaires praticiens hospitaliers ou appartenant à des corps
spécifiques.
46
370,90 francs l'heure de cours effective devant les
étudiants, la rémunération couvrant les activités
de préparation et d'examen.
47
Ces dérogations résultent de l'article 3 du
décret-loi du 29 octobre 1936.
48
Des contingents de postes furent parfois réservés
aux chercheurs : ils furent souvent gelés par les commissions de
spécialistes !
49
Les professeurs associés à mi-temps sont
recrutés pour une durée maximale de 3 ans renouvelable au plus
deux fois.
50
Les universités se prononcent désormais
après le CNU pour éviter que ce dernier
« corrige » les conséquences des choix locaux.
51
C'était le principe même du système des
« chaires » d'avant 1968 : les petites
universités stabilisaient ainsi leur corps professoral puisque les
titulaires de chaires ne pouvaient les quitter qu'en trouvant ailleurs une
autre chaire.
52
Les différents cas d'obligations de service sont
rappelés en annexe au présent rapport.
53
Sur ce point, votre rapporteur se permet de vous renvoyer au
rapport établi par la commission animée par M. Éric
Espéret.
54
Les personnels administratifs sont communs à
l'enseignement supérieur et à l'enseignement scolaire. Or les
métiers qu'ils doivent pratiquer sont en fait extrêmement
différents.
55
Telle la perte de la prime d'encadrement doctoral et de
recherche en cas de congé thématique.
56
Article 6 du décret statutaire du 6 juin 1984.
57
Il convient de rappeler que ce principe a été
posé par l'article XV de la Déclaration des droits de l'homme et
du citoyen du 26 août 1789.
58
Dans son rapport public particulier précité, la
Cour des comptes a relevé « les montants irréalistes
d'indemnités perçus par certains enseignants, l'octroi d'heures
complémentaires à des enseignants bénéficiant par
ailleurs de décharges de service ». Elle indique que
« l'irrégularité la plus flagrante et la plus
répandue concerne l'octroi d'heures complémentaires à
titre d'indemnisation de tel ou tel service [...] ».
59
On se reportera pour l'évaluation des enseignements et des
formations au rapport précité du professeur Fitoussi, pages 170
à 172.
60
L'article 23 de l'arrêté du 9 avril 1997 dispose
que « pour chaque cursus est organisée une
procédure d'évaluation des enseignements et de la
formation ».
61
Dans les EPST, une mesure
"
d'indemnité de
départ volontaire
"
a été mise en oeuvre de 1997
à 1999 inclus, provoquant de nombreux départs volontaires. C'est
pourquoi on a calculé le paramètre sur la période 1992
à 1996.
-
62
Le chiffre de 32 ans qui apparaît pour l'âge au
recrutement du CNRS pour les SHS résulte des dérogations
possibles qui permettent dans certains cas de candidater au-delà de la
limite des 31 ans.
63 Les conventions CIFRE (Convention convention Industrielle industrielle de Formation formation par la Rechercherecherche) sont gérées par l'Association l'association Nationale nationale de la Rrecherche Technique technique (ANRT).
65 sSelon le Rrapport de la cour des comptes `la fonction publique de l'Etat' - avril 2001.
- 66 Lecture des graphiques : plus une courbe descend rapidement, plus l'évolution de carrière est favorable (une faible proportion de recrutés n'est pas promue)
68 Il faut ajouter les recrutements extérieurs au niveau directeur de recherche, au nombre de 11 personnes en 2000, ce qui ne modifie pas le taux indiqué ici.
-
69
La rubrique `secteur privé y compris associations Loi loi
1901' comprend des emplois précaires.
70 Les rubriques `boursier - vacataire - contractuel en France' et `secteur privé y compris associations Loi loi 1901' incluent des personnes se trouvant à l'étranger, mais donnant une adresse en France.
71 Cet âge limite est de 31 ans accomplis dans l'année du concours. Il existe des dérogations de limite d'âge pour les personne ayant des enfants, ce qui explique que la moyenne des âges puisse être supérieure à 31 ans.
72 Rappelons que sur le total CR1 + CR2, environ 25 % des candidats et des postes concernent les CR1.
73 Dans ce paragraphe, l'analyse ne porte que sur la section 7 du CNRS, même si nous employons les termes S&T de l'information ou STIC, pour faciliter la lecture.
75 40 % des docteurs étrangers retournent dans leur pays d'origine dès leur soutenance de thèse.
-
76
Ceci est moins vrai en sciences humaines et sociales pour le
recrutement en maître de conférences.
77 On constate en fait que la quasi-totalité des recrutés maîtres de conférences avait leur qualification depuis 3 ans et moins.
78 Professeur agrégé du secondaire.
80 Centre d'études des revenus et des coûts.
81 Dans le rapport Durry, il est bien spécifié que le groupe de travail ne veut pas rentrer dans la voie du pré-recrutement (c'est-à-dire que les étudiants se verraient offrir, même très tôt, des postes qui leur assureraient de devenir maîtres de conférences, dès lors qu'ils auraient rempli certaines obligations). Devenir allocataire ne doit pas être le début de carrière, donc la rémunération ne doit pas progresser, et la fin de la durée maximale prévue doit intervenir avec automaticité.
82 Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'instance nationale a connu plusieurs dénominations : Comité Consultatif des Universités (CCU) jusqu'en 1979, Conseil Supérieur des Corps Universitaires (CSCU) entre 1979 et 1982, Conseil Supérieur Provisoire des Universités (CSPU) entre 1982 et 1984, Conseil Supérieur des Universités (CSU) entre 1984 et 1987, et enfin Conseil National des Universités (CNU) depuis 1987. Les changements d'intitulé ainsi que les nombreuses réformes ont porté à la fois sur les attributions de l'instance, la définition des sections, le mode de désignation des membres (proportion d'élus et de nommés), la durée du mandat, et la répartition des sièges entre les différents corps.
83 Les ATER ont été mis en place par le décret du 7 mai 1988. Le décret du 30 octobre 1989 a mis en place les monitorats d'initiation à l'enseignement supérieur et a élargi le recrutement des ATER à des allocataires-moniteurs et d'autres étudiants pour permettre de prendre le relais des allocations de recherche sur un contrat d'un an renouvelable une fois.
- 84 On mesure le travail d'information qui reste à faire auprès des néo-bacheliers quand on sait que, pour prendre l'exemple de mon université, le rapport entre le nombre d'étudiants inscrits en première année de psychologie (600) et celui des étudiants de cette spécialité admis en DESS (20) - qualification exigée pour exercer la profession de psychologue - est de 1 à 30.