Loi de finances pour 2002 - Tome III - Annexe 39 : Légion d'honneur, ordre de la libération
DEMERLIAT (Jean-Pierre), Rapporteur spécial
RAPPORT GENERAL 87 (2001-2002) - TOME III - Annexe 39 - COMMISSION DES FINANCES
Rapport au format Acrobat ( 142 Ko )Table des matières
- PRINCIPALES OBSERVATIONS
- INTRODUCTION
-
CHAPITRE PREMIER
LE BUDGET ANNEXE DE LA LÉGION D'HONNEUR- I. LE PROFIL DU BUDGET ANNEXE
- II. LES RECETTES DU BUDGET ANNEXE
- III. LES DÉPENSES DU BUDGET ANNEXE
- IV. LA GESTION DES ORDRES
- V. LA FORMATION DES ÉLÈVES DANS LES MAISONS D'ÉDUCATION
- VI. L'ÉVOLUTION RÉGLEMENTAIRE DE L'ORDRE DE LA LÉGION D'HONNEUR
- VII. LA CÉLÉBRATION DU BICENTENAIRE DE LA CRÉATION DE L'ORDRE DE LA LÉGION D'HONNEUR
-
CHAPITRE DEUX
LE BUDGET ANNEXE DE L'ORDRE DE LA LIBÉRATION - EXAMEN EN COMMISSION
N° 87
SÉNAT
SESSION ORDINAIRE DE 2001-2002
Annexe au procès verbal de la séance du 22 novembre 2001
RAPPORT GÉNÉRAL
FAIT
au nom de la commission des Finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation (1) sur le projet de loi de finances pour 2002 , ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE,
Par M.
Philippe MARINI,
Sénateur,
Rapporteur général.
TOME III
LES MOYENS DES SERVICES ET LES DISPOSITIONS SPÉCIALES
(Deuxième partie de la loi de finances)
ANNEXE N° 39
LÉGION D'HONNEUR, ORDRE DE LA LIBÉRATION
Rapporteur spécial
: M. Jean-Pierre DEMERLIAT
(1) Cette commission est composée de : MM. Alain Lambert, président ; Jacques Oudin, Gérard Miquel, Claude Belot, Roland du Luart, Mme Marie-Claude Beaudeau, M. Aymeri de Montesquiou, vice-présidents ; MM. Yann Gaillard, Marc Massion, Michel Sergent, François Trucy, secrétaires ; Philippe Marini, rapporteur général ; Philippe Adnot, Bernard Angels, Bertrand Auban, Denis Badré, Jacques Baudot, Roger Besse, Maurice Blin, Joël Bourdin, Gérard Braun, Auguste Cazalet, Michel Charasse, Jacques Chaumont, Jean Clouet, Yvon Collin, Jean-Pierre Demerliat, Eric Doligé, Thierry Foucaud, Yves Fréville, Adrien Gouteyron, Hubert Haenel, Claude Haut, Alain Joyandet, Jean-Philippe Lachenaud, Claude Lise, Paul Loridant, François Marc, Michel Mercier, Michel Moreigne, Joseph Ostermann, Jacques Pelletier, René Trégouët.
Voir
les numéros
:
Assemblée nationale
(
11
ème
législ.) :
3262
,
3320
à
3325
et T.A.
721
Sénat
:
86
(2001-2002)
Lois de finances. |
PRINCIPALES OBSERVATIONS
Si les
crédits du budget annexe de
la Légion d'honneur
sont en
légère diminution, votre rapporteur relève avec
satisfaction que celle-ci n'affecte ni ses moyens de fonctionnement ni la
poursuite des travaux de restauration et d'entretien des bâtiments,
relevant de sa responsabilité et entrepris depuis déjà
plusieurs années.
Dans cet objectif, votre rapporteur approuve la dissolution, par décret,
de l'établissement public administratif, gérant le musée
national de la Légion d'honneur, et son intégration au
1
er
janvier 2000 au budget annexe, qui permettra l'utilisation de sa
trésorerie « dormante » pour réaliser les
travaux nécessités par l'état de vétusté du
musée. Un nouveau décret en Conseil d'Etat modifiant le code de
la Légion d'honneur et de la médaille militaire a défini
la nouvelle organisation administrative du musée. S'il se
félicite de cette initiative, il regrette que ces travaux n'aient pu
être entrepris à temps pour un achèvement avant les
cérémonies du bicentenaire.
Ce même décret a également élargi le recrutement des
élèves des maisons d'éducation aux
arrière-petites-filles des membres de l'ordre de la Légion
d'honneur ainsi qu'aux petites-filles et arrière-petites-filles des
membres de l'ordre national du Mérite. Votre rapporteur apprécie
tout particulièrement la qualité de l'enseignement
dispensé dans ces établissements, attestée par
l'excellence des résultats obtenus (96% de réussite au
baccalauréat).
Votre rapporteur apprécie que lors des derniers contingents de
nomination, dans les deux ordres, la proportion de femmes ait
régulièrement dépassé les 25% pour l'ordre de la
Légion d'honneur et 30% pour l'ordre national du Mérite. Il se
félicite, également, qu'à l'occasion de l'hommage rendu le
25 septembre dernier aux harkis, 120 d'entre eux aient été
nommés ou promus et, surtout, que cette promotion comprenait 5 femmes.
Enfin, votre rapporteur espère que l'ensemble des travaux prévus
pour restaurer le palais de Salm puisse être terminé pour la
célébration du bicentenaire de l'ordre de la Légion
d'honneur, en mai 2002.
En ce qui concerne le budget annexe de
l'ordre de la Libération
votre rapporteur apprécie que la réfection totale de la
distribution électrique du courant fort, indispensable à la
sécurité du bâtiment abritant la Chancellerie, voie son
aboutissement à la fin 2001. Il approuve que la distribution du courant
faible bénéficie également d'une mise en conformité
financée dans le budget pour 2002.
Il vous rappelle que l'adoption en 1999 de la loi créant le conseil
national des communes « Compagnon de la Libération »
permettra de pérenniser l'ordre de la Libération par
l'institution d'un établissement public à caractère
administratif, lorsque l'Ordre ne comptera plus le nombre de compagnons de la
Libération nécessaire à son fonctionnement. Le choix des
communes repose sur le souci de fonder l'avenir de l'Ordre sur les seuls cinq
compagnons permanents : Grenoble, Nantes, Paris, l'Ile de Sein et
Vassieux-en-Vercors.
Votre rapporteur se félicite que la mémoire et les traditions de
l'Ordre de la Libération soient ainsi sauvegardées.
INTRODUCTION
Le
budget annexe de la Légion d'honneur retrace les moyens affectés
à la grande chancellerie et aux maisons d'éducation recevant les
filles ou les petites-filles, et à compter de cette année les
arrière-petites-filles, des légionnaires de l'ordre de la
Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.
En 2002, le montant des recettes et des dépenses du budget annexe de la
Légion d'honneur s'établira à
17.907.750 euros
(117,467 millions de francs), en diminution de
583.109 euros,
soit
-3,15 %,
par rapport à 2001 (18.490.860 euros)
où le budget annexe avait déjà vu ses crédits
diminuer de 2,12 %.
Cette baisse des crédits en 2002 résulte principalement de la
diminution des crédits de paiement afférents aux
opérations en capital des maisons d'éducation.
*
* *
La
chancellerie de l'ordre de la Libération est chargée d'assurer la
gestion de l'ordre et d'apporter éventuellement des secours aux
compagnons et à leurs familles.
Au 3 octobre 2001, l'Ordre comptait
136 compagnons de la
Libération
, ainsi que
5.700 médaillés de la
Résistance
.
CHAPITRE PREMIER
LE BUDGET ANNEXE DE LA LÉGION D'HONNEUR
I. LE PROFIL DU BUDGET ANNEXE
Conformément à l'article 21 de l'ordonnance 59-2 du 2 janvier 1959 portant loi organique relative aux lois de finances, le budget annexe de la Légion d'honneur comprend, d'une part, les recettes et dépenses d'exploitation et, d'autre part, les dépenses d'investissement et les ressources spéciales affectées à ces dépenses.
Ces deux
sections séparées sont présentées en
équilibre.
En 2002, l'équilibre du budget annexe s'établit comme suit :
Les masses budgétaires pour 2002 et leur comparaison par rapport
à 2001 sont représentées dans le tableau
ci-après :
II. LES RECETTES DU BUDGET ANNEXE
Les ressources du budget annexe, en 2002, évoluent comme suit :
A. LES RESSOURCES PROPRES
Elle
sont liées à l'activité de la grande chancellerie et des
maisons d'éducation. En 2002, ces recettes progressent de
104.509
euros
par rapport à 2001, soit
8,16 %
, pour atteindre
1,38 millions d'euros
(9,8 millions de francs).
Les ressources propres comprennent trois éléments : les
droits de chancellerie, les pensions et trousseaux des élèves des
maisons d'éducation et les produits accessoires.
1. Les droits de chancellerie
Ces
droits perçus en application des dispositions du code de la
Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite (articles
R 74 du code de la Légion d'honneur et 29 du code de l'ordre
national du Mérite) correspondent pour les deux ordres nationaux aux
dépenses d'"expédition", c'est-à-dire aux frais
d'établissement par les services de la grande chancellerie des
diplômes, de nominations ou de promotions, de tous grades et leur
conditionnement pour envoi aux destinataires.
Par ailleurs, en application de l'article R 161 du code de la
Légion d'honneur, tout Français qui a obtenu une
décoration étrangère ne peut l'accepter et la porter que
sur autorisation délivrée par arrêté du grand
chancelier.
Une ampliation en forme de brevet de l'arrêté portant autorisation
est délivrée à chaque intéressé (article
R 165) ; des droits de chancellerie dont le montant est fixé
par décret sont perçus pour l'expédition des brevets
(article R 166).
En vertu d'une tradition constante codifiée par l'article R 155 du
code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, les
médaillés militaires bénéficient de la
délivrance gratuite du brevet afférent à cette
décoration.
Les droits de Chancellerie sont perçus lors de la remise de la
Légion d'honneur, de l'ordre national du Mérite, et de
l'autorisation de port de décorations étrangères :
ils représentent
223.490 euros,
en 2002 comme en 2001. Ils sont
en effet inchangés depuis le décret du 22 avril 1998. Leurs
derniers montants sont présentés dans les tableaux
ci-après :
2. Les pensions et trousseaux des élèves des maisons d'éducation
Des
dispositions relatives à l'organisation des maisons d'éducation
fixées par le décret du 1er décembre 1920, mais
non codifiées dans le code de la Légion d'honneur,
précisaient le prix de la pension des élèves admises
à titre payant dans les maisons ainsi que le prix du trousseau de
premier équipement pour les élèves nouvelles entrant
chaque année.
Les conditions d'admission des élèves sont actuellement
fixées par le décret n° 88-696 du 9 mai 1988.
Un arrêté annuel pris dans le cadre de chaque loi de finances fixe
les prix des pensions et du trousseau pour l'année scolaire
(période du 1
er
septembre au début juillet de
l'année suivante). Les augmentations respectives à compter du
1
er
septembre 2001 sont de 12% et 7%.
Ces montants font l'objet d'une perception trimestrielle auprès des
familles, en tenant compte des réductions prévues pour certains
cas spécifiques par le décret susvisé.
Ce poste augmente de
11,6 %
en 2002 et atteint un montant
de
1.05 millions d'euros
(928.207 euros pour les pensions et
123.015 euros pour les trousseaux), soit
109.083 euros
de plus qu'en
2001.
Depuis la rentrée scolaire de 1989, 60 % des élèves
supportent le prix intégral de la pension, 20 % en étant
totalement exonérées. 10 % des effectifs sont
exonérés à 50 %. Les 10 % restants acquittent
les trois quarts du prix de pension.
3. Les produits accessoires
Ils
représentent
110.109 euros
en 2002, soit une
diminution
de
4.574 euros
par rapport à l'année
précédente
(- 4 %),
principalement du fait de la baisse de
la prévision de recettes des droits d'entrée du musée de
la Légion d'Honneur de 15.245 euros à 10.671 euros.
Les remboursements pour frais de nourriture correspondent aux repas pris
volontairement dans les maisons d'éducation par certains personnels
enseignants, d'éducation et de service. La recette prévue pour
2002 est arrêtée à 64.314 euros.
Le tarif est fixé annuellement par décision du grand chancelier
en fonction de la catégorie et de l'indice de rémunération
pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre de
chaque année. En 2001, comme en 2000, il est proposé de relever
ce tarif de 2 %.
Pour l'année 2002, il s'établit comme suit par
référence aux règles de répartition et aux tarifs
en vigueur dans les établissements d'enseignement de l'éducation
nationale.
Les reversements et produits divers, qui
s'établissent
pour 2002 à 35124 euros, comprennent notamment :
- les redevances perçues au titre de servitudes diverses sur le
domaine de la Légion d'honneur, sur les domaines de Seine-Saint-Denis et
d'Ecouen (passages de canalisations de chauffage urbain, lignes
électriques...) ;
- les reversements de traitements de la Légion d'honneur et de la
médaille militaire versés à tort par les
trésoreries générales (décès signalés
avec retard aux services payeurs, erreurs dans le versement de ces
prestations...) ;
- les reversements de sommes versées à tort à des
fonctionnaires et agents (exemple : mutations) et dont la
réimputation n'est pas possible.
Les droits d'entrée :
Dans le cadre de l'intégration du musée dans le budget annexe de
la Légion d'honneur, un paragraphe spécifique a été
créé pour l'inscription budgétaire de cette recette
évaluée à 29.080 euros. Mais pour 2002 elle est
réduite à 10.671 euros dans le budget prévisionnel,
après déjà une diminution à 15.245 euros en 2001.
En effet, le musée sera fermé jusqu'en 2003 date
d'achèvement des travaux de rénovation.
B. LA SUBVENTION DE L'ÉTAT
En 2002, la subvention de l'Etat, versée par le budget de la Justice, n'augmente que de 74.626 euros ( + 0,45 % ), pour s'établir à 16,52 (108,38 millions de francs) au lieu de 16,45 millions d'euros en 2001, où la progression s'établissait à 2,03 %.
III. LES DÉPENSES DU BUDGET ANNEXE
A. LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Elles sont de trois ordres :
1. Le fonctionnement de l'administration centrale de la grande chancellerie de la Légion d'honneur et des maisons d'éducation
Ces
crédits, qui représentent la quasi-totalité des
dépenses de fonctionnement (plus de 92 %), s'établissent
pour 2002 à
15,47 millions d'euros
(101,47 millions de
francs). Leur
augmentation de 379.973 euros
, soit
2,5 %
, résulte pour plus des deux tiers de l'incidence en
année pleine des revalorisations du point fonction publique intervenues
en 2000, 2001 et celles prévues pour 2002.
La diminution des
effectifs
en 2002, qui
passent de 416 à
415
, n'est liée qu'à la suppression d'un emploi à la
grande chancellerie qui était pourvu par un appelé du service
national. Elle n'entraîne donc aucune modification de crédits.
Le tableau ci-après présente la répartition des effectifs
et leur évolution:
Les
dépenses d'alimentation des maisons d'éducation
s'élèvent à
834.222 euros
, en hausse de
52.595
euros (+6,7%)
, en raison d'une augmentation de l'effectif qui
s'établit à 1029 élèves inscrites pour
l'année scolaire 2001-2002. La dotation de chauffage, d'énergie
et d'eau reste identique à celle de 2001, soit
609.948 euros
.
Enfin les frais de réception liés au bicentenaire de l'Ordre
seront assurés par un virement de
53.357 euros
.
2. Le paiement des traitements des membres de l'ordre de la Légion d'honneur et des médaillés militaires
Le
montant annuel des traitements reste inchangé en 2002, tant pour les
légionnaires que pour les médaillés militaires. Du reste,
il n'est pas envisagé d'accroître le traitement de la
Légion d'honneur ni celui de la Médaille militaire dans les
années à venir.
En 2002, la
dotation budgétaire s'élève à
1.243.222 euros
, soit un
montant inchangé depuis 1998
(375.101 euros pour la Légion d'honneur et 868.121 euros pour la
médaille militaire).
Pour 2002, les traitements annuels de la Légion d'honneur resteront
fixés aux montants en vigueur en 2001, rappelés ci-dessous :
- Chevalier 40 francs
- Officier 60 francs
- Commandeur 80 francs
- Grand Officier 160 francs
- Grand'Croix 240 francs
Le montant annuel du traitement de médaillé militaire est de
30 francs (même montant qu'en 2001).
Le tableau ci-dessous retrace l'évolution des crédits et des
paiements au titre des traitements de la Légion d'honneur et de la
médaille militaire depuis 1994.
3. Les secours accordés par la grande chancellerie
Ces
secours sont accordés aux membres de la Légion d'honneur et de
l'ordre national du Mérite et aux médaillés militaires,
ainsi qu'à leurs veuves et éventuellement à leurs
orphelins, en cas de situation difficile.
En 2002, la dotation est maintenue à son niveau de l'année
précédente, à savoir
52.730 euros
. Cette dotation
est stable depuis plusieurs années. La valeur moyenne d'un secours s'est
établie à 605 euros en 2000. Elle se situe pour le premier
semestre 2001 à 603 euros.
B. LES OPÉRATIONS EN CAPITAL
Avec
2.119.000 euros
(13,9 millions de francs), les
autorisations de
programme
(AP) connaissent une diminution de
597.000 euros
(- 22
%)
. Cette régression affecte principalement les investissements dans
les maisons d'éducation qui s'établissent à
1.467.000
euros
. Quant aux crédits de la grande chancellerie, ils progressent
à
652.000 euros
essentiellement en faveur des travaux
d'entretien et de restauration.
Les
crédits de paiement
(CP), dotés de
1.143.000 euros
(7,5 millions de francs), continuent à diminuer en 2002
(-45,73
%)
après la baisse de 16 % en 2001 (2.106.083 euros). Cette
diminution affecte essentiellement les maisons d'éducation avec
648.000 euros (-60%)
. Les crédits de la grande chancellerie
restent stables à
495.000 euros
.
Le budget annexe de la Légion d'honneur a déjà
bénéficié d'ouvertures nettes de
5,64 millions
d'euros
, en AP et
5,03 millions d'euros
en CP, destinés
au financement partiel de la restauration du cloître de la maison
d'éducation de Saint-Denis dont la réalisation pluriannuelle
devrait être couverte par les AP ouvertes. En 2002,
457.000 euros
en AP et
152.000 euros
en CP seront
destinés aux travaux de réfection de l'ensemble du bâtiment
« cloître et maison d'éducation ».
En outre, une dotation de
411.000 euros
en CP pour les travaux à
la grande chancellerie permettra la poursuite de la réfection du palais
de Salm.
Les modifications de crédits
intervenues en cours d'exercice ont
concerné :
- pour les répartitions, des ouvertures de crédits
supplémentaires pour travaux (en 2000 : 295.700 euros en provenance
de fonds de concours et une ouverture de 518.000 euros de crédits de
paiement en loi de finances rectificative, pour réparation des
dégâts de décembre 1999 ;
en 2001 : 613.782 euros de fonds de concours) ;
- pour les reports, l'étalement sur plusieurs exercices des travaux de
la grande chancellerie et des maisons d'éducation.
Le tableau ci-après retrace les investissements prévus au budget
annexe de la Légion d'honneur, pour 2001 et 2002.
Enfin les travaux de réaménagement du musée de la Légion d'honneur seront financés par l'utilisation de sa trésorerie et de son portefeuille de valeurs mobilières, consécutivement à la liquidation de l'Établissement public.
1. A la grande chancellerie
En 2001 , la dotation en autorisations de programme et en crédits de paiement pour les travaux réalisés à la grande chancellerie s'élève à 390.000 euros en mesures nouvelles. Les travaux en cours ou à entreprendre peuvent être détaillés comme suit :
(en euros) |
|
- Travaux de grosses réparations et imprévus |
30 000 |
- Travaux de sécurité |
31 000 |
- Réseau d'assainissement |
122 000 |
- Travaux de couverture |
146 000 |
- Pavage Cour d'Honneur et drainage |
15000 |
- Menuiseries extérieures |
46 000 |
En 2002 , la dotation budgétaire en mesures nouvelles pour la réalisation des travaux à la grande chancellerie représentera 411.000 euros en crédits de paiement, se répartissant comme suit :
(en euros) |
|
- Réseau d'assainissement |
304 000 |
- Travaux de grosses réparations et imprévus |
30 000 |
- Travaux de sécurité |
31 000 |
- Menuiseries extérieures |
46 000 |
2. Dans les maisons d'éducation
Sur les
396.000 euros prévus pour l'entretien des bâtiments de la
maison d'éducation de Saint-Denis en 2002, 168.000 euros concernent
les gros travaux d'entretien et de sécurité. Ils se
répartissent comme suit :
(en euros)
- Travaux dans le nouveau bâtiment scolaire |
76.000 |
- Travaux de sécurité |
61.000 |
- Grosses réparations et imprévus |
31.000 |
Par
ailleurs, les investissements informatiques bénéficieront de
23.000 euros, comme pour la Maison d'éducation des Loges, et ceux
qui concernent le matériel, le mobilier et les véhicules de
30.000 euros (23.000 euros pour Les Loges).
Il est attribué à cette dernière 153.000 euros pour
travaux répartis de la manière suivante :
(en euros)
- Grosses réparations et imprévus |
31 000 |
- Aménagement de la voirie |
15 000 |
- Travaux de couverture |
62 000 |
- Travaux de peinture |
15 000 |
- Aménagement divers locaux |
15 000 |
- Travaux de chauffage et plomberie |
15 000 |
IV. LA GESTION DES ORDRES
Les
contingents de croix de Légion d'honneur et de l'ordre national du
Mérite ainsi que ceux de médaille militaire ont été
arrêtés pour la période du 1er janvier 2000 au
31 décembre 2002 par des décrets du Président de la
République publiés au Journal Officiel du 8 mars 2000.
Pour l'essentiel, ils peuvent se résumer ainsi:
1) Légion d'honneur :
- reconduction des contingents de croix de Chevaliers, Officiers et
Commandeurs,
- augmentation de 50% des contingents de Dignités (Grand'Croix et
Grands Officiers).
2) Ordre national du Mérite :
- diminution de 10% des contingents de croix.
3) Médaille Militaire :
- reconduction des contingents.
4) Décorations aux étrangers :
- majoration des contingents de croix de la Légion d'honneur et de
l'ordre national du Mérite,
- reconduction des contingents de la médaille militaire.
Ces mesures, conjuguées avec la directive du Président de la
République en date du 5 février 1996 (Journal Officiel du 9
février 1996), relative notamment à la féminisation des
promotions, à la diversification et au rajeunissement des personnes
récompensées, doivent constituer une nouvelle étape vers
la mise en harmonie progressive de nos hautes décorations nationales
avec la société française d'aujourd'hui.
A. L'ORDRE DE LA LÉGION D'HONNEUR
Le tableau ci-après présente les effectifs depuis 1999 :
Le tableau ci-dessous retrace les nominations et promotions intervenues en 1999 et 2000, ainsi qu'au premier semestre 2001
Les
nominations et promotions intervenues en 2000 sont détaillées
dans le tableau ci-dessous :
Les anciens combattants bénéficient, traditionnellement, de
contingents spécifiques pour l'admission dans l'ordre de la
Légion d'honneur.
La proportion de femmes dans les promotions civiles de la Légion d'honneur reste stable comme le montre le tableau ci-après :
B. L'ORDRE NATIONAL DU MÉRITE
Les effectifs sont en augmentation en 2001 :
Les nominations et promotions sont retracées dans le tableau ci-après :
La proportion de femmes est plus importante dans les promotions de l'ordre national du Mérite :
C. LES MÉDAILLÉS MILITAIRES
L'effectif des médaillés militaires pour chacune des trois années : 1999, 2000 et 2001 est le suivant :
En 1999 et 2000, trois radiations ont été prononcées :
V. LA FORMATION DES ÉLÈVES DANS LES MAISONS D'ÉDUCATION
A. LES EFFECTIFS
En
application du décret du 17 juillet 1987, complétant
l'article R. 121 du code de la Légion d'honneur, les filles des membres
français de l'ordre national du Mérite, dont la situation
familiale le justifie, peuvent être accueillies dans les maisons
d'éducation dans la limite des places disponibles. Pour l'année
scolaire 2000/2001, elles étaient 84 élèves, soit 47
pour la Maison d'éducation de Saint-Denis et 37 pour la Maison
d'éducation des Loges.
Le décret du 9 novembre 2000 a étendu l'ouverture aux
arrière-petites filles de membres de la Légion d'honneur et
aux petites-filles et arrière-petites filles de membres de l'ordre
national du Mérite. Il est prévu d'admettre, en 2001-2002,
79 arrière-petites filles de membres de la Légion d'honneur
et 2 petites-filles de membres de l'ordre national du Mérite.
Pour l'année scolaire 2000-2001, les effectifs des maisons
d'éducation de Saint-Denis et des Loges se répartissaient
ainsi :
Pour 2001-2002, l'effectif provisoire est le suivant :
Depuis 1990, les effectifs globaux des élèves ont évolué de la manière suivante :
B. LES RÉSULTATS DE L'ANNÉE SCOLAIRE 2000/2001
Les
élèves des maisons d'éducation ont traditionnellement
d'excellents résultats scolaires largement supérieurs à la
moyenne nationale, et cela quel que soit le degré d'enseignement.
Pour le brevet des collèges :
118 élèves des classes de troisième ont
été présentées et le taux de réussite a
été de 94,92 %, à comparer avec les 78,61 % de
la moyenne nationale.
Pour le baccalauréat, les résultats sont
présentés dans le tableau suivant :
Pour les classes supérieures :
Les 31 élèves d'hypokhâgne et les 13 élèves
de khâgne ont respectivement obtenu une équivalence globale de la
première année et de la deuxième année de D.E.U.G.
Une élève de khâgne a été admise à
l'École normale supérieure de Lyon, lettres et sciences humaines
et deux élèves ont été sous-admissibles au concours
d'entrée de cette même école.
9 des 13 élèves présentées ont obtenu leur BTS,
résultat légèrement supérieur à la moyenne
nationale.
VI. L'ÉVOLUTION RÉGLEMENTAIRE DE L'ORDRE DE LA LÉGION D'HONNEUR
L'inauguration du
musée national de la Légion
d'honneur
, dans les 1.000 m² de l'aile est du Palais de Salm
remonte au 25 mars 1925. Aujourd'hui, son état de
vétusté et son insuffisance en matière de
sécurité, alors qu'il accueille 15.000 visiteurs par an,
rendent indispensables des travaux de rénovation.
Suivant les recommandations de la Cour des comptes qui jugeait que cet
établissement public était d'une taille critique, tant en
effectifs qu'en moyens financiers, il a été décidé
de le dissoudre et de lui faire bénéficier des capacités
de l'ordre de la Légion d'honneur dès le budget pour 2000. Le
décret du 30 décembre 1999, complété depuis
par le décret en Conseil d'État du 9 novembre 2000, a ainsi
permis son intégration au budget annexe à compter du
1
er
janvier 2001.
La subvention, auparavant accordée au musée, et les droits
d'entrée ont permis de compenser la création nette de trois
emplois, ce qui a rendu cette opération quasiment neutre. Pour le
financement des travaux d'aménagement et de conformité l'actuel
portefeuille de valeurs mobilières du musée, résultant de
legs et du cumul d'excédents d'exploitation, sera mis à
contribution
Se référant au décret du 1
er
décembre
1881, concernant les services administratifs et financiers de la grande
chancellerie de la Légion d'honneur la Cour des comptes a ouvert, en
janvier 1999, un débat sur
la qualité d'ordonnateur principal
dont n'aurait pas disposé le grand chancelier
. La Direction
générale de la comptabilité publique avait
été saisie de l'éventuelle nécessité d'une
modification des textes même si, à l'examen du décret du
28 novembre 1962 portant code de la Légion d'honneur et de
l'ordonnance du 10 août 1945, l'observation de la Cour paraissait
discutable. La déclaration de Madame la Garde des sceaux, en
séance publique lors de l'examen des crédits pour 2001, a permis
de lever ce doute. Cet épisode réglementaire peut donc être
considéré comme clos.
VII. LA CÉLÉBRATION DU BICENTENAIRE DE LA CRÉATION DE L'ORDRE DE LA LÉGION D'HONNEUR
La
Légion d'honneur a été crée par Napoléon le
19 mai 1802.
Le comité d'organisation
pour la
célébration de son deuxième centenaire, institué
par décret du 31 juillet 2001, organise plusieurs manifestations en
2002 :
Ø 14 janvier :
Ouverture de l'année du bicentenaire
(cérémonies diverses à l'Élysée, aux
Invalides,...)
Ø 21 mai :
Célébration solennelle de la date
anniversaire de la création de la Légion d'honneur
(cérémonies diverses à l'Élysée, à
l'Arc de triomphe, au palais de Salm)
Ø 30 mai :
Concert dit du président de la
République à la Basilique de Saint-Denis
(concert
donné par les demoiselles de la Légion d'honneur
accompagnées par l'orchestre symphonique de la Garde et les choeurs de
l'Armée française)
Ø 31 mai :
Assemblée générale de la
Société d'entraide des membres de la Légion d'honneur
(à Saint-Denis)
Ø 14 juillet :
Défilé militaire traditionnel
centré sur le thème de la Légion d'honneur
Ø 25, 26 et 27 septembre :
Grand colloque universitaire
Ø 1er octobre :
Première du spectacle Robert
Hossein/Alain Decaux
(au Palais des congrès)
Ø 15 octobre :
Séance solennelle à l'Institut
(devant les cinq académies)
En ce qui concerne
les moyens budgétaires
, pour 2001, 45.735
euros (300.000 francs) en autorisations de programme et en crédits de
paiement ont été attribués pour permettre la
réalisation de médailles et médaillons
commémoratifs.
Pour 2002, il est prévu un montant de 53.357 euros (350.000 francs) en
dépenses de fonctionnement obtenu par virement du chapitre 64-09
(couverture de mesures diverses en faveur du personnel) vers le chapitre 62-00
(autres services extérieurs). Ces crédits doivent assurer la
couverture des frais de réception liés au bicentenaire.
CHAPITRE DEUX
LE BUDGET ANNEXE DE L'ORDRE DE LA LIBÉRATION
I. L'ÉQUILIBRE DU BUDGET ANNEXE
En
2002
, cet équilibre s'établit comme suit :
II. LES RECETTES
La subvention du budget général, seule ressource du budget annexe, s'établit en 2002 à 773.185 euros (5,07 millions de francs), en baisse de 66.749 euros (8 %) , par rapport à celle de 2001. Cette diminution marque la fin du financement sur trois exercices de gros travaux. En effet, en 2002, il n'est plus attribué, au titre de l'investissement, que 137.000 euros destinés à la mise en conformité du réseau électrique de communication.
III. LES DÉPENSES
Les
dépenses de fonctionnement progressent à
636.185 euros
(
+1.55 %
par rapport à 2001). Cette augmentation
résulte de la revalorisation des rémunérations publiques.
Les dépenses en capital limitées à
137.000 euros
,
tant en crédits de paiement qu'en autorisations de programme, sont
destinés à une deuxième tranche de travaux de mise en
conformité de l'installation électrique de la Chancellerie, qui
concerne cette fois la distribution du courant faible.
Les travaux de réfection concernant le courant fort ont
été financés par trois dotations successives de 1999
à 2001 pour un montant total de 492.410 euros. Ces travaux,
entamés le 1
er
juillet 2001, s'achèveront le 15
décembre 2001.
La dotation destinée aux secours s'élève à
62.352 euros
. Au cours de l'année 2002, 27 compagnons ou familles
de compagnons ont reçu des secours, ainsi que 13 médaillés
de la Résistance ou familles de médaillés. Le montant
moyen de ces secours annuels a été de
1559 euros
.
Comme en 2001, outre le Chancelier, 12 personnes seront employées par la
Chancellerie en 2002.
IV. LE FUTUR CONSEIL NATIONAL DES COMMUNES « COMPAGNONS DE LA LIBÉRATION »
L'ordre
de la Libération a été créé le 16 novembre
1940 à Brazzaville par une ordonnance du Général de
Gaulle. Ses membres portent le titre de « Compagnons de la
Libération » et leur insigne, la Croix de la
Libération, n'a été décernée qu'entre 1941
et 1946 et à 1.036 personnes physiques, 18 unités militaires
et 5 communes françaises.
L'organisation de l'ordre de la Libération repose sur le Conseil de
l'Ordre, composé de 16 membres, et le chancelier. Il est appelé
à gérer également le service de la médaille de la
Résistance française créée par les ordonnances du 9
février 1943 et du 7 janvier 1944.
La disparition progressive des Compagnons de la Libération
menaçant l'avenir de l'ordre, la loi du 26 mai 1999 créant le
Conseil national des communes « Compagnons de la
Libération » est venue garantir sa
pérénité. Elle repose sur une double
spécificité :
- la création d'un nouvel établissement public national
à caractère administratif qui succèdera à l'actuel
Conseil de l'Ordre afin d'assurer la pérennité de l'Ordre de la
Libération ;
- le report de l'entrée en vigueur du texte jusqu'au moment
où l'organisation actuelle de l'ordre sera devenue inopérante.
Le nouveau Conseil sera composé des maires en exercice des cinq communes
titulaires de cette décoration et d'un délégué
national. Le schéma retenu, en s'appuyant sur le rôle dynamique
déjà rempli par l'association de ces cinq communes, confirme le
futur Conseil dans les attributions et missions actuelles du Conseil de l'ordre
de la Libération.
Ainsi le devoir de mémoire à l'égard des combattants et
résistants sera préservé et le message
délivré par leur sacrifice transmis aux jeunes
générations.
EXAMEN EN COMMISSION
Réunie le mercredi 24 octobre, sous la
présidence de
M. Claude Belot, vice-président, la commission a procédé,
sur le
rapport de M. Jean-Pierre Demerliat, rapporteur spécial,
à l'examen des crédits pour 2002 des budgets annexes de la
Légion d'honneur et de l'ordre de la Libération
.
Dans un premier temps,
M. Jean-Pierre Demerliat, rapporteur
spécial
, a présenté les crédits du budget de la
Légion d'honneur. Il a relevé que le montant des recettes et des
dépenses du budget annexe s'établissait, pour 2002, à
17,9 millions d'euros (117,47 millions de francs), soit une
diminution de 3,15 % par rapport à 2001. Il a précisé
que celle-ci résultait principalement de la baisse de 60 %
des crédits de paiement afférents aux opérations en
capital des maisons d'éducation, dotés seulement de 648.000
euros. Il a ajouté qu'elle reflétait l'aboutissement de gros
travaux entrepris depuis déjà plusieurs années, notamment
la restauration du cloître de la maison de Saint-Denis.
Il a toutefois observé que cette légère diminution des
crédits n'affectait ni ses moyens de fonctionnement ni le bon
aboutissement des travaux de restauration et d'entretien des bâtiments.
M. Jean-Pierre Demerliat, rapporteur spécial
, a approuvé
l'intégration au budget annexe, par décret, du musée
national de la Légion d'honneur, qui permettra l'utilisation de sa
trésorerie « dormante » pour réaliser les
travaux nécessités par son état de vétusté.
Il a précisé qu'un nouveau décret, en Conseil d'Etat,
modifiant le code de la Légion d'honneur et de la médaille
militaire, avait défini la nouvelle organisation administrative du
musée. S'il s'est félicité de cette initiative, il a
regretté que ces travaux n'aient pu être entrepris à temps
pour être achevés avant les cérémonies du
bicentenaire.
Il a indiqué que ce même décret avait également
élargi le recrutement des élèves des maisons
d'éducation aux arrière-petites-filles des membres de l'ordre de
la Légion d'honneur, ainsi qu'aux petites-filles et
arrière-petites-filles des membres de l'ordre national du Mérite.
Il a apprécié, tout particulièrement, la qualité de
l'enseignement dispensé dans ces établissements, attestée
par l'excellence des résultats obtenus : 96% de réussite au
baccalauréat.
Il a relevé, avec satisfaction, que lors des derniers contingents de
nomination, dans les deux ordres, la proportion de femmes a
régulièrement dépassé les 25 % pour la
Légion d'honneur et 30 % pour l'ordre national du Mérite. Il
s'est également félicité qu'à l'occasion de
l'hommage rendu le 25 septembre dernier aux harkis, 120 d'entre eux
aient été nommés ou promus et que 5 femmes figuraient dans
cette promotion.
Enfin, il a formulé le souhait que l'ensemble des travaux prévus
pour restaurer le palais de Salm puisse être terminé pour la
célébration du bicentenaire de l'ordre de la Légion
d'honneur, en mai 2002.
Dans un second temps,
M. Jean-Pierre Demerliat, rapporteur
spécial,
a présenté les crédits relatifs au
budget annexe de l'ordre de la Libération. Il a précisé
qu'au 3 octobre 2001, il comptait 136 compagnons de la libération, ainsi
que 5.700 médaillés de la résistance.
Il a expliqué que la subvention du budget général
s'établirait en 2002 à 773.185 euros (5,07 millions de francs),
en baisse de 66.749 euros, soit 8 %. Il a relevé que cette
diminution marquait la fin du financement sur trois exercices des travaux de
mise en conformité de l'installation électrique de la
chancellerie. En effet, en 2002, il ne sera plus attribué, au titre de
l'investissement, que 137.000 euros pour la réfection du réseau
de communication.
Il a ensuite apprécié que la réfection totale de la
distribution électrique, indispensable à la
sécurité du bâtiment abritant la chancellerie, voie son
aboutissement en 2002.
Enfin, il a rappelé l'adoption en 1999 de la loi créant le
Conseil national des communes « Compagnon de la
Libération » qui permettra de pérenniser l'ordre de la
Libération par l'institution d'un établissement public à
caractère administratif, lorsque l'Ordre ne comptera plus le nombre de
compagnons de la libération nécessaire à son
fonctionnement. Il a précisé que ce choix reposait sur le souci
de fonder l'avenir de l'Ordre sur les seuls compagnons permanents : les
cinq communes de Grenoble, Nantes, Paris, l'Ile de Sein et Vassieux-en-Vercors.
Il s'est réjoui que la mémoire et les traditions de l'Ordre
soient ainsi sauvegardées.
A l'issue de cette présentation, la commission a décidé de
proposer au Sénat d'adopter les budgets annexes de la Légion
d'honneur et de l'ordre de la Libération.