1
Le pessimisme de Rexecode pour
l'année
2002 s'expliquant par la prévision d'un recul
(- 0,3 %) de
l'investissement des entreprises.
2
Réponse au questionnaire adressé au gouvernement par
votre commission des finances dans le cadre de l'examen du présent
projet de loi de finances.
3
« Une évaluation de l'orientation conjoncturelle
des finances publiques en France depuis les années
quatre-vingt », Bulletin de la Banque de France, n° 80,
août 2000.
4
Une politique contracyclique est une politique qui atténue
le cycle économique (par exemple par des mesures d'allégements
fiscaux dans une période de croissance faible). Une politique
procyclique accentue le cycle économique (par exemple par des mesures
d'allégements fiscaux dans une période de croissance forte).
5
A structure constante cette progression est de 1,95 %, les
changements de périmètres opérés en 2002 portant
sur 99,3 millions d'euros de dépenses des budgets civils.
6
Loi de finances rectificative n° 2000-656 du
13 juillet 2000.
7
Loi de finances rectificative n° 2000-1353 du
30 décembre 2000
8
Ce taux a été révisé à la
baisse dans le rapport économique, social et financier pour 2002 :
le solde conjoncturel ne serait plus selon le gouvernement que de 0 % en 2002
comme en 2001, attestant ainsi indirectement de la dégradation de la
conjoncture par rapport aux prévisions initiales.
9
Le solde primaire correspond à la différence entre
les recettes et les dépenses (hors prise en compte de la charge de la
dette sous forme d'intérêts). Lorsque ce solde devient
excédentaire, cela signifie que l'Etat n'emprunte plus pour financer les
intérêts de sa dette.
10
La part de l'Etat dans la dette brute des administrations
publiques est prépondérante et s'accroît : elle
représente 79,3 % en 2000 contre 73,6 % en 1995.
11
La dette de l'Etat se décompose en deux principales
rubriques : la dette négociable à long terme (OAT, emprunts
d'Etat) ou à court terme (BTAN et BTF) et la dette non négociable
(bons du Trésor et emprunts anciens).
12
L'objectif fixé est le retour à l'équilibre
des comptes publics d'ici 2004.
13
Ministère de l'économie, des finances et de
l'industrie.
14
Le rapport de notre collègue Philippe Adnot sur l'ADEME
montre parfaitement que cette progression est essentiellement un affichage
politique (« ADEME : la grande illusion », rapport
n° 236 ; 2000-2001).
15
Cette méthode ne peut être indéfiniment
prolongée. Votre commission souhaite vivement à cet égard
que la recapitalisation du GIAT, annoncée pour le collectif de fin
d'année à hauteur de 4 milliards de francs environ, ne se
fasse pas au prix d'un nouveau prélèvement sur les crédits
d'équipement militaire.
16
Cette hypothèse est cohérente avec les chiffres
avancés par le chef d'Etat-major des armées et le
délégué général pour l'armement, qui
évaluent à 10,4 milliards d'euros l'insuffisance cumulée
des crédits d'équipement fin 2001 : cf. audition du
Général Jean-Pierre Kelche, chef d'Etat-major des armées
(Commission de la défense et des forces armées de
l'Assemblée nationale - 2 octobre 2001), cf. audition de
M. Yves Gleizes, délégué général pour
l'armement (ibid - 18 octobre 2001).
17
Source : jaunes annexés aux projets de loi de
finances 1998 et 2002 (état récapitulatif des crédits
concourant à la coopération avec les Etats en voie de
développement).
18
L'ancien ministre de l'économie, des finances et de
l'industrie, M. Christian Sautter, avait par exemple affirmé, devant la
commission des finances de l'Assemblée nationale, qu' « il
existe un risque d'hypertrophie de certaines administrations centrales que le
gouvernement entend corriger ».
19
Il convient bien de préciser qu'il s'agit de
créations nettes d'emplois, intervenant en dehors du remplacement des
60.000 fonctionnaires qui partiront à la retraite en 2002.
20
Encore ces chiffres n'incluent-ils pas les dépenses de
personnel des établissements publics subventionnés par l'Etat.
21
Les données pour 2001 et 2002 ne sont pas encore
disponibles.
22
Enfin, environ 4,3 millions de personnes voient leur
pension directement indexée sur la rémunération des
fonctionnaires : 1,81 million de personnes bénéficiant
d'une pension civile ou militaire de retraite et
587.000 bénéficiaires d'une pension versée par la
CNRACL, 1,39 million de bénéficiaires du régime
de retraite complémentaire IRCANTEC ainsi que 500.000 personnes
ayant droit à une pension d'invalidité.
23
Il s'agit de l'éducation nationale (enseignement scolaire
et supérieur), de l'économie et des finances, de
l'intérieur, et de l'équipement, des transports et du logement.
24
Les dernières informations relatives à
l'exécution de la loi de finances initiale de 2001 laissent
présager une accentuation de cette tendance. Au 30 septembre 2001,
les rémunérations, pensions et charges sociales
s'établissaient à 68,48 milliards d'euros
(449,2 milliards de francs), contre 66,85 milliards d'euros
(438,5 milliards de francs) à la même date de 2000, et
à 64,78 milliards d'euros (424,9 milliards de francs) en 1999.
En un an, ces dépenses ont augmenté de 2,4 %.
25
Il présentait notamment un compte simplifié du
régime vieillesse des fonctionnaires de l'Etat, c'est-à-dire ce
que serait l'équilibre emplois-ressources du régime des
fonctionnaires de l'Etat si ce dernier existait en tant que tel. Ce compte
simplifié montrait que, de 1998 à 2001, la charge
budgétaire des pensions de la fonction publique s'est accrue de
près de 3,17 milliards d'euros (20,8 milliards de francs), soit une
progression de 12 % en quatre ans. Or, l'Etat supporte l'essentiel de ce
coût : 71,5 % en 2001. Sur cette même période, les
cotisations salariales n'augmentent que de 4,5 %, tandis que le
contribution de l'Etat hors compensation progresse de 15,3 %.
26
Décret n° 2000-815 du 25 août 2000, paru au
Journal Officiel du 29 août 2000.
27
Il convient toutefois de noter que ce chapitre budgétaire
fait traditionnellement l'objet d'une importante surdotation, puis d'une
régulation non moins importante en cours d'exercice. Ainsi, la Cour des
comptes, dans son rapport sur l'exécution des lois de finances pour
2000, note que « les dépenses nettes ont été
inférieures de plus de 610 millions d'euros (4 milliards de francs)
aux crédits ouverts en LFI 2000 ». L'année 2001 ne fait
pas exception à la règle, puisque, jusqu'à présent,
environ 230 millions d'euros n'ont pas été consommés.
28
Dans son rapport sur l'exécution des lois de finances pour
2002, la Cour des comptes note que « il avait été
prévu en 1997 que 350.000 emplois à temps plein serait
créés d'ici 2002. Selon la direction du budget, ce chiffre n'est
plus considéré comme un objectif de postes à créer
mais de jeunes à faire transiter par le dispositif ».
29
Communiqué de presse du ministère de
l'économie, des finances et de l'industrie,
jeudi 22 mars 2001, « Perspectives de
l'économie française en 2001 et 2002 ».
30
Exposé des motifs du projet de loi portant diverses
dispositions d'ordre social, éducatif et culturel (DDOSEC).
31
Hors transfert d'une fraction supplémentaire de la taxe
sur les conventions d'assurance pour 0,76 milliard d'euros. La progression
des recettes fiscales nettes après transfert est ramenée à
2,2 %.
32
De fait, l'augmentation des recettes non fiscales
(+ 5,8 milliards d'euros) en 2002 compense presque exactement les
aménagements de droits issus du présent projet de loi de finances
et des textes antérieurs.
33
Réponse citée par notre collègue
député Didier Migaud, rapporteur général du budget
à l'Assemblée nationale, dans son rapport général
n° 3320 sur le projet de loi de finances pour 2002 - tome 1, volume 2
- pages 166-167.
34
Le tome I du fascicule « voies et moyens »
parle simplement d'un gain « structurel » de
0,7 milliard d'euros permis par la prise en charge par d'autres supports
que les fonds d'épargne des bonifications d'intérêts de
prêts octroyés en dessous du coût de la ressource. Il ne
fait pas mention du 1 % logement.
35
« Mondialisation : réagir ou subir ?
La France face à l'expatriation des compétences, des capitaux et
des entreprises ». Rapport d'information n° 386 (2000-2001).
36
Tels qu'ils figurent dans le rapport économique, social et
financier pour 2002.
37
Ex-aequo avec le Portugal.
38
La hausse du produit de la CSG prévue entre 2002 et 2001
serait de 3 % pour une croissance du PIB de 2,5 %, soit un rapport de
1,2.
39
Article 19 du projet de loi de finances pour 2002 et I de
l'article 6 du projet de loi de financement de la sécurité
sociale pour 2002.
40
I de l'article 6 du projet de loi de financement de la
sécurité sociale et article à venir du futur projet de loi
de finances rectificative pour 2001.
41
Article 17 du projet de loi de finances, chiffres compris dans
les prévisions de recettes du projet de loi de financement de la
sécurité sociale pour 2002.
42
II de l'article 17 bis du projet de loi de finances pour 2002,
adopté par l'Assemblée nationale en première lecture.
43
Cette dernière étape est prévue par
l'article 57 du projet de loi de finances pour 2002.
44
Second alinéa de l'article 2.
45
1° de l'article 51.
46
Article 52.
47
Le montant des compensations d'exonérations fiscales
serait encore plus élevé si la dotation de compensation de la
taxe professionnelle (DCTP) n'était pas la variable d'ajustement de
l'enveloppe normée, ce qui provoque une réduction annuelle de son
montant (-6,5 milliards de francs depuis 1998).
48
Sur l'ensemble de ces questions, on se reportera très
utilement au rapport « L'évolution de la dette publique en
France entre 1980 et 1997. Les leçons d'une
dérive » n° 413 (1998-1999).
49
Adopté à l'initiative de votre commission,
l'article 117 de la loi de finances pour 1999 prévoit ainsi que le
« jaune » budgétaire relatif à
l'évolution des traitements dans la fonction publique doit
désormais comporter des développements substantiels sur les
retraites publiques.
50
Soit entre 595 milliards d'euros et 685 milliards d'euros.
51
Communication du 27 juin 2001 au Conseil et au Parlement
européen sur « les finances publiques dans l'UEM -
2001 ».
52
Etude sur « La fiscalité en Europe »
commandée à l'OFCE et à « l'Institute for fiscal
studies » ; avril 1990.
53 « Mondialisation : réagir ou subir ? La France face à l'expatriation des compétences, des capitaux et des entreprises », rapport d'information n° 386 (2000-2001).
54
« La taxe sur les salaires ou comment
s'en
débarrasser », par le président Alain Lambert au nom de
la commission des finances, rapport n° 8 (2001-2002).
55
Sur cette question, on se reportera très utilement au
rapport de notre collègue Gérard Braun sur la réforme de
l'Etat à l'étranger n° 348 (2000-2001).
56
Glissement vieillesse-technicité.
57
Selon les services de la Banque centrale du Portugal, si les
fonctionnaires ne représentent que 14,8 % de la population active
contre une moyenne de 17 % dans l'OCDE, leur niveau de
rémunération serait, en valeur relative, le plus
élevé de l'OCDE.
58
En 2001, la structure du budget espagnol est la suivante :
15,6 % de dépenses de personnel ; 15,8 % de charges
d'intérêt ; 12,3 % d'investissement public et
54,3 % de transferts courants.
59
« Pour une république territoriale -
l'unité dans la diversité », Jean-Paul Delevoye,
président, Michel Mercier, rapporteur, n° 447, 1999-2000.
60
« Refonder l'action publique locale »,
rapport remis le 17 octobre 2000 au Premier ministre Lionel Jospin par Pierre
Mauroy, président de la commission.
61
Par exemple, la progression totale de la DGF est
inférieure au coût pour les collectivités locales de
l'accord salarial dans la fonction publique du 10 février
1998.