D. LA NÉCESSITÉ D'UNE VÉRITABLE RELANCE DE L'ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE ET PROFESSIONNEL

La relative stagnation des crédits de l'enseignement technologique et professionnel, l'absence de toute création d'emploi en 1996 et une mise en oeuvre laborieuse de certaines mesures contenues, soit dans la loi quinquennale pour l'emploi de 1993, soit dans les propositions du « nouveau contrat pour l'école », semblent traduire un certain désintérêt du Gouvernement à l'égard d'un enseignement qui apparaît à bien des égards comme oublié.

En témoigne le peu d'intérêt porté par la loi de programmation sur l'école à l'enseignement technologique et professionnel, sinon dans son article relatif aux réseaux d'établissements et dans les quelques crédits prévus en matière de formation professionnelle qualifiante avant la sortie du système scolaire et pour les centres de validation.

A cet égard, la mise en place au sein du ministère d'unités de suivi chargées de veiller aux conditions de mise en oeuvre des décisions du « nouveau contrat pour l'école », ne saurait remplacer une véritable programmation législative et budgétaire permettant de développer les nouvelles orientations d'une politique en faveur de l'enseignement technologique et professionnel.

Dans l'attente d'un plan complémentaire, qui avait pourtant été annoncé par le ministre à l'Assemblée nationale le 28 octobre 1994 -qui ne saurait se réduire à la mise en place de sections d'apprentissage et des classes d'initiation préprofessionnelle dans les établissements scolaires, ainsi qu'au transfert des professeurs des lycées professionnels dans les CFA- des résultats de la concertation engagée pour clarifier la filière technologique supérieure, et des propositions de la commission Fauroux, votre commission ne peut qu'appeler de ses voeux un vigoureux plan de relance en faveur de l'enseignement technologique et professionnel.

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