c) Des plans dont l'impact global sur l'économie de l'Union européenne pourrait être de l'ordre d'un point de PIB
Au niveau de l'Union européenne, les mesures de relance semblent avoir une structure analogue à celle du plan français, avec pour différence que la part des mesures relatives aux infrastructures publiques serait réduite de 10 points, au profit de celle des mesures en faveur de la consommation privée.
La structure des plans de relance en France et dans l'ensemble de l'UE : une tentative de comparaison
(en %)
France |
Ensemble de l'UE* |
|
Construction résidentielle |
7,1 |
4,7 |
Infrastructures publiques |
41,2 |
31,0 |
Entreprises |
42 |
40,8 |
Consommation privée |
9,8 |
20,5 |
Consommation publique |
0 |
3,0 |
Total |
100 |
100 |
*Extrapolation à partir des 6 principaux plans, en incluant les 30 milliards d'euros prévus au niveau de l'Union européenne.
Sources : cf. tableau ci-avant
Si l'on considère que le multiplicateur keynésien du plan français, de l'ordre de 0,5 pour la seule économie française, est égal au double si l'on raisonne au niveau de l'ensemble de l'Union européenne, cela suggère que les mesures de relance européennes, de l'ordre de 1,4 point de PIB, pourraient accroître le PIB de l'Union européenne d'un montant analogue, dont environ 1 point en 2009.