Question de Mme BROSSEL Colombe (Paris - SER) publiée le 06/02/2025

Mme Colombe Brossel rappelle à Mme la ministre auprès du ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargée du logement les termes de sa question n° 01525 sous le titre « Soutien à la vie associative dans les quartiers populaires et à la préservation des postes d'adultes-relais », qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour.

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Transmise au Ministère délégué auprès du ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargé de la ville


Réponse du Ministère délégué auprès du ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargé de la ville publiée le 10/04/2025

L'engagement citoyen est effectivement une pierre angulaire des liens sociaux, et nous devons tous nous en réjouir. A ce titre, le soutien de l'Etat est et demeure très conséquent pour aider les associations à s'engager aux côtés de nos concitoyens, notamment dans les quartiers populaires. Vous l'avez constaté, le nouveau Gouvernement a souhaité rétablir une ministre de la ville de plein exercice, gage de cet engagement. Dans ce contexte, la loi de finances adoptée pour 2025 a permis de stabiliser les crédits du programme 147 (politique de la ville) à 609,6 Meuros, soit une baisse de l'ordre de 4 %, en contribution à l'effort de redressement des finances publiques. Il s'agit là d'une progression de 60 Meuros par rapport au PLF déposé en octobre dernier, qui marque l'intérêt apporté par le Gouvernement à une politique publique en faveur de territoires particulièrement défavorisés. Depuis 2020, les crédits du programme ont augmenté de plus de 35 %, traduction d'une volonté forte de soutien aux quartiers prioritaires de la politique de la ville. En outre, la refonte de la cartographie des QPV vient d'être achevée outre-mer, portant le nombre de QPV sur le territoire national à 1 609, soit une augmentation de population prise en compte de l'ordre de 10 %. En ce qui concerne les adultes-relais particulièrement visés par votre interrogation, l'exercice budgétaire précédent avait conduit nos prédécesseurs à prendre des mesures de gestion conduisant à geler les nouveaux recrutements. Le rétablissement des emplois au niveau du début de l'exercice 2024 a été garanti par un amendement adopté au Sénat et retenu dans le texte voté in fine. Par conséquent, nous devons nous réjouir qu'il n'y ait aucun désengagement de l'Etat, au contraire, au bénéfice de la politique de la ville.

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