2. Une progression importante des crédits d'intervention (titre IV)
Le projet de budget du ministère de la jeunesse et des sports pour l'année 2001 propose une augmentation de 114,6 millions de francs par rapport à la dotation de l'année 2000, soit une progression de 9,7 %. Les moyens d'intervention du ministère atteindront donc 1,284 milliard de francs.
La progression des crédits du titre IV traduit la poursuite du développement des actions d'intervention du ministère. En effet, les mesures de non-reconduction de dotations inscrites en 1999 à titre non renouvelable (- 107,4 millions de crédits) et la révision des services votés (- 24 millions de francs) sont largement compensées par 252 millions de francs de crédits nouveaux , soit un montant légèrement supérieur à celui de l'année 2000. Ces crédits permettent de renforcer les orientations prioritaires définies par le ministère :
- le développement des activités éducatives proposées aux enfants et aux jeunes dans le cadre des contrats éducatifs locaux (+ 45 millions de francs) ;
- la formation, avec l'attribution de bourses supplémentaires pour la formation des animateurs (+ 5 millions de francs) et le développement des actions locales de formation des emplois-jeunes (+ 11,4 millions de francs) ;
- la lutte contre le dopage avec l'augmentation du nombre des contrôles mis en oeuvre par le Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) et l'amélioration de leur qualité (+ 2 millions de francs), ainsi que la mise en oeuvre de subventions aux fédérations sportives pour l'extension du suivi médical longitudinal des sportifs (+ 18 millions de francs) ;
- le soutien aux associations , en particulier aux associations locales : une mesure nouvelle de 13 millions de francs est destinée au soutien des associations nationales, et une mesure de 19 millions de francs est inscrite en faveur des associations locales. Ces mesures sont complétées par le développement des aides individuelles pour l'accès aux activités sportives associatives (" Coupon sport "), qui bénéficient de 28 millions de francs supplémentaires ;
- le développement de l'emploi associatif avec la création de 100 nouveaux postes pris en charge par le " fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire " (FONJEP), la majoration de la prise en charge de ces postes (+ 11,3 millions de francs), et la création de 100 nouveaux postes " sport emploi " (+ 6,5 millions de francs) ;
- le développement des actions en direction de la jeunesse : 2 millions de francs supplémentaires doivent permettre de renforcer le " réseau information jeunesse ", tandis que le soutien à la mise en place de points " cyber jeunes " bénéficie de 17 millions de francs de crédits non-reconductibles. La création de conseils locaux de la jeunesse est également encouragée par une mesure nouvelle de 4 millions de francs ;
- la dimension sociale du sport est renforcée avec 22 millions de francs de crédits nouveaux en faveur des animations et manifestations sportives spécifiques, en particulier pour le développement de la pratique sportive féminine et de la pratique sportive dans l'entreprise. Le soutien à l'intégration sociale par le sport et à la lutte contre la violence dans le sport bénéficie de 2 millions de francs de crédits nouveaux ;
- le soutien aux sportifs de haut niveau bénéficie de 7 millions de francs de crédits nouveaux ;
- les actions internationales du ministère et les grandes manifestations sportives : 19 millions de francs de crédits non-reconductibles sont consacrés au financement de la participation des sportifs français aux compétitions internationales et aux grandes manifestations sportives. Le ministère soutient également l'organisation des jeux de la francophonie (+ 0,5 millions de francs de crédits non-reconductibles) et propose de majorer les subventions versées à l'office franco-allemand pour la jeunesse (+ 2,3 millions de francs) et à l'office franco-québécois pour la jeunesse (+ 2 millions de francs).
- le soutien de la candidature de Paris pour l'organisation des jeux olympiques en 2008 : le groupement d'intérêt public " Paris-Ile de France " bénéficie d'une subvention non-reconductible de 15 millions de francs, qui s'ajoute aux 12,5 millions de francs accordés au groupement d'intérêt public en 2000.