2. En 2009
a) Vers une reconnaissance européenne
L'année 2009 est consacrée à l'évaluation de la « vague D » 8 ( * ) , soit 710 unités de recherche, 341 licences, 432 masters, 74 écoles doctorales, 61 établissements, ainsi que de 3 EPST (CEA, INRA, IFREMER).
En outre, l'agence a lancé sa troisième campagne d'évaluation, consacrée à la « vague A » (2011-2014).
2009 est aussi marquée par la réalisation par l'AERES de son auto-évaluation dans le cadre de la procédure de reconnaissance européenne à laquelle elle se soumet afin de conserver sa place au sein de l'association ENQA et d'obtenir son inscription au registre européen EQAR. Ceci est indispensable pour que l'agence soit confortée au niveau international.
b) Diffuser de bonnes pratiques en matière de publications scientifiques
Les publications scientifiques figurant légitimement au titre des critères d'évaluation des chercheurs et enseignants-chercheurs, il convient d'éviter tout effet pervers qui conduirait à privilégier la quantité d'articles publiés à leur qualité et à celle des revues concernées.
En effet, le fait de publier massivement dans des revues mal référencées au niveau international a un impact négatif sur le classement de la recherche française.
Vos rapporteurs incitent donc les universités et les organismes de recherche à la vigilance dans ce domaine, l'AERES devant également prendre en compte ces risques d'effets pervers , qui peuvent entraîner une détérioration de l'image internationale d'une recherche française pourtant de grande qualité. En effet, il convient d'éviter tout antagonisme entre les modes d'évaluation et l'efficience de la politique de publication scientifique.
* 8 Qui concerne l'académie de Lille et l'autre moitié de l'Ile de France.