2. Les dépenses : une progression maîtrisée
Les dépenses d'exploitation à hauteur de 814,6 millions de francs augmentent de 94,4 millions de francs (+ 11,58 %) en 1997. Pour l'essentiel cette forte hausse est due à celle du poste "Achats" suite à la hausse prévue du volume de frappe. Pour le reste, l'effort de maîtrise des dépenses engagé depuis 1996 est poursuivi cette année.
a) Le Poste Achats augmente de 27,9 % à 322,7 millions de francs et illustre l'augmentation du volume de frappe (+ 141 %) modérée par la valeur faciale des coupures concernées (1/2 F, 10 c, 20 c, 5 c).
Par ailleurs, la Monnaie de Paris bénéficie des efforts engagés en matière d'économie d'énergie et de fournitures depuis plusieurs années.
L'augmentation prévue pour 1997 place ce poste en tête des dépenses, puisqu'il en représente maintenant 46,9 %.
b) Le poste Impôts et taxes est stable après plusieurs années de forte augmentation liée à la réévaluation des bases de la taxe professionnelle.
Pour 1997, 35,2 millions de francs sont inscrits à ce poste (+ 0,08 %).
c) Le poste Personnel reste également stable à 306,5 millions de francs (+ 0,09 %) ; pour 1997, il est le deuxième poste des dépenses d'exploitation (37,6 %) eu égard à l'évolution du poste Achats pour 1997.
Cette modération s'explique notamment par une gestion rigoureuse des effectifs qui diminuent de 15 postes. Les emplois passent de 969 en 1996 à 954 en 1997. Le crédit prévu tient compte de l'application des accords Durafour sur la revalorisation de certaines rémunérations publiques.
d) Pour les investissements, la progression constatée (+ 10,8 %) s'explique par la poursuite de la modernisation de l'outil de production de Pessac dans la perspective de la réalisation de la monnaie unique. Cela représente 20,3 millions de francs d'autorisations de programme sur les 42,5 millions de francs inscrits en 1997. Il s'agit de l'acquisition de deux presses rapides, d'une ligne de mise en rouleaux des pièces et d'une structure de stockage.