B. LES DÉPENSES D'INVESTISSEMENT
Elles s'élèveraient à 1.683,6 millions de francs, soit une chute de 11,6 % par rapport à 1998.
(1) Les investissements de navigation aérienne
Les
investissements de navigation aérienne représentent 71 % du
total des investissements. Les crédits de paiement avec
1.195,5 millions de francs seraient en recul sensible, de 12,7 %,
tandis que le niveau des autorisations de programme ouvertes en 1999 baisserait
de 11,1 %.
Compte tenu du niveau des autorisations de programme en
compte la diminution des crédits de paiement ne pourra être
maintenue.
Une part importante des investissements de navigation aérienne consiste
à achever le programme "Operator Input and Display System" -ODS-
nouvelle dénomination du programme PHIDIAS. Initié au
début de la décennie, ce programme représente un
coût de 1,025 milliard de francs dont plus de la moitié
-530 millions de francs- pour des achats de matériels.
Les investissements réalisés dans le domaine de la navigation
aérienne sont à l'origine d'interrogations persistantes
:
Le projet CAUTRA-5
est un projet à très long terme, 2015,
et est l'homologue français du programme EATCHIP d'Eurocontrol.
La définition du stade ultime du schéma est encore, comme pour
l'EATMS d'Eurocontrol, un sujet de recherche.
On comprend mal ce qui justifie la redondance des efforts consentis pour
construire le schéma de navigation aérienne du futur.
Il est impératif de rechercher une meilleure cohérence des
dépenses d'investissement entre les programmes nationaux et les
programmes européens.
Le programme ODS pose le même type de problèmes.
L'argumentaire développé par la DGAC pour justifier ces
investissements dont la variable essentielle, les gains de productivité
qu'ils permettraient, suppose l'acceptation du personnel et une
démonstration qui n'est pas encore faite et dont l'impact
économique dépend des conditions de leur affectation, pourrait
apparaître désuet en cas de renforcement des missions
d'Eurocontrol.
(2) Les investissements du service des bases aériennes
Estimés à 483 millions de francs en 1998, les investissements du service des bases aériennes passeraient à 420,1 millions de francs en 1999, soit une diminution sensible de 13 % et de 62,9 millions de francs en niveau.
Evolution des investissements des bases aériennes
|
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
Ecarts en % |
|
|
|
|
|
|
1999/1996 |
1999/1998 |
Infrastructures
Total |
123
|
140,6
|
163
|
173,3
|
40,9
|
15,9
|
La
diminution des investissements provient essentiellement de la baisse des
dépenses résultant de la construction du nouveau siège de
la DGAC. On peut noter en revanche un accroissement des dépenses
d'infrastructures de 10,3 millions de francs, et une stabilisation des
dépenses de sûreté.
Alors que le coût des équipements de sûreté
jugés nécessaires est considérable du fait des besoins du
contrôle des bagages de soute, la
stabilité des
moyens consacrés aux investissements de sûreté n'est pas
satisfaisante.