1
L'institution judiciaire a connu un
début d'année 2001 très agité. Les magistrats,
après avoir boycotté de nombreuses audiences solennelles de
rentrée (Lyon, Créteil, Marseille, Nancy) ont manifesté
leur mécontentement le 19 janvier devant le ministère de la
justice et le 9 mars devant l'hôtel Matignon. Les greffiers avaient
également lancé début décembre 2000 un vaste
mouvement de grève afin d'obtenir une amélioration de leurs
conditions de travail, de même que les avocats, afin d'obtenir une
revalorisation de leur rémunération au titre de l'aide
juridictionnelle.
2
Ce montant s'élevait en 2001 à 419,53 millions
d'euros (soit 2.751,90 millions de francs).
3
Soit une croissance de 252 millions d'euros (soit 1.653 millions
de francs).
4
Cet agrégat regroupe les moyens de l'administration
centrale du ministère, y compris les unités
décentralisées à Nantes, des services communs
destinés à soutenir l'action des services
déconcentrés, de la commission nationale de l'informatique et des
libertés, de la commission nationale des comptes de campagne et des
financements politiques, ainsi que les subventions allouées aux ordres
de la Légion d'honneur et de la Libération et les moyens de la
recherche dans le domaine de la justice.
5
Cet agrégat regroupe les moyens des juridictions de l'ordre
judiciaire, du Conseil supérieur de la magistrature, de l'école
nationale de la magistrature et de l'école des greffes.
6
Ce chiffre comprend notamment 8 emplois de magistrats du conseil
supérieur de la magistrature, 2 à l'école nationale des
greffes et 101 emplois encore non répartis dans les juridictions.
7
729 créations d'emplois de magistrats depuis quatre ans.
8
Pour 2002, la subvention du ministère de la justice
allouée à l'ENM s'élève au total à
35,6 millions d'euros.
9
Ce fond de roulement passe donc de 5.2 à 3.2 millions
d'euros.
10
Le décret n° 2001-1099 du 22 novembre 2001
relatif aux modalités du recrutement de magistrats, prévues par
l'article 21-1 de l'ordonnance du 22 décembre 1958 relative au statut de
la magistrature vient de paraître (J.O Lois et décrets du 23
novembre 2001).
11
Ces magistrats sont recrutés pour 7 ans non renouvelables
et peuvent exercer les fonctions de juge d'instance ou d'assesseur dans les
formations collégiales des tribunaux de grande instance
.
12
Contre 6 nominations en 1998, 4 en 1999 et 2 en 2000.
13
Cf. Projet de loi organique A.N n° 2546,
XI
e
législature.
14
Cf. Sénat - rapport n° 248 (2000-2001) de
M.Pierre Fauchon.
15
Dont 6,1 millions d'euros votés en loi de finances
initiale pour 2001, 3 millions d'euros votés en loi de finances initiale
pour 2000 et 2,7 millions d'euros en loi de finances initiale pour 1999.
16
Le «repyramidage» permet une augmentation
significative du nombre d'emplois d'avancement au premier grade et hors
hiérarchie.
17
Cf. rapport n° 48 (1999-2000) de M. Pierre Fauchon.
18
Il s'agissait de la CFDT, de la CGT, de FO et de l'USAJ
.
19
Ce ratio est calculé sur la base des effectifs
budgétaires, en excluant les agents de catégorie C technique.
20
en complément des transformations de 133 emplois de
catégorie C en emplois de greffier déjà effectuées
en 2001.
21
933 emplois avaient bénéficié de cette
mesure en 2001.
22
Ce qui portera leur taux moyen indemnitaire de 20 à
21 %.
23
Ce qui portera leur taux indemnitaire moyen de 19 à
20 %.
24
Ce groupe de travail a tenu cinq réunions.
25
La grille indiciaire des greffiers, qui s'échelonne
actuellement des indices bruts 298 à 612, serait calquée sur
celle récemment revalorisée des infirmières
hospitalières (322 à 638).
26
La loi de finances pour 2001 a autorisé le recrutement de
200 nouveaux assistants de justice.
27
Cf. l'article 20 de la loi du 8 février 1995 relative
à l'organisation des juridictions qui prévoit qu'ils apportent
leur concours aux travaux préparatoires des magistrats des tribunaux
d'instance, de grande instance et des cours d'appel. Rappelons que ces
assistants sont recrutés pour une période de deux ans,
renouvelable une fois et indemnisés par l'allocation de vacations
horaires dont le nombre ne peut excéder 80 par mois et 720 par an.
28
Cf. circulaire du 12 janvier 2000.
29
Rappelons que pour le ministère de la justice, ce plan a
été lancé à la fin de l'année 1999.
30
Cf. rapport Sénat n° 49 (1996-1997) :
« Quels moyens pour quelle justice ? » - M. Charles
Jolibois, président - M. Pierre Fauchon, rapporteur.
31
La durée moyenne de traitement de ces juridictions marque
une diminution d'un mois par rapport à 1999. Toutefois, cette
évolution résulte d'une situation particulière liée
aux démissions de nombreux juges commissaires, compensées par des
nominations nouvelles. On a donc assisté à la multiplication de
procédures particulièrement courtes de changement de juge
commissaire biaisant les statistiques. A cet égard, la durée
moyenne établie en 1999 par la Chancellerie apparaît comme une
donnée plus significative.
32
Calculé par rapport à l'effectif budgétaire
des juridictions (hors magistrats spécialisés).
33
Soit 80 sur 100 emplois de magistrats créés en 1998
dont 37 emplois de conseillers, 16 emplois de juges pour enfants, 19 emplois de
juges non spécialisés et 8 emplois de substituts.
34
169 emplois de magistrats supplémentaires sont
prévus (soit 53 % du total des créations d'emplois cette
année).
35
Créé par l'article 27 de la loi organique
n° 2000-539 du 25 juin 2001.
36
Cette loi visant à élargir le champ de l'aide
juridictionnelle à la recherche d'une transaction avant l'introduction
d'une instance devant une juridiction.
37
Cette proposition de loi portant réforme du divorce
(n° 3189 - XI
e
législature) adoptée par
l'Assemblée nationale le 11 octobre 2001, est actuellement en instance
d'examen au Sénat.
38
Cet indice s'appuie sur la connaissance des motifs de classement
sans suite et permet de dégager un nombre d'affaires dites
poursuivables.
39
Après réussite d'une procédure alternative,
ces affaires sont toutefois classées sans suite.
40
Le nombre de mesures alternatives aux poursuites a
été multiplié par huit depuis 1992, passant de 37. 000
à 247. 481 en 2000.
41
Le décret n° 2000-171 du 29 janvier 2001 a
précisé les tarifs qui leur étaient applicables, ainsi que
les conditions dans lesquelles intervenait l'habilitation du procureur.
42
Toutefois, il convient de souligner que le nombre d'affaires en
stock marque une augmentation depuis 2 ans (+ 18,76 % en 1999 et
+ 0,31 % en 2000).
43
La cour administrative d'appel de Marseille a connu en 1999 la
hausse la plus importante du nombre d'affaires réglées
(+ 53,5 %).
44
En 1999, les tribunaux administratifs ont connu un recul du
volume des affaires enregistrées liées aux opérations de
régularisation des titres de séjour des étrangers qui
avaient marqué un pic en 1998, de même qu'en 2000, le nombre
élevé de dossiers en série avait permis une diminution du
nombre d'affaires enregistrées.
45
Le nombre d'affaires réglées par magistrat est
passé de 195,64 en 1999 à 196,06 en 2000.
46
Dont 6 emplois de fonctionnaires au Conseil d'Etat.
47
Il s'agit de l'union syndicale des magistrats administratifs
(USMA) et du syndicat des juridictions administratives (SJA).
48
Ce projet de loi est actuellement en instance de première
lecture au Sénat et devrait être examiné au début de
l'année 2002.
49
L'USMA a estimé les besoins induits par le projet de loi
relatif aux droits des malades à 100 emplois de magistrats.
50
Une enveloppe de 17.827 euros est prévue par le projet de
loi de pour renforcer l'indemnité exceptionnelle versée aux
membres et agents du Conseil d'Etat.
51
Le pourcentage moyen des primes des membres des tribunaux
administratifs et des cours d'appel s'élève actuellement
à 36 % contre 47 % pour celui des membres des autres corps
issus de l'Ecole nationale d'administration.
52
En effet, les nominations de magistrats intégrés
par la voie directe interviennent après avis conforme de la commission
d'avancement, et, si celle-ci le décide, après l'accomplissement
d'un seul stage probatoire. Pour les magistrats exerçant à titre
temporaire, une formation limitée de 60 à 90 jours est
prévue préalablement à leur entrée en fonctions
.
53
La circulaire du 8 février 2001 n'ayant
prévu la localisation que de 209 postes.
54
En équivalent temps plein.
55
En 2001, 20 emplois de magistrats placés ont
été créés : 9 emplois de juges et 11 emplois
de substituts.
56
Les projets de nomination de magistrats doivent donner lieu
à la diffusion à l'ensemble du corps judiciaire d'une
transparence comportant les noms des magistrats proposés pour les postes
à pourvoir et la liste intégrale des candidats. Actuellement ces
transparences sont publiées deux fois dans l'année, en juin et en
décembre.
57
La mission ayant établi ce rapport a visité 8 cours
d'appel ainsi que les 40 tribunaux de grande instance qui les composent
(Amiens, Chambéry, Limoges, Metz, Nîmes, Pau, Riom et Rouen).
58
Cf. rapport de l'inspection générale des services
judiciaires sur la communication interne et le dialogue social - p.11.
59
La Cour des comptes, dans son rapport sur la fonction publique de
l'Etat (avril 2001) - (p. 346 à 348), a d'ailleurs estimé
que les juridictions étaient injustement
« taxées ».
60
Cf. article 12 de l'ordonnance organique du 22 décembre
1958 précitée.
61
14 d'entre eux exercent leurs activités au cabinet du
Garde des Sceaux, auprès de la Cour de cassation ou des cours d'appel, 7
occupent des postes de magistrats de liaison auprès d'Etats
étrangers, 6 sont maîtres de conférence à l'ENM, 8
autres exercent des fonctions au sein des institutions européennes et
enfin 24 autres sont répartis dans des cabinets ministériels ou
des missions interministérielles ou ministérielles.
62
Ces mises à disposition sont loin d'être
équivalentes aux mises à disposition de l'administration centrale
vers les services judiciaires, qui s'élèvent à 8 emplois.
63
Cf. « Quels moyens, pour quelle
justice ? », rapport n°49 (1996-1997), p. 86.
64
Cf. rapport n°75 (2000-2001) et articles 3 à 6 de la
loi organique du 25 juin 2001 précitée.
65
Cf. rapport d'activité du Conseil supérieur de la
magistrature 1999 - p. 61.
66
Relevons que cette compétence n'est pas obligatoire, mais
concurrente à celle des juridictions non spécialisées
situées dans le ressort de la cour d'appel. Elle est limitée aux
affaires complexes.
67
La Garde des Sceaux a mis en place un groupe de suivi des
pôles économiques et financiers, ayant pour mission de dresser un
premier bilan de cette expérience (décret du 5 février
1999).
68
Ils sont recrutés parmi les fonctionnaires de
catégorie A ou B, ou parmi les personnes titulaires d'un diplôme
sanctionnant une formation économique, financière, juridique ou
sociale d'une durée minimale de quatre années. Les assistants
spécialisés sont issus de la DGI (7), de la DGDDI (4), de la
DGCCRF (2), de la Banque de France (2) et de la COB (1 ).
69
Les assistants spécialisés pourraient
établir des notes d'études écrites et versées au
dossier, participer aux perquisitions, saisies et interrogatoires, et verraient
leur compétence élargie au plan national. Une
délégation en matière d'audition pourrait leur être
reconnue.
70
Dans cette perspective, l'article 23 bis du projet de loi relatif
aux droits de malades et à la qualité du système de
santé adopté par les députés tend à
conférer une compétence spéciale à certains
tribunaux de grande instance en matière de poursuite et d'instruction
pour des infractions relatives à la santé et à
l'alimentation.
71
Il s'agit des dispositions relatives à la communication et
à la protection des droits des victimes, aux perquisitions des cabinets
d'avocats, ainsi qu'à l'indemnisation des détentions provisoires.
72
« Consciente de l'inévitable décalage
existant entre les ouvertures de postes en lois de finances et l'arrivée
effective des personnels supplémentaires en juridiction, la Garde des
Sceaux a demandé le report au 16 juin 2001 de ce volet [...] afin
de permettre un renforcement des personnels de greffes » .
Réponse du Gouvernement - J.O Questions écrites A.N - 6
août 2001 ; p.4578.
73
On rappellera que les créations d'emplois de 1999 à
2002 s'élèvent au total à 1.049 emplois de magistrats et
1.182 emplois de greffiers.
74
Ce rapport sur le bilan des premiers mois d'application de la loi
a été effectué à partir des missions
réalisées dans 5 cours d'appel et 10 tribunaux de grande instance
situés dans leur ressort (Draguignan, Bordeaux, Lyon, Reims, Pontoise).
75
Cf. J.O Débats Sénat - 6 février 2001 ;
p. 569 - Question orale sans débat de M. Philippe Arnaud (n°
995) (groupe de l'union centriste).
76
Pour remédier à ces difficultés la
Chancellerie a été conduite à diffuser une circulaire en
date du 6 juin 2001, invitant les magistrats à contenir la durée
des audiences dans une limite raisonnable.
77
On rappellera que ce magistrat a rang de président ou de
premier vice-président ou de vice-président et qu'il statue sur
les demandes de mise en liberté.
78
Le taux de pourvoi en cassation s'était
élevé à un peu moins de 20 % pour la même
période de l'année 2000.
79
Cf. Les Annonces de la Seine - 22 octobre 2001 n°.70 -
p. 2.
80
J.O Lois et décrets du 29 août 2000 ; la
durée du travail effectif est fixée à trente cinq heures
par semaine et décomptée sur une base annuelle de 1.600 heures
maximum. L'organisation du temps de travail est décomptée en
cycles hebdomadaires adaptés à la nécessité du
service public. Des dérogations permettant la réduction de cette
durée annuelle peuvent être autorisées afin de tenir compte
de la pénibilité du travail et des sujétions
particulières imposées à certains agents.
81
Ce compte épargne temps visait à ouvrir la
possibilité à tous les personnels de différer une partie
des droits à congés rémunérés qui seraient
placés en réserve.
82
La CGT et la CFDT Interco-justice ont jugé la consultation
des fonctionnaires très insuffisante, soulignant qu'elle s'était
limitée aux fonctionnaires les plus gradés.
83
Un accord a été signé le 12 novembre par les
principales organisations syndicales (le syndicat des fonctionnaires de
l'administration centrale et l'association des magistrats de l'administration
centrale, la CFDT et la CGT).
84
Un deuxième accord a été signé le 20
novembre par les principales organisations syndicales
représentatives : l'USAJ, le syndicat C-justice, la CFDT, la CGT et
le syndicat des greffiers de France.
85
Cf. compte-rendu du congrès de l'USM qui s'est
déroulé le 20 octobre 2001 (Les Annonces de la Seine, lundi 22
octobre 2001 n° 70, p. 6).
86
Une période d'astreinte s'entend comme une période
pendant laquelle l'agent, sans être à la disposition permanente et
immédiate de son employeur, a l'obligation de demeurer à son
domicile ou à proximité, afin d'être en mesure d'intervenir
(article 5 du décret du 25 août 2001).
87
Le décret du 25 août 2001 (article 3) prévoit
en effet un repos obligatoire quotidien de 11 heures, qui paraît
difficilement compatible avec la charge de travail des magistrats des petits
tribunaux, en particulier ceux du parquet, compte-tenu de la fréquence
des permanences à effectuer.
88
La prise en charge des bâtiments des services judiciaires,
autrefois dévolue aux collectivités locales appartient depuis
1987 au ministère de la justice.
89
Ce taux de consommation est comparable à celui
affiché pour 1999, qui s'élevait à 42 %.
90
Au 31 août 2001, le taux de consommation des crédits
d'équipement des services judiciaires s'élevait à 124.
035. 195 euros (813. 617. 548 francs) sur 195. 803. 852 euros, soit 63 %
du total. Notons que ce chiffre est en augmentation de +36,23 % par
rapport aux chiffres relevés l'année dernière.
91
Cf. rapport de la Cour des comptes sur l'exécution des
lois de finances pour 2000 - p.255 à 257 (juin 2001).
92
Une estimation de la Chancellerie établit à 300
millions de francs soit 50 millions d'euros environ le montant des
crédits qui pourraient être reportés sur l'enveloppe des
crédits de paiement, qui s'ajouteront donc mécaniquement aux 79
millions de francs prévus dans le projet de loi de finances initiale
pour 2002.
93
Cf. J.O Questions écrites du 11 janvier 2001- Sénat
- (réponse de la Chancellerie à la question n° 28406 de
M. Yves Fréville) : « Depuis quelque temps, les
contraintes sur les opérations s'accroissent : contraintes
techniques, administratives, difficultés de recherche des fonciers,
désintérêt des entreprises pour la commande publique dans
un contexte de reprise économique (...). ».
94
Par exemple, les opérations de Pontoise et de Versailles
ont été différées cette année, en raison
respectivement d'un appel d'offre infructueux et d'une procédure
foncière plus longue que prévue.
95
Il s'agit d'un établissement public national a
caractère administratif rattaché à l'administration
centrale du ministère de la justice, dont le statut est calqué
sur celui qui dépend du ministère de la culture.
96
Ces emplois non budgétaires seront financés par
l'agence elle-même.
97
Ce programme regroupe les opérations lourdes
lancées par le ministère de la justice.
98
Les tribunaux d'instance de La Rochelle et des Sables d'Olonne
ont, respectivement en mars et en avril dernier, fait l'objet d'une injonction
de fermeture ordonnée par les maires de ces villes.
99
Il s'agit d'opérations individualisées
pilotées par la direction de l'administration générale et
de l'équipement (Laval, Caen, Ajaccio, Strasbourg).
100
Ces crédits sont destinés cette année
à la remise en état des façades, la création d'une
troisième salle d'assises, la mise en sûreté anti-intrusion
du site, la poursuite des opérations de sécurité
incendiaire.
101
Ce programme prévoit la construction d'un bâtiment
de 100. 000 m
2
.
102
Le montant total des crédits provisionnés pour cette
opération s'élève donc à près de
20 millions d'euros (130 millions de francs).
103
Il s'agit d'un ancien bâtiment des douanes et d'un autre
bâtiment proche des voies de la gare d'Austerlitz.
104
Cf. article 12 du projet de loi de finances rectificative pour
2001 (n° 3384, A.N XI
e
législature).
105
On rappellera que pour la première fois depuis plus de
dix ans, la dotation budgétaire des frais de justice inscrite en loi de
finances initiale a marqué une baisse en 2001 (- 2,1 %).
106
Cette disposition a été insérée,
à l'initiative du Gouvernement après l'article 11 de la
proposition de loi relative à l'autorité parentale lors de la
première lecture au Sénat le 21 novembre 2001.
107
Cette loi engendre une augmentation des expertises
psychiatriques résultant de l'augmentation des poursuites pour
infractions à caractère sexuel.
108
Cette loi prévoit l'institution de
délégués du procureur, auxquels peuvent recourir les
parquets, et pour lesquels une tarification spécifique est fixée
au titre des frais de justice.
109
Cf. article 64 de la loi du 15 juin 2000.
110
Cf. rapport de la Cour des comptes sur l'exécution de la
loi de finances pour 2000 (juin 2001) - p. 254.
111
Cf. circulaire du 27 octobre 1998.
112
L'enveloppe distribuée en 2001 s'est élevée
à 1,68 million d'euros (contre 1,52 million d'euros en 1998,1999 et
2000).
113
Le logiciel REGINA devrait être diffusé à
l'ensemble des juridictions à partir du troisième trimestre de
l'année 2001, afin de retracer l'ensemble des dépenses
payées.
114
La dépense relative aux frais de saisie, mise sous
séquestre ou en fourrière, a enregistré un recul de
31,5 % au premier semestre 2001.
115
La dépense relative aux missions de médiation
pénale a diminué de 9,5 % au premier semestre 2001 par
rapport au premier semestre de l'année précédente.
116
L'article 75 supprime la référence trop vague aux
frais et débours, dont l'interprétation donnait lieu à des
abus, maintient inchangée la prise en charge des droits, taxes,
redevances ou émoluments perçus par les greffes, les
avoués et les avocats, ainsi que les frais de signification et de
publicité. Il prévoit également la motivation de la
décision constatant l'impécuniosité du débiteur
prononcée par le juge commissaire.
117
Soulignons que le paiement des honoraires des mandataires
judiciaires ne figure pas parmi les frais commerciaux, et qu'une
réflexion sur le tarif de ces mandataires dans le cas de dossiers
impécunieux est actuellement en cours dans le cadre du projet de loi
adopté par les députés le 29 mars 2001.
118
Sondage de l'institut CSA - mars 2001.
119
Leurs principales actions consistent à réaliser
des brochures d'information générale ou thématiques
identifiant les organismes intervenant en matière d'accès au
droit, à participer au financement et à l'organisation de
séances d'information juridique en milieu scolaire, à participer
au financement de la mise en place de numéros verts d'information
juridique.
120
La commission de réforme de l'accès au droit et
à la justice présidée par l'ancien bâtonnier Paul
Bouchet, conseiller d'Etat honoraire, président d'ATD-QuartMOnde, a
été mise en place par la Garde des Sceaux le 13 décembre
2000 à la suite des mouvements de grèves des avocats afin de
proposer une réforme globale de l'aide juridique. Elle a remis son
rapport en mai 2001.
121
Cf. rapport de Mme Michèle Lindberg
« médiation et conciliation » 2001 p. I- 78.
122
Ce dispositif permet des échanges de paroles, la vision
de l'image, la transmission des documents et un travail en interaction.
123
Près de 9.000 affaires supplémentaires en 2000.
124
Soulignons toutefois que cette diminution s'explique
également par des circonstances particulières liées
à un déficit d'activité des bureaux d'aide
juridictionnelle à la fin de l'année 2000 en raison des
mouvements sociaux des professions de justice.
125
Cf. le décret n°2000-512 du 14 juin 2001 relatif
à l'aide juridique a rendu applicables les dispositions relatives aux
transactions avant introduction de l'instance et à la
médiation pénale; le décret n°2001-728 du 31
juillet 2001 concerne les procédures devant les juridictions des
pensions (le montant de la contribution de l'Etat est fixée à 20
unités de valeur. Il est également prévu que les
demandeurs à l'aide juridictionnelle sont dispensés de la
condition de ressources, ainsi que celle de nationalité et de
séjour).
126
, soit
127
Rappelons que désormais l'article 11 de la loi du 15 juin
2000 précitée prévoit l'intervention de l'avocat
dès la première heure de garde à vue, après la
vingtième heure, après la trente-sixième heure de garde
à vue en cas de prolongation.
128
En 1992, les plafonds de ressources
fixés pour
l'admission à l'aide juridictionnelle s'élevaient à 4.000
francs pour l'aide partielle et 6.600 francs pour l'aide totale.
129
La hausse des prix ayant atteint 10,5 %.
130
Par exemple au 1
er
janvier 2002, une procédure
en appel correctionnel correspond à 8 U.V soit 176 euros (1152 francs).
131
Signalons que cette revalorisation consiste à augmenter
le nombre d'unités de valeurs par type de procédure : dans
le cas d'une procédure d'assistance éducative par exemple, le
barème actuel composé de 8 U.V est porté au 1
er
janvier 2002 à 16 U.V.
132
Le montant de la rétribution de l'avocat par intervention
est porté à 61 euros au 1
er
janvier 2002 contre 54,88
euros actuellement. En 2000, le montant des règlements effectués
par les CARPA s'est élevé à 2,13 millions de francs.
133
Pour mémoire, on rappellera que ce décret a
été publié le 14 juin 2001.
134
L'article 74 du projet de loi de finances pour 2002
complète la loi n°91-647 du 10 juillet 1991 relative à
l'aide juridique par un article 64-3 afin d'étendre à l'avocat
assistant une personne détenue faisant l'objet d'une procédure
disciplinaire le droit à une rétribution, dont les
modalités seront déterminées par décret en Conseil
d'Etat.
135
Cf. Avis du Conseil d'Etat du 3 octobre 2000.
136
Rappelons que l'article 12 de la loi du 12 avril 2000
prévoit que qu'exception faite des cas où il est statué
sur une demande, les décisions individuelles motivées ne peuvent
être prises qu'après que l'intéressé a
été mis à même de présenter ses observations
orales ou de se faire assister par un conseil ou représenter par un
mandataire de son choix.
137
La commission de réforme de l'accès au droit et
à la justice présidée par l'ancien bâtonnier Paul
Bouchet, conseiller d'Etat honoraire, président d'ATD-Quart Monde, a
été mise en place par la Garde des Sceaux le 13 décembre
2000 à la suite des mouvements de grèves des avocats afin de
proposer une réforme globale de l'aide juridique. Elle a remis son
rapport en mai 2001.
138
Rappelons que l'aide juridictionnelle est versée à
l'avocat par l'intermédiaire des Caisses des règlements
pécuniaires des avocats (CARPA), auxquelles sont versées les
dotations de l'Etat aux barreaux par le biais d'un compte spécial.
139
Notons que cet ajustement comprend une enveloppe de 16,95
millions d'euros destinée à la revalorisation de la
rétribution des avocats.
140
Actuellement, un montant forfaitaire de 266,79 d'euros (1.750
francs) leur est attribué majoré de 57,17 euros (375 francs) en
cas d'incident. Il est proposé de revaloriser de 15 % cette
rétribution inchangée depuis 1991.
141
C'est-à-dire une augmentation du nombre d'U.V par type de
procédure.
142
Comme c'était déjà le cas en 2001.
143
Cf. rapport n° 369 (1997-1998) de M. Pierre Fauchon.
Cette loi est issue d'une proposition de loi déposée par M.
Jacques Larché n° 284 (1996-1997).
144
Elle représente près de 80 % du financement de la
formation professionnelle.
145
L'article 74 du projet de loi de finances prévoit que le
Conseil national des barreaux détermine la participation de chaque
barreau proportionnellement au nombre des avocats inscrits au tableau, recouvre
le paiement de cette cotisation et en répartit le produit entre les
différents centres de formation professionnelle.
146
Cette validation se justifie par le souci d'éviter que
les CRFPA puissent être conduits à rembourser aux barreaux les
cotisations perçues avant l'entrée en vigueur de la loi de
finances pour 2002, risquant ainsi de les exposer à des
difficultés financières très importantes.
147
Cet ajout prend acte de la situation actuelle, puisqu'en vertu
de l'article 5 du décret n° 96-610 du 5 juillet 1996, la
plupart des barreaux financent leurs dépenses de formation avec les
produits financiers des CARPA.
148
Rappelons que cette disposition s'inscrit dans la suite logique
de la loi de 1998 (article 3) ayant permis de valider la perception des droits
mis à la charge des élèves avocats par
délibération des conseils d'administration pour les années
1992 à 1997, à la suite d'un arrêt de la cour d'appel de
Paris du 5 janvier 1998 ayant remis en cause le principe même de la
perception des droits d'inscription. Il s'agissait en effet d'éviter que
les barreaux ne soient confrontés, sur la base de cet arrêt,
à des demandes de remboursement des droits d'inscription versés
au cours des années antérieures, tous les barreaux, en province
comme à Paris, ayant depuis 1992 perçus des droits d'inscription
sur leurs élèves.
149
Cette annonce fait suite à la publication de deux
rapports ayant mis en évidence de nombreux dysfonctionnements au sein
des tribunaux de commerce : rapport de la commission d'enquête de
l'Assemblée nationale « Les tribunaux de commerce - une
justice en faillite » publié en juillet 1998 ; rapport
conjoint de l'inspection générale des finances et de l'inspection
générale des services judiciaires publié en avril 1999.
150
Projet de loi A.N n° 2545, XI
e
législature, M. François Colcombet a été
nommé rapporteur de ce texte à l'Assemblée nationale, M.
Paul Girod rapporteur de ce texte au Sénat.
151
170 tribunaux de commerce sur 186.
152
Relevant de la loi n° 85-98 du 25 janvier 1985
relative au redressement et à la liquidation judiciaire des entreprises.
153
Projet de loi organique modifiant l'ordonnance
n° 58-1270 du 22 décembre 1958 relative au statut des
magistrats et instituant un recrutement des conseillers de cours d'appel
exerçant à titre temporaire (n° 2546, XI
e
législature). M. Jean Codognès a été nommé
rapporteur de ce texte à l'Assemblée nationale, M. Paul Girod
rapporteur de ce texte au Sénat.
154
M. Arnaud Montebourg a été nommé rapporteur
de ce texte à l'Assemblée nationale et M.Jean-Jacques Hyest
rapporteur de ce texte au Sénat.
155
Cf. décret du 30 juillet 1998 concernant notamment les
cours d'appel de Caen, Dijon et Montpellier.
156
Cf. J.O Questions écrites du 29 novembre 2001 - question
de M. Serge Mathieu (R.I) - p. 3789 : « le projet de
réforme [...] après avoir fait l'objet d'une vaste consultation
auprès de tous les milieux concernés est désormais soumis
à l'examen des différents départements ministériels
intéressé ».
157
Actuellement, 186 emplois ont été
créés : 100 en loi de finances pour 2000, 40 en loi de finances
pour 2001 et 46 en loi de finances pour 2002. Ces créations d'emplois
seront complétées en 2003.
Projet de loi de finances pour 2002 : Justice - Services généraux
Rapports législatifs
Avis n° 92 (2001-2002), tome IV, déposé le