1
Rappelons que la loi de finances
initiale
pour 2001 avait modifié la structure du budget de l'Etat en
transférant les cotisations patronales d'assurance maladie des
fonctionnaires civils titulaires de l'Etat, précédemment
inscrites sur le budget des charges communes.
2
33 directeurs, 150 éducateurs (dont
55 remplaçants), 17 psychologues, 15 agents techniques
d'éducation, 17 secrétaires administratifs,
10 professeurs techniques, 5 infirmiers, 1 surveillant chef des
services médicaux, 40 adjoints administrateurs, 8 attachés et
4 contractuels.
3
Au 1
er
septembre 2001, les vacances de postes
étaient les suivantes : 23 directeurs, 22 chefs de service
éducatif, 178 éducateurs, 8 attachés, 27
secrétaires administratifs, 69 personnels de bureau, 24 psychologues, 28
professeurs techniques, 87 ouvriers professionnels, 6 agents techniques
d'éducation, 11 conducteurs d'automobile, 8 agents
spécialisés, 24 conseillers techniques et assistants de service
social, 13 infirmiers.
4
Les indications fournies par la Chancellerie, avant la conclusion
d'un accord avec les organisations syndicales, indiquent que la durée
annuelle de travail devrait être de 1 560 heures, les agents travaillant
en hébergement bénéficiant de 12 jours de repos
compensateurs et ceux travaillant en milieu ouvert de 7 jours. Une
revalorisation indemnitaire devrait accompagner la réduction du temps de
travail, notamment pour compenser les régimes d'astreinte. Un protocole
d'accord a été signé le 29 novembre 2001 par le
syndicat UNSA-PJJ.
5
147 au titre de la promotion 1998-2000 et 133 au titre du concours
exceptionnel 1999.
6
44 500 affaires soit 34 % de la réponse
pénale et une augmentation de 17,3 %.
7
Le nombre de mineurs par juge des enfants est de 38 300 en
moyenne mais varie de 14 500 à 76 000. Divers facteurs doivent
être pris en compte pour la localisation de nouveaux emplois de juges des
enfants : taux départemental de criminalité
(s'échelonnant de 21 à 139), pourcentage des mineurs dans le
total des personnes mises en cause (de 8 à 25 %), taux
départemental de chômage des jeunes (de 58 à 262 pour 1000).
8
Les mineurs délinquants sont à 90 % de sexe
masculin et à 80 % âgés de plus de 16 ans.
9
Qui reçoit 240 millions d'euros de la part de l'Etat,
compte 1 130 établissements et emploie
24 000 personnes (à comparer aux 400 structures
éducatives et 6 700 personnes employées par le secteur
public).
10
En 2000, 71 560 mesures ont été suivies par les
services de milieu ouvert du secteur public de la protection judiciaire de la
jeunesse, dont 72 % concernant des mineurs délinquants, 26 % concernant
des mineurs en danger et 2 % concernant des jeunes majeurs. En matière
d'hébergement, 2 000 jeunes ayant commis des actes de délinquance
ont été confiés aux établissements du secteur
public, ainsi que 3 640 mineurs en danger et jeunes majeurs.
11
Depuis 1999, une partie des surveillants de l'administration
pénitentiaire des quartiers de mineurs peut suivre une formation
d'adaptation à l'emploi comportant un stage dans les services de la
protection judiciaire de la jeunesse. Fin 2001, devrait paraître un
« guide du travail auprès du mineur en détention ».
12
Chambéry, Perpignan, Grasse, Lille, Yvelines. Un rapport a
été remis en décembre 2000.
13
Au 31 mai 2001, 251 jeunes étaient pris en charge dans ces
centres pour une capacité totale de 277 places. Le taux d'occupation des
CER est quant à lui de 90 % : de septembre 1996 à
mai 2001, 750 jeunes ont été accueillis pour un
séjour moyen de trois mois.
14
A ce coût d'investissement, il convient d'ajouter les
coûts de fonctionnement (1 800 à 1 900 francs par
mineur et par jour, dans un CER du secteur associatif habilité). Voir le
précédent avis budgétaire (n° 97, Sénat,
2000-2001).
15
La place parfois excessive qu'ont pu prendre les recueils de
renseignements socio-éducatifs au détriment de l'exercice de
leurs autres missions et l'exercice de mesures éducatives en l'absence
de moyens pluridisciplinaires, créant une inégalité de
traitement selon que le jeune est suivi par un SEAT ou un service de milieu
ouvert, nécessitent une redéfinition des missions exercées
par les SEAT.
16
L'objectif fixé par le conseil de sécurité
intérieure du 27 janvier 1999 était de 250 classes
relais fonctionnant en 1999-2000.
17
Plusieurs thèmes ont été
abordés : la connaissance des publics et de l'activité des
services, la prévention de la délinquance, le schéma
départemental conjoint, l'ajustement de l'offre à la demande des
prescripteurs, les signalements.
18
Rapports n° 329 (Sénat, 2000-2001) en
première lecture et n° 7 (Sénat, 2001-2002) en nouvelle
lecture au nom de la commission des Lois. Le Sénat, sur proposition de
votre commission des Lois, avait alors adopté plusieurs amendements (non
retenus par l'Assemblée nationale) qui visaient à renforcer la
lutte contre l'utilisation des mineurs pour commettre des infractions,
responsabiliser les parents, permettre le prononcé d'une sanction
pénale, notamment une activité dans l'intérêt de la
collectivité, à l'égard des mineurs de dix à treize
ans, et donner au juge les moyens pour prévenir plus efficacement la
récidive. Il avait alors appelé de ses voeux
l'élargissement de la gamme des établissements d'accueil des
mineurs.
Projet de loi de finances pour 2002 : Justice - Protection judiciaire de la jeunesse
Rapports législatifs
Avis n° 92 (2001-2002), tome VI, déposé le