II. REPARTITION DES CREDITS PAR ACTIONS
La présentation en deux agrégats des
crédits du Plan apparaissant réductrice, le tableau
ci-après présente une analyse plus détaillée de la
répartition des dépenses ordinaires.
Les crédits du Commissariat général au Plan, stricto
sensu, s'élèvent à 77,1 millions de francs, en
légère progression.
Les mesures d'économie portent sur le chapitre 34-05 (dépenses
informatiques, bureautiques et télématiques) qui est
supprimé, soit 2,4 millions de francs. Certaines dépenses
sont toutefois reportées à l'article 34-98. Par ailleurs, quatre
postes ont aussi été supprimés ( deux emplois de
secrétaires et deux chargés de mission).
Quant au chapitre 34-98 (moyens de fonctionnement des services), les
crédits progressent de 961.000 francs, soit 11,28 %. Il
reçoit, en effet, les crédits informatiques du
précédent chapitre.
Le Centre supérieur de l'emploi, des revenus et des coûts (CSERC)
dispose pour 1998 de 6,5 millions de francs, soit une diminution de 6,77 % par
rapport à la loi de finances initiale de 1997. Mais par rapport aux
crédits réellement disponibles après l'annulation de plus
de 250.000 francs, cette baisse n'est plus que de 3,16 %.
Ici encore les dépenses informatiques font l'objet d'un transfert du
chapitre 34-05 au chapitre 34-98 (moyens de fonctionnement des services).
La recherche en socio-économie, qui regroupe les crédits aux
organismes subventionnés du titre IV affectés exclusivement
à la recherche, dispose pour 1998 de 31,5 millions de francs, soit une
légère progression de 0,67 %. Compte tenu de l'annulation de
1,4 million, dont ces crédits ont fait l'objet en juillet, on observe
une hausse proche de 5,5 %.On observe le même transfert des
dépenses informatiques que dans les autres organismes.
Les crédits du Centre d'études prospectives et d'informations
internationales (CEPII) s'élèvent à 21,4 millions de
francs. Le budget est en très légère baisse de 0,71 % par
rapport à la loi de finances initiale de 1997 et un emploi a
été transformé. Le CEPII a dû aussi faire face
à une annulation de crédits de 480.000 francs en 1997.Les
dépenses informatiques sont également transférées.
L'évaluation des politiques publiques est réalisée par le
Fonds national de développement de l'évaluation (FNDE),
après avis du Conseil scientifique de l'évaluation (CSE). Les
crédits du FNDE ont été légèrement
diminués pour s'établir à 799.026 francs . A cette somme
s'ajouteront les crédits non consommés en 1997, soit environ
4 ,5 millions de francs.
L'évaluation des contrats de plan Etat-régions (CPER) voit ses
crédits diminuer de 160.000 francs, soit une baisse de 1,93 %
après une forte baisse en 1997 liée au prolongement d'un an de
leur durée.