B. LES DÉPENSES EN CAPITAL
Les dépenses en capital, regroupées dans le chapitre 66-03 , Développement territorial du tourisme , connaissent un traitement exceptionnellement favorable, surtout si l'on fait abstraction des augmentations de crédits non reconductibles intervenues au cours de la discussion du budget du tourisme pour 2000 :
• les autorisations de programme atteignent 89,3 millions contre 59 millions dans le projet de loi de finances et 77,6 millions de F en LFI pour 2000, soit une croissance en termes de LFI de + 51 % . Cette évolution recouvre les évolutions suivantes : forte augmentation des crédits consacrés à l'article 10 aux contrats de plan qui passent de 34,7 millions de F en 2000 à 65 millions de F pour 2001, maintien au niveau de 24,3 millions des dotations prévues pour la rénovation des hébergements touristiques associatifs ;
• les crédits de paiements , en augmentation globale de + 25 %, après la baisse de - 20 % du PLF 2000, traduisent des évolutions positives sauf pour l'article 20 - Programmes d'aménagement touristique - dont il faut rappeler qu'il avait été abondé de plus de 18 millions de F au cours de la discussion budgétaire du projet de loi de finances pour 2000 et de 14 millions de F en 1999. Comme l'année dernière, on constate que, à côté du maintien des crédits consacrés aux hébergements associatifs, l'accent est mis sur les dotations affectées aux contrats de plan, qui s'accroissent de + 45 % après la forte croissance de presque 35 % du précédent budget.