1
Lorsqu'une différence est
constatée à ce titre, une compensation est opérée
au 1er décembre de l'année suivante.
2
Les réponses au questionnaire budgétaire ne nous
étant pas encore parvenues à la date de rédaction de la
présente note, nous présentons ici les chiffres relatifs à
la loi de finances pour 1997.
3
Dans cette nouvelle présentation des dépenses
bénéficiant à l'agriculture, on note la substitution,
d'une "estimation des dépenses agricoles de l'Union européenne
bénéficiant à la France" (c'est-à-dire les
"retours" communautaires à notre agriculture) à "estimation des
versements de ressources propres à l'Union européenne
affectés à des dépenses agricoles" (c'est-à-dire la
part de la contribution française à l'Union européenne qui
serait affectée à des dépenses agricoles) jusque là
proposée.
4
Compte tenu d'une économie de constatation de
180 millions de francs, les sommes supplémentaires affectées
à la revalorisation des retraites s'établissent à
680 millions de francs en net des moindres retours du FSV (soit
772 millions de francs en brut).
5
Le FNADT est né de la fusion du fonds d'intervention pour
l'aménagement du territoire (
FIAT
), du groupe
interministériel pour la restructuration des zones minières
(
GIRZOM
), du fonds d'aide à la décentralisation des
entreprises privées (
FAD
), du fonds régionalisé
d'aide aux initiatives locales pour l'emploi (
FRILE
), du fonds
d'intervention pour l'autodéveloppement de la montagne (
FIAM
) et
du fonds interministériel de développement et
d'aménagement rural (
FIDAR
).
6
La loi d'orientation limite le champs d'action du FNDE aux les
zones d'aménagement du territoire (ZAT), territoires ruraux
d'aménagement prioritaires (TRDP) et zones urbaines sensibles (ZUS).
7
Ces corrections concernent, d'une part, l'activité de
production exécutive de France 3, désormais introduite dans
le budget initial de la société (pour 20 millions de francs)
et, d'autre part, les recettes publicitaires de France 2, France 3 et
La Cinquième, qui sont dorénavant indiquées avant
versements au Compte de soutien financier de l'industrie
cinématographique et de l'industrie des programmes audiovisuels
(l'ensemble du budget s'accroît de 229,7 millions de francs). En
procédant de cette manière, la présentation des recettes
publicitaires est alignée sur celle appliquée à la
redevance, qui contient depuis l'origine les montants versés au Compte
de soutien. Ainsi, le projet loi de finances 1998, d'un montant de
18 001,2 millions de francs doit s'apprécier au regard d'une
base 1997 corrigée de 17 429,7 millions de francs et non
17 000 millions de francs.
8
Le chapitre budgétaire 46/01 Services
généraux du Premier Ministre sur lequel 115,5 millions de
francs hors taxes (117,593 millions de francs toutes taxes comprises) de
crédits de remboursement des exonérations de redevance
étaient ouverts en loi de finances 1997, a
bénéficié d'un report anticipé de crédits de
11 millions de francs hors taxes (11,231 millions de francs toutes
taxes comprises), octroyés à RFO par le collectif 1996 mais qui
n'avaient pu être ordonnancées sur la gestion 1996.
Ce montant a fait l'objet d'un engagement complémentaire dès la
parution au J.O. de l'arrêté portant report de crédit (J.O.
du 21 février 1997) et ordonnancé le 19 mars 1997.
9
Ce calcul suppose toutefois que les chaînes du service
public et les chaînes privées consentent globalement aux
annonceurs un même pourcentage de remise. Selon les Indicateurs
statistiques de l'audiovisuel 1995 (p.191), la part du marché
publicitaire des chaînes publiques s'élèverait à
30,4 % en 1995, contre 28,9 % dans l'estimation ci-dessus.
10
Le pourcentage d'exonérations est trois fois
inférieur en Allemagne (7 % en moyenne, la proportion variant selon
les Länder), en Belgique (7,9 %) ; il n'est que de 0,6 %
aux Pays-Bas. Les exonérations totales sont inconnues au Royaume-Uni
(2 % des foyers bénéficient toutefois de tarifs
réduits), alors que le PIB est, Outre-Manche, inférieur à
celui de la France.
11
Y compris remboursements et dégrèvements
d'impôts.
12
Dans les deux cas, des provisions de 500 millions de francs
et de 575 millions de francs ont été inscrites
respectivement de manière symétrique au budget de la
défense.
13
Toutefois, à l'inverse des conséquences de
certaines imputations budgétaires retenues pour d'autres fonds de
concours, on ne peut relever en l'espèce d'impact sur la
sincérité du solde budgétaire prévisionnel.
Celui-ci n'est pas affecté puisque les recettes éludées
ont pour corollaires des dépenses qui ne sont elles-mêmes pas
évaluées à ce stade.
14
A cet égard, en cas de difficultés, il
pourrait être tentant pour certains ordonnateurs de s'exonérer de
leur responsabilité en imputant aux comptables la responsabilité
réelle des choix effectués.
15
Soit un montant de 8,6 milliards de francs.
16
et même de 2,5 % (soit - 5 % en francs
constants) si l'on exclut les crédits du FIBM qui étaient
inscrits dans un compte d'affectation spéciale en 1997.
17
les comparaisons sont effectuées à structure
constante
18
A travers la procédure EUREKA pour les grands programmes
européens, et à travers la procédure des grands projets
innovants (GPI) relayée par l'appel à propositions
" Technologies-clés " pour les grands projets nationaux.
19
Cette procédure a pour but d'aider les PMI à
maîtriser et à intégrer des technologies permettant
d'améliorer leur compétitivité durablement par la
réalisation d'un saut technologique significatif.
20
L'ART est une autorité administrative indépendante
créée par la loi du 26 juillet 1996 sur la réglementation
des télécommunications pour réguler et contrôler le
respect des lois et règlements applicables au secteur ainsi que le
respect des exigences du service public.
21
L'ANF est un établissement public à
caractère administratif créé par la loi
précitée du 26 juillet 1996 et chargé, entre autres,
d'assurer la planification et la gestion du domaine public des
fréquences et le contrôle de leur utilisation.
22
Le site de La Mure dans le Dauphiné a cessé toute
extraction fin mars 1997 ainsi que le site de Carmaux dans le Tarn, en juin
1997. Le site de Forbach, en Lorraine cessera son activité d'ici
à la fin de l'année.
23
Le Pacte charbonnier national signé le 20 octobre 1994,
s'inscrit dans une démarche générale de reconversion
charbonnière. Il a pour objet de garantir l'emploi des agents des
charbonnages de France et des Houillères de Bassin jusqu'à la fin
de l'extraction charbonnière française fixée au plus tard
en 2005.
24
Cette loi a transféré à EDF la
propriété des ouvrages de transport d'électricité
du réseau d'alimentation générale
d'électricité (RAG).
25 Le Fonds d'investissement des transports terrestres et des voies navigables
(FITTVN) a été créé par la loi d'orientation pour
l'aménagement et le développement du territoire pour financer les
investissements routiers, ferroviaires et fluviaux.
26
Ce surcoût n'est que partiellement compensé par
l'abattement de 85 % sur les bases de la taxe professionnelle et des taxes
foncières sur les locaux professionnels.
27
Malgré la franchise de 60 millions de francs dans la
réintégration de cette provision dans les bénéfices.
28
Cette loi fixe à 36 semaines la durée de
l'année scolaire.
29
Ce type de prélèvement pose un problème
vis-à-vis du principe de la non affectation des recettes.
30
Ce type d'opérations pose un véritable
problème vis-à-vis des principes d'unité du budget de
l'Etat, et de non affectation des recettes : voir page 8.
31
Par ailleurs, 300 millions de francs sont inscrits au
budget de l'outre-mer pour les emplois jeunes.
32
200 millions de francs sont inscrits au budget de
l'intérieur pour les "adjoints de sécurité".
33
La Cour des Comptes a enquêté sur le
régime spécial des cheminots à l'occasion de son rapport
annuel au Parlement sur la sécurité sociale.
34
Concours au transport ferroviaire (37,4 milliards de
francs) + SNCF Ile-de-France (1,0 milliard de francs) + compensation
interrégimes sociaux (9,0 milliards de francs) + dotation en
capital RFF (10,0 milliards de francs) + réductions tarifaires
autres ministères (1,5 milliard de francs) + contributions des
collectivités locales (6,0 milliards de francs).
35
Y compris les produits financiers.
36
La dépense fiscale associée à la T.V.A.
à taux réduit pour la construction sociale était de
1,3 milliard de francs dans le budget 1997. Elle passe à 2,02
milliards de francs en 1998. S'y ajoute la dépense fiscale
associée à la T.V.A. à taux réduit pour la
réhabilitation sociale, évaluée à 2,2 milliards de
francs en 1998. On ne tient pas compte ici de l'évolution des autres
dépenses fiscales (régime micro-foncier, expiration de la
réduction d'impôt pour intérêt d'emprunt,
réduction de la taxe d'habitation des ménages modestes...) qui ne
se substituent pas à des dépenses budgétaires. Elles ne
modifient pas les ordres de grandeur.
37
Décret n° 97-1000 du 30 octobre 1997. Ce texte
restreint l'accès du PTZ aux accédants non propriétaires
depuis au moins deux ans, avec une exception en cas de mobilité
professionnelle et avec la possibilité de conserver son prêt en
cas d'acquisition d'une nouvelle résidence principale.
L'arrêté du même jour réduit les durées de
remboursement les plus longues d'un an et demi et les durées les plus
courtes d'un an. Entrée en vigueur dès le 1er novembre. J.O du 31
octobre pp.15853 à 15855.
38
Compte tenu d'un taux d'inflation d'1,3 % et d'un taux nominal du
PLA de 4,8 %.
39
Le prêt à taux zéro reste distribué
à guichet ouvert, mais un compte d'affectation spéciale ne peut
dépenser davantage que ce que lui procure la recette qui lui est
affectée.
40
La durée d'emprunt des ménages est d'autant plus
longue que leurs ressources sont plus faibles. Plus la durée du
prêt est longue, plus la bonification versée au prêteur est
élevée.
41
Acte doit d'ailleurs être donné au secrétaire
d'Etat au logement d'avoir tenté de lutter contre le
phénomène lorsqu'il s'occupait de ce dossier à
l'époque
.
42
L'exonération des revenus de
l'épargne-logement représente 11,8 milliards de francs de manque
à gagner d'impôt sur le revenu. Le coût de la prime est de
8,1 milliards de francs. A partir de 1998 toutefois, intérêts et
prime d'épargne-logement seront frappés de 10 % de
prélèvements sociaux.
43
Les barèmes des aides personnelles font en principe
l'objet d'une réévaluation annuelle le 1er juillet en
fonction de l'évolution des ressources des occupants et des loyers des
logements sociaux. Ils ont été gelés en 1993, 1995 et 1996.
44
Voir à ce sujet la question édifiante de notre
collègue Yann Gaillard du 26 juin 1997. J.O. Questions Sénat
du 26 juin 1997, page 1719.
45
Notre rapporteur général a établi un rapport
consacré à cette problématique : "Pour une
évaluation des politiques fiscales du logement" - Sénat n°
456 - 1995-1996.
46
C'est-à-dire hors budgets annexes et comptes
spéciaux du Trésor.
47
et aussi des autres fonctions publiques, hors budget de l'Etat
48
dont plus de 10 % d'agents contractuels inclus dans des
conventions collectives spécifiques.
49
Ce nouveau chiffrage a été, et reste, très
contesté par les organisations professionnelles de la presse.
50
L'ensemble des participants ont estimé qu'une
réévaluation sur la base d'une
augmentation en 5 ans de
50 % en francs constants
du coût du service obligatoire du
transport et la distribution de la presse en 1996 - soit un
effort pour
la presse de l'ordre de 8,7 % par an
- demeurait acceptable. Cependant
chacun des organismes de presse a subordonné son acceptation sur ce
point à la prise en compte de ses propositions en matière de
différenciation tarifaire.
51
Les journalistes, comme 109 autres professions,
bénéficient, en sus de la déduction forfaitaire
de 10 % pour frais professionnels, d'
une déduction
supplémentaire
pour frais professionnels, également
forfaitaire
. Le taux de cette déduction est de 30 % pour les
journalistes dans la limite d'un plafond de 50 000 francs.
52
Deux autres solutions avaient
été
écartées :
-
·
l'ajustement salarial avec l'aide d'un fonds de modernisation
,
opérant la compensation par l'intermédiaire des entreprises, qui
a fait l'unanimité contre elle, notamment pour des
raisons de
confidentialité
· la compensation par l'abaissement des cotisations sociales , car celle-ci exigeait des variations de taux considérables avec des surcompensations et des sous compensations et, d'une façon générale, accroissait une niche sociale pour faire disparaître une niche fiscale.
CSERC : Conseil supérieur de l'emploi, des revenus et des coûts
54 CEPREMAP : Centre d'études prospectives d'économie mathématiques appliquées à la planification
CREDOC : Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie
IRES : Institut de recherches économiques et sociales
OFCE : Observatoire français des conjonctures économiques
55 Y compris les produits financiers.