III. L'ALLEMAGNE
A. UN EFFORT FINANCIER EN HAUSSE
La part
de la DIRD dans le PIB de l'Allemagne est passée de 2,26 en 1996
à 2,44 en 1999 (soit un pourcentage désormais supérieur
à la France).
Le budget Fédéral pour l'éducation et la recherche
alimenté, à hauteur de 600 millions de marks, par la manne UMTS,
atteindra, en 2002, son plus haut niveau.
Les sciences de la vie, les NTIC (nouvelles technologies de l'information et de
la communication) bénéficieront d'une nette hausse de
crédits.
Un réseau national de recherche sur le génome sera notamment
créé.
B. DES RÉSULTATS APPRÉCIABLES
1. en terme de brevets
L'Allemagne, dont la recherche est financée pour près des deux tiers par les entreprises privées, obtient de bien meilleurs résultats que la Grande-bretagne et la France en terme de dépôts de brevets (avec une part de 17,30 % en Europe et de 7,20 % aux Etats-Unis).
2. La réussite de la réunification de la recherche allemande
La
Wissenschaftsrat (WR), qui est le plus ancien organe de conseil scientifique en
Europe, a joué un rôle important dans l'évaluation des
établissements scientifiques de l'ex RDA.
L'accroissement du budget a profité en premier lieu aux nouveaux
landër (qui ont bénéficié de 40 % des subventions du
ministère de la recherche) avec une priorité aux sciences de
l'environnement et de la vie (biotechnologies).
L'Allemagne de l'Est possèdera, dans quelques années, une
infrastructure de recherche très moderne et peut s'enorgueillir de la
présence, sur son territoire, de quelques institutions de
réputation internationale (en sciences de la terre, médecine
moléculaire ou physique des plasmas).
3. Des initiatives pour promouvoir des nouvelles technologies
Un
nouveau programme « Bio chance » a été
créé pour renforcer le secteur des biotechnologies ainsi que six
centres de compétence dans les nanotechnologies.
Par ailleurs, 100 millions de marks seront investis, chaque année,
pendant quatre ans, dans les techniques des micro-systèmes.
Les bénéficiaires de subventions ont désormais le droit
d'exploiter exclusivement les résultats de leurs recherches et le devoir
de les commercialiser.