Question de M. BONHOMME François (Tarn-et-Garonne - Les Républicains-A) publiée le 03/10/2024

M. François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre de la santé et de l'accès aux soins sur la prévention et le dépistage des cancers gynécologiques.
Alors que l'institut national du cancer (INCa) estime à 187 526, le nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqués chez la femme en 2023 en France métropolitaine, les cancers gynécologiques sont souvent oubliés des stratégies de prévention et de dépistage. En 2023, le cancer de l'endomètre est le plus fréquent des cancers gynécologiques. Le cancer de l'ovaire est, quant à lui, peu dépisté et mal connu des médecins généralistes. Ainsi, la grande majorité des patientes sont diagnostiquées à un stade avancé de la maladie. En 2023, c'est 5 348 nouveaux cas de cancer de l'ovaire pour 65% de décès, selon l'INCa. Ces cancers touchent généralement les femmes après la ménopause. Pourtant des opérations de sensibilisation ont été mises en place, mais elles sont encore trop peu connues, à l'image de Septembre Turquoise qui est le mois de sensibilisation à la lutte contre les cancers gynécologiques ou encore le lancement de la « La Fresque des Géantes », une opération d'envergure dans une centaine d'établissements hospitaliers qui vient sensibiliser aux réalités de ces maladies. Alors que la stratégie décennale de lutte contre les cancers vise à réaliser 1 million de dépistages supplémentaires entre 2021 et 2025 ce qui inclut les dépistages des cancers gynécologiques, et sachant que dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024, des rendez-vous de prévention à différents âges clés de la vie ont été créés notamment entre 60 et 65 ans et entre 70 et 75 ans, il lui demande d'envisager la possibilité d'inclure dans ces rendez-vous de prévention un dépistage et une sensibilisation aux cancers gynécologiques par un professionnel de santé.

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En attente de réponse du Ministère de la santé et de l'accès aux soins.

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