3. Procéder à une rapide remise à plat des conditions d'exercice de la pharmacie d'officine
Les pharmaciens d'officine, au bout de la chaîne du médicament, ne sont à l'heure actuelle soumis à aucun mécanisme négocié de régulation des dépenses, alors qu'ils subissent les conséquences des dispositifs établis pour les fabricants (accord-cadre État-SNIP) ou les prescripteurs.
Des négociations ont commencé afin de réexaminer l'ensemble des conditions d'exercice des officinaux, c'est-à-dire, non seulement leur mode de rémunération, mais aussi, par exemple, la démographie des officines et leur répartition sur le territoire.
L'aboutissement de ces négociations revêt un caractère d'urgence si le gouvernement et les caisses veulent que la politique de promotion des médicaments génériques soit mise en oeuvre rapidement.
Cette politique, qui pourrait générer des économies pour l'assurance maladie, va surtout contribuer à une déformation de la structure des prix des médicaments dont les effets sur l'économie des officines méritent d'être évalués.
L'aboutissement de ces négociations est également important afin que les officinaux ne se sentent pas laissés pour compte dans la définition et la mise en oeuvre de la réforme du système de soins et de l'assurance maladie.