2. Des résultats néanmoins honorables
a) Les performances
Selon le " bleu " de l'industrie, la part de marché française serait passée de 1,22 % en 1998 à 1,6 % en 2000 dans l'ensemble des secteurs et de 21 % à 24 % en ce qui concerne celui du transport de passagers.
La récente confirmation de la commande du Queen Mary II constitue un éclatant succès qui confirme la compétitivité et la réputation de la construction navale française en générale et ce celles des chantiers de l'Atlantique en particulier.
b) Une stratégie intelligente
Exclusivement orientés vers la production de navires de charges (pétroliers, porte conteneurs, vraquiers...), les chantiers de l'Atlantique se sont reconvertis, depuis le milieu des années 1980, dans la construction de navires à haute valeur ajoutée, moins soumise à la concurrence des chantiers du sud-est asiatique tels que :
les navires de transport de gaz naturel liquéfié (méthaniers),
et surtout les paquebots, dont ils ont pu profiter de la reprise du marché au niveau international (10 navires en commande au 30 juin 2000, soit près de 20 % du tonnage mondial).
L'activité des chantiers de Saint-Nazaire rayonne, à ce titre, pour la sous-traitance, non seulement dans toute la Loire atlantique, mais dans 70 départements et jusqu'en Ile de France.
Les sociétés d'équipement naval sont présentes dans les principaux domaines d'équipement des navires marchands (propulsion, électricité à bord, télécommandes, grues et équipements de pont...).
Elles ont pu profiter du repositionnement des grands chantiers français, sur le marché des paquebots et des méthaniers, soit par un accroissement de leurs activités traditionnelles, soit par l'ouverture de nouveaux créneaux (blocs sanitaires, isolation, conditionnement d'air, ascenseurs, etc.).