b) Les aides à l'innovation et à la recherche
L'innovation (qu'il ne faut pas confondre avec la diffusion des techniques) dans les PMI et par elles, peut bénéficier des mesures précédemment décrites dont ce n'est pas l'objet principal (aides à la formation au conseil, au recrutement...).
Mais son soutien relève principalement des attributions de la DIGITIP et de l'ANVAR qui s'efforcent d'associer davantage les PMI aux actions qu'elles mènent en faveur de l'ensemble des entreprises.
S'agissant de la création d'entreprises innovantes, d'autres services sont fortement impliqués comme ceux du ministère de la recherche ou du secrétariat d'État aux PME 35 ( * ) , mais l'ANVAR s'y emploie avec efficacité.
Par ailleurs, le financement de cette mission mobilise des ressources extra budgétaires (appel à l'épargne publique ou au crédit, prestations en nature des organismes publics de recherche, etc...) 36 ( * ) .
* 35 La part de l'industrie dans le total des créations d'entreprises, souvent, au départ, très petites, n'est que de 5 % hors IAA (7 % IAA incluses).
* 36 Les FCPI (financement de l'innovation) et les FCPR (capital risque) font publiquement appel à l'épargne.
Il existe des structures spécialisées dans l'amorçage (fonds dédiés, incubateurs...) auquel se consacre, au niveau européen, le FEI (fonds européen d'investissement) qui, comme la SOFARIS en France, intervient aussi sous forme de garanties d'emprunts.