3. Les services administratifs
Les établissements scolaires
Dans un contexte de quasi-stagnation des effectifs d'élèves attendus à la rentrée de 1997 dans les collèges et lycées, les moyens en emplois ouverts au budget de 1996 sont reconduits en 1997 et bénéficient, par mesures de transformation, de requalifications fonctionnelles intéressant principalement les métiers de gestion (+ 110 emplois d'attaché ou de secrétaire d'administration scolaire et universitaire) et l'encadrement des laboratoires (+ 50 emplois de technicien ou d'aide de laboratoire).
Les services académiques
Les effectifs des personnels administratifs affectés dans les services académiques sont diminués de 56 emplois (soit 2 emplois par académie en moyenne) au titre des économies budgétaires et compte tenu des gains de productivité permis par la modernisation de ces services.
En contre-partie, les personnels sur lesquels pèsent les responsabilités les plus lourdes voient leur situation améliorée par le biais d'abondement de leur régime indemnitaire (0,3 MF), soit sous forme d'ouverture de leurs perspectives de carrière (pyramidage du grade d'attaché principal d'administration scolaire et universitaire et des corps d'infirmières et d'assistantes sociales et 60 emplois transformés pour 2,6 MF).
L'administration centrale
Dans le cadre de la réforme de l'Etat, le Gouvernement a lancé un processus de profonde modernisation des administrations centrales, dont les missions seront recentrées sur l'essentiel, avec un triple souci de coordination, d'allègement et de déconcentration. L'administration centrale du ministère de l'Éducation nationale s'inscrit pleinement dans ce processus. Le regroupement de ces structures permettra de supprimer en 1997, 90 emplois de personnel ATOS. En contrepartie, 10 emplois de contrôleur de gestion et 3 emplois d'inspecteur général de l'administration de l'Éducation nationale sont créés afin d' améliorer les capacités d'évaluation et de pilotage de l'administration centrale.
Il est également prévu d' améliorer la situation des personnels en fonction à l'administration centrale, soit par abondement de leur régime indemnitaire (+ 1,22 MF), soit par ouverture de leurs perspectives de carrière (34 transformations d'emploi en catégories A, B et C pour 1,32 MF).