b) Une contribution positive du commerce extérieur à la croissance
En dépit de la dégradation du solde des transactions courantes observée en 2000, la contribution du commerce extérieur à la croissance serait positive cette année comme en 2001 à hauteur de 0,2 point de PIB. La dégradation du solde extérieur est, en effet, le résultat d'une hausse des prix des importations plus élevée que celle des exportations. En volume, la progression des exportations est plus rapide que celle des importations, ce qui contribue favorablement à la croissance.
L'écart entre l'évolution du prix des importations (+ 4,8 % en 2000) et celui des exportations (+ 2,2 % en 2000) due à la hausse du prix du pétrole et à la dépréciation de l'euro se réduirait en 2001.
Le scénario du gouvernement privilégie donc le retour à un gonflement du solde du commerce extérieur et la disparition à l'horizon 2001 des phénomènes " d'inflation importée " observés au cours de cette année. Comparée à la contribution du commerce extérieur de la zone euro à la croissance de cette zone (+ 0,3 point de PIB mais 0,2 point de PIB en moins en 2001 par rapport à 2000), la contribution du commerce extérieur à la croissance française serait moins forte mais aussi plus stable.